L'Enfant adoré par des saints
Titres
Titre :
L'Enfant adoré par des saints
Type de titre :
Titre :
L'Enfant Jésus adoré par la Vierge et les saints Jean Baptiste, Catherine d'Alexandrie, Sébastien, Jacques le Majeur, Joseph et Roch
Type de titre :
Titre :
Pala Baciadonne
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
1961.9.31
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
432
Matérialité
Technique :
Commentaire Matérialité :
Le tableau a été réalisé sur bois puis transposé sur toile.
Inscriptions
Type d'inscription :
Transcription :
.M.D.XXXIIII. / .PERINO BONAC / CORSSI.FLORENTIN / OPVS FACEBA[T]
Traduction :
Le tableau est signé et daté de 1534.
Emplacement :
En bas au centre sur la tablette
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Commentaire Rôle :
Le catalogue de 1845 précise que le tableau est signé
Type de date :
Date de création :
1534
- Le tableau est signé
Historiques de collection
Collection :
Peint à Gênes en 1534 pour Santa Maria della Consolazione selon la commande d'un membre de la famille Baciadonne ; acquis par le cardinal Fesch en 1810 ; estimé à 800 scudi dans l'inventaire après-décès du cardinal Fesch ; ; sa vente, Rome, 1845 ; acheté par George pour la somme de 1,650 écus ; acheté par Lord Ward, 1849 ; par héritage, coll. William, Earl of Dudley ; sa vente, Londres, Christie's, 25 juin 1892, n° 91 ; acheté par Sir John Charles Robinson, pour Sir Francis Cook ; par héritage, coll. Cook ; vente Sir Francis Frederick Maurice Cook, 1947 ou 1948, Londres, Gualtiero Volterra ; acheté par le comte Alessandro Contini Bonacossi, Florence ; acheté en mars 1949 par la Samuel H. Kress Foundation, New York ; offert à la National Gallery of Art, Washington, 1961.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
L'enfant Jésus, nu et couché à terre sur des langes, la tête soutenue par un coussin bleu, reçoit les adorations de sa sainte mère, de sainte Catherine et de saint Jean, agenouillés autour de lui. Aux pieds de son cher enfant et les mains croisées sur son sein, la Vierge Marie a les yeux fixés sur lui avec un inexprimable sentiment où se confondent l'amour et le respect ; ses beaux cheveux blonds sont relevés et maintenus par un diadème. Les regards de Jésus sont tournés vers saint Jean qu'il désigne de la main gauche. Celui-ci, une longue croix entre les mains et vêtu d'une robe blanche bordée de poils et d'un manteau lilas qui, passant par dessus l'épaule gauche, laisse à nu la partie supérieure de son corps, répond à cette auguste prévenance en croisant ses bras sur sa poitrine, comme pour en faire exhaler l'amour et la reconnaissance. Sainte Catherine, le front ceint d'une couronne, a les regards abaissés vers le fils de Dieu ; sa main gauche étendue, la palme de son martyre qu'elle tient, dans sa droite, tout en elle atteste et son amour et son admiration. Derrière ceux-ci, se tiennent debout quatre autres personnages : saint Sébastien dont le corps, nu et percé de flèches, n'est que faiblement couvert par une ceinture rouge et une draperie de même couleur ; saint Jacques-le-Majeur en costume de pèlerin, son chapeau avec sa besace sur le dos et son bourdon à la main ; enfin, saint Joseph faisant signe à l'apôtre saint Mathias de s'approcher de celui qui est né pour le salut des hommes. Au-dessus de cette scène, riche par le nombre des figures, imposante par leurs attitudes, agréable par leurs expressions, apparaît Dieu le père sur des nuées que soutiennent une multitude d'anges ; il semble lui-même se complaire dans l'amour qu'il porte à son fils. A gauche de la composition, deux grandes maisons et quelques ruines forment un agréable repoussoir aux parties éloignées du paysage.
Ce n'est pas seulement par l'invention et la disposition des figures, que ce rare et précieux tableau rappelle dans son auteur, l'un des plus célèbres collaborateurs de Raphaël ; mais on le reconnait encore au grand goût du dessin, à la pureté des contours, au ton de la couleur ; on le retrouve dans le maniement du pinceau, dans le style des draperies et la belle entente de l'effet ; oui, c'est dans cette réunion de brillantes qualités, que se montre effectivement le fruit des solides études que Bonaccorsi avait faites à l'école du grand maître. Et il faut bien croire qu'il avait jeté lui-même un regard satisfait sur son ouvrage, puisqu'il l'a revêtu en toutes lettres de sa signature ; on y lit : MDXXXIIII Perino Bonaccorsi Florentinus facebat.
