La Mort d'Abel
Pas d'illustration
Titres
Titre :
La Mort d'Abel
Localisations
Commentaire Lieu de conservation :
La localisation actuelle du tableau n'est pas connue.
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
3101
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
88
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Commentaire Rôle :
Le catalogue de vente de 1845 précise que le tableau est signé
Type de date :
Date de création :
1613
- Le catalogue de vente de 1845 précise que le tableau est daté
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 150 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Auprès des autels sur lesquels les deux frères avaient présenté leurs offrandes au Seigneur, git inanimé le corps d'Abel. Adam est agenouillé en proie aux plus déchirantes pensées ; Ève et une de ses filles sont saisies d'effroi, de surprise, et accablées par la douleur ; la plus jeune s'adresse au ciel et semble implorer la Divinité. Dans l'éloignement on aperçoit Caïn qui fuit épouvanté.
Cette composition est d'un grand effet qu'elle doit autant à la vérité du coloris qu'à la sagesse de l'ordonnance. Ce groupe de quatre figures présente le calme et la sévérité qui convenaient au sujet ; le lieu de la scène transporte bien la pensée dans un site idéal et poétique. Enfin, ce ciel chargé de nuages imprime parfaitement l'image de la juste colère de l'Éternel, et ce rayon lumineux qui semble poursuivre Caïn, n'est-ce pas la voix du Très-Haut maudissant le premier criminel ?
Ce tableau serait bien le fait d'un musée qui ne posséderait pas de Goltzius. Il porte le monogramme du maître et la date de 1613.
Auprès des autels sur lesquels les deux frères avaient présenté leurs offrandes au Seigneur, git inanimé le corps d'Abel. Adam est agenouillé en proie aux plus déchirantes pensées ; Ève et une de ses filles sont saisies d'effroi, de surprise, et accablées par la douleur ; la plus jeune s'adresse au ciel et semble implorer la Divinité. Dans l'éloignement on aperçoit Caïn qui fuit épouvanté.
Cette composition est d'un grand effet qu'elle doit autant à la vérité du coloris qu'à la sagesse de l'ordonnance. Ce groupe de quatre figures présente le calme et la sévérité qui convenaient au sujet ; le lieu de la scène transporte bien la pensée dans un site idéal et poétique. Enfin, ce ciel chargé de nuages imprime parfaitement l'image de la juste colère de l'Éternel, et ce rayon lumineux qui semble poursuivre Caïn, n'est-ce pas la voix du Très-Haut maudissant le premier criminel ?
Ce tableau serait bien le fait d'un musée qui ne posséderait pas de Goltzius. Il porte le monogramme du maître et la date de 1613.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Figures un peu moins grandes que nature par Henri Goltz.
Figures un peu moins grandes que nature par Henri Goltz.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 198. n° 3101. Quadro in tela alto piedi cinque, e tre quarti, largo piedi sei, e mezzo rappresentante la Morte di Abele di Enrico Golsio Scudi Cento Cinquanta 150
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)