Portrait avec un chien
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Portrait avec un chien
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
3106
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
100
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
65
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Commentaire Rôle :
Le catalogue de 1845 précise que le tableau est signé
Type de date :
Date de création :
1657
- Le catalogue de 1845 précise que le tableau est daté
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 100 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Sa contenance aisée et son air de distinction, plus encore que l'élégance de sa mise, que la blancheur de ses mains étrangères à la fatigue, dénotent un jeune homme de famille noble. Malgré sa forte corpulence et les traces légères que la petite vérole a laissées sur son visage, la fraîcheur de son teint, le duvet de ses moustaches et la souplesse de ses beaux cheveux châtains n'accusent pas plus de vingt-cinq ans. Il est vu à mi-corps, à l'entrée de son parc, nonchalamment appuyé sur une balustrade en marbre où il a posé son chapeau. Se dispose-t-il à la promenade ? Son chien de chasse, qui vient l'interroger du regard, paraîtrait l'indiquer.
Dans ce portrait nous ne nous arrêterons pas à faire remarquer la belle imitation de ce surtout de soie noire, de ces broderies qui ornent les manches de dessous, de cette ganse, de cette rosette au chapeau, ni de ce beau linge dont on peut apprécier toute la finesse dans les manchettes bouffantes et dans le col de chemise ; tout cela est d'une incroyable perfection ! Nous dirons seulement que ce portrait devait être frappant de ressemblance non pas absolument à cause de l'expression du visage dont les traits rendent si bien la bonté et la franchise qui devaient caractériser le modèle, mais aussi par la pose et la tournure du personnage. Pouvoir saisir les gestes et les habitudes de ses modèles, c est jouir d'un tact merveilleux c'est posséder un mérite qui n'appartient qu'aux grands peintres de portraits. Quant à l'exécution on ne saurait trouver une manière plus suave ni plus gracieuse ; la touche en est large et fondue, et les teintes sont unies par une belle harmonie qui ne laisse rien perdre de leur pureté. Les ombres sont légères, les lumières douces, et telle est la vérité de ce portrait, tel est le degré de vie qui l'anime, qu'il nous semble fait de chairs vivifiées par du sang, c'est-à-dire qu'il respire et nous transmet la nature telle qu'elle pourrait s'offrir à nous. (Signé et daté de 1657.)
Sa contenance aisée et son air de distinction, plus encore que l'élégance de sa mise, que la blancheur de ses mains étrangères à la fatigue, dénotent un jeune homme de famille noble. Malgré sa forte corpulence et les traces légères que la petite vérole a laissées sur son visage, la fraîcheur de son teint, le duvet de ses moustaches et la souplesse de ses beaux cheveux châtains n'accusent pas plus de vingt-cinq ans. Il est vu à mi-corps, à l'entrée de son parc, nonchalamment appuyé sur une balustrade en marbre où il a posé son chapeau. Se dispose-t-il à la promenade ? Son chien de chasse, qui vient l'interroger du regard, paraîtrait l'indiquer.
Dans ce portrait nous ne nous arrêterons pas à faire remarquer la belle imitation de ce surtout de soie noire, de ces broderies qui ornent les manches de dessous, de cette ganse, de cette rosette au chapeau, ni de ce beau linge dont on peut apprécier toute la finesse dans les manchettes bouffantes et dans le col de chemise ; tout cela est d'une incroyable perfection ! Nous dirons seulement que ce portrait devait être frappant de ressemblance non pas absolument à cause de l'expression du visage dont les traits rendent si bien la bonté et la franchise qui devaient caractériser le modèle, mais aussi par la pose et la tournure du personnage. Pouvoir saisir les gestes et les habitudes de ses modèles, c est jouir d'un tact merveilleux c'est posséder un mérite qui n'appartient qu'aux grands peintres de portraits. Quant à l'exécution on ne saurait trouver une manière plus suave ni plus gracieuse ; la touche en est large et fondue, et les teintes sont unies par une belle harmonie qui ne laisse rien perdre de leur pureté. Les ombres sont légères, les lumières douces, et telle est la vérité de ce portrait, tel est le degré de vie qui l'anime, qu'il nous semble fait de chairs vivifiées par du sang, c'est-à-dire qu'il respire et nous transmet la nature telle qu'elle pourrait s'offrir à nous. (Signé et daté de 1657.)
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Grande comme nature, représentant le portrait d'un homme avec son chien ; l'exécution en est d'une merveilleuse intelligence et à la manière flamande.
Grande comme nature, représentant le portrait d'un homme avec son chien ; l'exécution en est d'une merveilleuse intelligence et à la manière flamande.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archives centrales d'Etat, Rome, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 198 v. n° 3106. Quadro in tela alto piedi due, e cinque sesti, largo piedi tre, e un quarto rappresentante un Ritratto con un Cane di Scuola Fiamminga Scudi Cento 100
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Collection / collection d'une personne
Personne / personne
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