Avec un témoignage aussi positif de son authenticité, le tableau de l'un des plus illustres successeurs de Raphaël, doit nécessairement devenir la propriété d'un Musée. Et, sous peine d'en regretter long-temps la perte, une galerie, dépourvue des tableaux de ce maître, ne peut pas laisser échapper l'occasion que nous lui offrons aujourd'hui.
Peint sur bois, ce tableau a été transporté sur toile avec le succès le plus complet.
L'enfant Jésus, nu et couché à terre sur des langes, la tête soutenue par un coussin bleu, reçoit les adorations de sa sainte mère, de sainte Catherine et de saint Jean, agenouillés autour de lui. Aux pieds de son cher enfant et les mains croisées sur son sein, la Vierge Marie a les yeux fixés sur lui avec un inexprimable sentiment où se confondent l'amour et le respect ; ses beaux cheveux blonds sont relevés et maintenus par un diadème. Les regards de Jésus sont tournés vers saint Jean qu'il désigne de la main gauche. Celui-ci, une longue croix entre les mains et vêtu d'une robe blanche bordée de poils et d'un manteau lilas qui, passant par dessus l'épaule gauche, laisse à nu la partie supérieure de son corps, répond à cette auguste prévenance en croisant ses bras sur sa poitrine, comme pour en faire exhaler l'amour et la reconnaissance. Sainte Catherine, le front ceint d'une couronne, a les regards abaissés vers le fils de Dieu ; sa main gauche étendue, la palme de son martyre qu'elle tient, dans sa droite, tout en elle atteste et son amour et son admiration. Derrière ceux-ci, se tiennent debout quatre autres personnages : saint Sébastien dont le corps, nu et percé de flèches, n'est que faiblement couvert par une ceinture rouge et une draperie de même couleur ; saint Jacques-le-Majeur en costume de pèlerin, son chapeau avec sa besace sur le dos et son bourdon à la main ; enfin, saint Joseph faisant signe à l'apôtre saint Mathias de s'approcher de celui qui est né pour le salut des hommes. Au-dessus de cette scène, riche par le nombre des figures, imposante par leurs attitudes, agréable par leurs expressions, apparaît Dieu le père sur des nuées que soutiennent une multitude d'anges ; il semble lui-même se complaire dans l'amour qu'il porte à son fils. A gauche de la composition, deux grandes maisons et quelques ruines forment un agréable repoussoir aux parties éloignées du paysage.
Ce n'est pas seulement par l'invention et la disposition des figures, que ce rare et précieux tableau rappelle dans son auteur, l'un des plus célèbres collaborateurs de Raphaël ; mais on le reconnait encore au grand goût du dessin, à la pureté des contours, au ton de la couleur ; on le retrouve dans le maniement du pinceau, dans le style des draperies et la belle entente de l'effet ; oui, c'est dans cette réunion de brillantes qualités, que se montre effectivement le fruit des solides études que Bonaccorsi avait faites à l'école du grand maître. Et il faut bien croire qu'il avait jeté lui-même un regard satisfait sur son ouvrage, puisqu'il l'a revêtu en toutes lettres de sa signature ; on y lit : MDXXXIIII Perino Bonaccorsi Florentinus facebat.
Avec un témoignage aussi positif de son authenticité, le tableau de l'un des plus illustres successeurs de Raphaël, doit nécessairement devenir la propriété d'un Musée. Et, sous peine d'en regretter long-temps la perte, une galerie, dépourvue des tableaux de ce maître, ne peut pas laisser échapper l'occasion que nous lui offrons aujourd'hui.
Peint sur bois, ce tableau a été transporté sur toile avec le succès le plus complet.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Composition de figures grandes comme nature, peinte par Pierino del Vaga, un des meilleurs éleves de Raphael. Cet ouvrage si rare et si remarquable rappelle au supréme dégré les maximes et l'admirable style de son incomparable maitre.
Composition de figures grandes comme nature, peinte par Pierino del Vaga, un des meilleurs éleves de Raphael. Cet ouvrage si rare et si remarquable rappelle au supréme dégré les maximes et l'admirable style de son incomparable maitre.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 153-176
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 97 v. n° 432. Quadro sopra tela alto piedi otto e un quarto, largo palmi sei, e mezzo rappresentante Gesù Bambino con varj Santi di Pierino del Vaga scuolaro di Raffaele Scudi mille 1000 (...) fol. 116. E finalmente il Quadro descritto sotto il n° 432 rappresentante Gesù Bambino con varj Santi valutato Scudi Mille si riduce a scudi Ottocento
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)