Panofka, Musée Blacas, pl. 22
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Panofka, Musée Blacas, pl. 22
Commentaires généraux
Commentaire général :
Hydrie attique à figures rouges, British Museum, E 245 (1867,0508.1226)
Hydrie attique à figures rouges, British Museum, E 222 (1867,0508.1044)
Hydrie attique à figures rouges, British Museum, E 222 (1867,0508.1044)
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
A. (09-86) Hydrie: tableau de la scène encadré (à gauche de la planche)
B. (09-87) Hydrie: tableau de la scène encadré (à droite de la planche)
Vue en pied de la forme (en bas, au centre), sans n°, associée à l'un ou l'autre vase.
Collection mentionnée : collection du duc de Blacas
Interprétation donnée : A. . Libera avec son cortège. Femme vêtue d'un ampechonium par-dessus une longue tunique, assise sur un coffret (Ariadne ou Libera). Cortège bacchique : femme frappant un tambourin (Thalie); génie ailé jouant de la double flûte; musicienne tenant dans chaque main un crotale et dansant (Terpsichore). "Ainsi ce thiase bacchique nous semble destiné à rassurer Ariadne ou Libera dans l'ennui de sa solitude, et de lui annoncer que Dionysos Lysios viendra bientôt lui-même dissiper sa tristesse".
B. Pitho et Himeros. "Une femme dont la coiffure rappelle le bonnet des nourrices et des femmes de service, et dont le costume lourd et presque matronal s'accorde avec une pareille condition, vient d'arriver chez un éphèbe ailé qu'on ne doit nullement confondre avec ces enfants ailés qui, sur tant de monumens de l'art, jouent autour d'Aphrodite, leur mère." La femme : un vase dans la main droite (lecythus ou alabastron s'il avait embouchure étroite). "Par la manière dont elle le tient, on voit clairement qu'elle veut le faire remplir du liquide qui découle d'une embouchure carrée, indice certain d'une source." Objet tenu par l'éphèbe ailé : espèce de bâton ou de barre de métal surmontée d'un anneau. Cet ustensile représente une clef ou écrou mobile; l'éphèbe s'en sert pour ouvrir la source. A propos du vase tenu par la femme : "on ne peut méconnaître le lecythus dans le vase en question. L'objection d'une embouchure plus large à la place d'une ouverture étroite n'est guère admissible, parce que le jet du liquide, quel qu'il soit, tombant d'une certaine hauteur, et à distance, n'aurait pu s'introduire avec facilité dans le corps du vase par un orifice aussi étroit que celui des lecythus ordinaires. le lecythus ou l'alabastron n'ayant chez les Grecs d'autre destination que celle de contenir de l'huile ou autres parfums, il s'ensuit qu'il faut bien lui attribuer ici le même emploi, et supposer, par conséquent, que la source même contient une matière onctueuse et probablement odoriférante qu'il nous est, au reste, impossible de déterminer." Pitho, la Persuasion, vient, dans sa qualité d'une des Grâces, chercher des parfums pour la toilette de sa maîtresse Aphrodite, chez Himeros, le génie de la Volupté, qui en est le dispensateur, et d'après cette peinture, le gardien de la source aromatique.
Pages de texte : p. 65 et 66-68
Autres indications : A. Hydrisque, à figures rouges sur fond noir. Hauteur : 6 pouces; largeur : 5 pouces 4 lignes. Une couronne de myrte décore le col.
B. Hydrie corinthienne à figures rouges sur fond noir; trouvée dans un tombeau à Nola; hauteur 8 pouces; largeur 9 pouces 10 lignes. Inscriptions : PEITHO, IMEROS
B. (09-87) Hydrie: tableau de la scène encadré (à droite de la planche)
Vue en pied de la forme (en bas, au centre), sans n°, associée à l'un ou l'autre vase.
Collection mentionnée : collection du duc de Blacas
Interprétation donnée : A. . Libera avec son cortège. Femme vêtue d'un ampechonium par-dessus une longue tunique, assise sur un coffret (Ariadne ou Libera). Cortège bacchique : femme frappant un tambourin (Thalie); génie ailé jouant de la double flûte; musicienne tenant dans chaque main un crotale et dansant (Terpsichore). "Ainsi ce thiase bacchique nous semble destiné à rassurer Ariadne ou Libera dans l'ennui de sa solitude, et de lui annoncer que Dionysos Lysios viendra bientôt lui-même dissiper sa tristesse".
B. Pitho et Himeros. "Une femme dont la coiffure rappelle le bonnet des nourrices et des femmes de service, et dont le costume lourd et presque matronal s'accorde avec une pareille condition, vient d'arriver chez un éphèbe ailé qu'on ne doit nullement confondre avec ces enfants ailés qui, sur tant de monumens de l'art, jouent autour d'Aphrodite, leur mère." La femme : un vase dans la main droite (lecythus ou alabastron s'il avait embouchure étroite). "Par la manière dont elle le tient, on voit clairement qu'elle veut le faire remplir du liquide qui découle d'une embouchure carrée, indice certain d'une source." Objet tenu par l'éphèbe ailé : espèce de bâton ou de barre de métal surmontée d'un anneau. Cet ustensile représente une clef ou écrou mobile; l'éphèbe s'en sert pour ouvrir la source. A propos du vase tenu par la femme : "on ne peut méconnaître le lecythus dans le vase en question. L'objection d'une embouchure plus large à la place d'une ouverture étroite n'est guère admissible, parce que le jet du liquide, quel qu'il soit, tombant d'une certaine hauteur, et à distance, n'aurait pu s'introduire avec facilité dans le corps du vase par un orifice aussi étroit que celui des lecythus ordinaires. le lecythus ou l'alabastron n'ayant chez les Grecs d'autre destination que celle de contenir de l'huile ou autres parfums, il s'ensuit qu'il faut bien lui attribuer ici le même emploi, et supposer, par conséquent, que la source même contient une matière onctueuse et probablement odoriférante qu'il nous est, au reste, impossible de déterminer." Pitho, la Persuasion, vient, dans sa qualité d'une des Grâces, chercher des parfums pour la toilette de sa maîtresse Aphrodite, chez Himeros, le génie de la Volupté, qui en est le dispensateur, et d'après cette peinture, le gardien de la source aromatique.
Pages de texte : p. 65 et 66-68
Autres indications : A. Hydrisque, à figures rouges sur fond noir. Hauteur : 6 pouces; largeur : 5 pouces 4 lignes. Une couronne de myrte décore le col.
B. Hydrie corinthienne à figures rouges sur fond noir; trouvée dans un tombeau à Nola; hauteur 8 pouces; largeur 9 pouces 10 lignes. Inscriptions : PEITHO, IMEROS
Bibliographies / archives
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
Source de la planche étudiée
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)