Méléagre et Atalante
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Méléagre et Atalante
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
12147
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
368
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
1271
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Acheté chez Gueilac en septembre 1800 avec d'autres oeuvres pour un total de 6520 francs ; coll. du cardinal Fesch ; estimé à 150 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, Rome, 1845 ; vendu 31 écus romains.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Méléagre et Atalante qui s’étaient également signalés en combattant le sanglier de Calydon, se retrouvent au milieu d’une forêt, et se précipitent dans les bras l’un de l’autre, cédant ainsi au doux sentiment qui les entraîne, et que des liens sacrés doivent resserrer un jour. Tous deux sont revêtus de riches et élégants costumes de chasse. Méléagre a sa lance à la main, sa tête est couverte d’un casque surmonté d’un panache rouge. L’écuyer qui retient le cheval du prince, ne pouvant maîtriser l’ardeur de l’animal qui se câbre, est aussitôt secouru par un cavalier monté sur un cheval blanc. Plus à droite, un piqueur vêtu de rouge, et sa pique à la main, s’occupe à coupler quatre chiens. Atalante est accompagnée de trois de ses femmes, dont l’une porte sa lance et l’autre son cor de chasse. Toutes ces figures se détachent sur une forêt agréablement plantée d’arbres très variés et espacés dans un certain endroit de manière à produire une échappée de vue qui laisse découvrir un pays terminé par des montagnes.
Cette production, l’une des plus gracieuses du maître, est peinte avec une étonnante facilité. Les têtes, surtout celles des femmes, sont d’une grande beauté, et d’un style qui semble donner un démenti à ceux qui font un reproche à Lebrun d’avoir négligé l’étude de l’antique ; le dessin, quoique dans des proportions un peu courtes, est correct et ne manque pas d’un certain caractère ; la composition bien pensée, comme toutes celles du maître, ce présente sous un aspect plein de magnificence.
Méléagre et Atalante qui s’étaient également signalés en combattant le sanglier de Calydon, se retrouvent au milieu d’une forêt, et se précipitent dans les bras l’un de l’autre, cédant ainsi au doux sentiment qui les entraîne, et que des liens sacrés doivent resserrer un jour. Tous deux sont revêtus de riches et élégants costumes de chasse. Méléagre a sa lance à la main, sa tête est couverte d’un casque surmonté d’un panache rouge. L’écuyer qui retient le cheval du prince, ne pouvant maîtriser l’ardeur de l’animal qui se câbre, est aussitôt secouru par un cavalier monté sur un cheval blanc. Plus à droite, un piqueur vêtu de rouge, et sa pique à la main, s’occupe à coupler quatre chiens. Atalante est accompagnée de trois de ses femmes, dont l’une porte sa lance et l’autre son cor de chasse. Toutes ces figures se détachent sur une forêt agréablement plantée d’arbres très variés et espacés dans un certain endroit de manière à produire une échappée de vue qui laisse découvrir un pays terminé par des montagnes.
Cette production, l’une des plus gracieuses du maître, est peinte avec une étonnante facilité. Les têtes, surtout celles des femmes, sont d’une grande beauté, et d’un style qui semble donner un démenti à ceux qui font un reproche à Lebrun d’avoir négligé l’étude de l’antique ; le dessin, quoique dans des proportions un peu courtes, est correct et ne manque pas d’un certain caractère ; la composition bien pensée, comme toutes celles du maître, ce présente sous un aspect plein de magnificence.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Figures grandes comme nature. Peinture qui offre un ensemble remarquable d'effet brillant, et de correction de dessin, unis à une grande richesse d'imagination. Elle est de Lebrun.
Figures grandes comme nature. Peinture qui offre un ensemble remarquable d'effet brillant, et de correction de dessin, unis à une grande richesse d'imagination. Elle est de Lebrun.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 377 v. n° 12147. Quadro in tela alto piedi Otto, largo piedi dodici rappresentante Figure con Cavalli, e Cani, di Lebrun Scudi Centocinquanta 150
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)