Lot de deux Paysages avec scènes de bataille
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Lot de deux Paysages avec scènes de bataille
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
3511-3512
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
145-146
Commentaire Cote / numéro :
Numéros du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
320-321
Commentaire Cote / numéro :
Numéros du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 30 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement :
Description du numéro 145 dans le catalogue de 1845 :
Sur le penchant d'un coteau élégamment boisé et dans toute l'étendue de la vallée qu'il domine, deux nombreux corps de cavalerie en sont venus aux mains. Ni l'espace, ni les armes ne manquent à leur fureur ; les combattants se poursuivent, se chargent, fuient, se rapprochent, se quittent individuellement ou par groupe, de toute la vitesse de leurs chevaux, et, la carabine, le sabre, le pistolet promènent alternativement la mort dans tous les rangs ; les chevaux mèmes semblent rivaliser d'ardeur avec les combattants ? Cette scène de carnage, dont les nombreuses victimes couvrent la terre de tous côtés, présente un douloureux contraste avec le riant aspect du paysage et le calme qui règne dans la nature.
Description du numéro 146 dans le catalogue de 1845 :
Au détour d'un chemin creux, sur le revers d'une petite éminence sablonneuse que couronne un jeune taillis, un détachement de cavalerie vient d'être attaqué à l'improviste. Le premier choc a été fatal à ceux qui composaient l'avant-garde ; deux d'entr'eux sont déjà étendus morts sur la place, deux autres, frappés presque en même temps, chancèlent et tombent à leur tour ; le gros du détachement s'élance à toute bride vers le coteau voisin et cherche ainsi, par une fuite précipitée, à se soustraire à la fureur des ennemis qui le poursuivent (1).
Dans ces six petites compositions de Vander Meulen, ainsi que dans les quatre qui les précèdent, on ne sait ce qu'on doit le plus admirer, ou de la facilité de la touche, aussi spirituelle que celle de Téniers, ou de la beauté de la couleur, suave et brillante à l'égal de celle de Rubens. Partout on trouve les plans bien disposés, les terrasses d'une belle forme, les arbres légers, les lointains fuyants et enveloppés d'une vapeur aérienne qui s'harmonise, on ne peut mieux, avec l'air répandu dans les ciels qui, à leur tour, sont toujours lumineux et d'une grande transparence. Rien ici ne sent la convention ; les groupes, d'un naturel parfait, sont heureusement contrastés ; les figures agissent, elles sont dans un mouvement continuel, on devine les divers sentiments qui les animent ; les chevaux, souples et dociles sous la main qui les guide, obéissent à la volonté des combattants, s'enflamment de leur ardeur, rivalisent, en quelque sorte, de courage avec eux. On croit entendre le bruit des armes, le choc des masses ; on se surprend à écouter si l'air ne retentit pas des cris lamentables des vaincus, ou des chants de triomphe des vainqueurs. Enfin, dans chacun de ces tableaux, l'ordonnance générale est si bien entendue, qu'on se fait même illusion sur le nombre des figures qui paraît beaucoup plus considérable qu'il n'est réellement ; l'action est si animée, elle fait éprouver une impression si forte et si vraie qu'on partage, pour ainsi dire, l'enthousiasme des combattants, qu'on se croit transporté avec eux à travers la mêlée.
(1) Nous pensons que les six derniers tableaux proviennent du cabinet Destouches ; toutefois, la description qu en fait Le Brun dans son catalogue est tellement vague, qu il ne nous est pas permis de l'affirmer.
Sur le penchant d'un coteau élégamment boisé et dans toute l'étendue de la vallée qu'il domine, deux nombreux corps de cavalerie en sont venus aux mains. Ni l'espace, ni les armes ne manquent à leur fureur ; les combattants se poursuivent, se chargent, fuient, se rapprochent, se quittent individuellement ou par groupe, de toute la vitesse de leurs chevaux, et, la carabine, le sabre, le pistolet promènent alternativement la mort dans tous les rangs ; les chevaux mèmes semblent rivaliser d'ardeur avec les combattants ? Cette scène de carnage, dont les nombreuses victimes couvrent la terre de tous côtés, présente un douloureux contraste avec le riant aspect du paysage et le calme qui règne dans la nature.
Description du numéro 146 dans le catalogue de 1845 :
Au détour d'un chemin creux, sur le revers d'une petite éminence sablonneuse que couronne un jeune taillis, un détachement de cavalerie vient d'être attaqué à l'improviste. Le premier choc a été fatal à ceux qui composaient l'avant-garde ; deux d'entr'eux sont déjà étendus morts sur la place, deux autres, frappés presque en même temps, chancèlent et tombent à leur tour ; le gros du détachement s'élance à toute bride vers le coteau voisin et cherche ainsi, par une fuite précipitée, à se soustraire à la fureur des ennemis qui le poursuivent (1).
Dans ces six petites compositions de Vander Meulen, ainsi que dans les quatre qui les précèdent, on ne sait ce qu'on doit le plus admirer, ou de la facilité de la touche, aussi spirituelle que celle de Téniers, ou de la beauté de la couleur, suave et brillante à l'égal de celle de Rubens. Partout on trouve les plans bien disposés, les terrasses d'une belle forme, les arbres légers, les lointains fuyants et enveloppés d'une vapeur aérienne qui s'harmonise, on ne peut mieux, avec l'air répandu dans les ciels qui, à leur tour, sont toujours lumineux et d'une grande transparence. Rien ici ne sent la convention ; les groupes, d'un naturel parfait, sont heureusement contrastés ; les figures agissent, elles sont dans un mouvement continuel, on devine les divers sentiments qui les animent ; les chevaux, souples et dociles sous la main qui les guide, obéissent à la volonté des combattants, s'enflamment de leur ardeur, rivalisent, en quelque sorte, de courage avec eux. On croit entendre le bruit des armes, le choc des masses ; on se surprend à écouter si l'air ne retentit pas des cris lamentables des vaincus, ou des chants de triomphe des vainqueurs. Enfin, dans chacun de ces tableaux, l'ordonnance générale est si bien entendue, qu'on se fait même illusion sur le nombre des figures qui paraît beaucoup plus considérable qu'il n'est réellement ; l'action est si animée, elle fait éprouver une impression si forte et si vraie qu'on partage, pour ainsi dire, l'enthousiasme des combattants, qu'on se croit transporté avec eux à travers la mêlée.
(1) Nous pensons que les six derniers tableaux proviennent du cabinet Destouches ; toutefois, la description qu en fait Le Brun dans son catalogue est tellement vague, qu il ne nous est pas permis de l'affirmer.
Evénement :
Description dans le catalogue de 1841 :
On y voit une bataille.
On y voit une bataille.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 238 v. n° 3511. n° 3512. Quadri Due in tavola alti pollici sette, larghi pollici nove rappresentanti Paese con Battaglie Scudi Trenta 30
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
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Personne / personne
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