Daru, Pierre
Pas d'illustration
Naissance et mort
Date de naissance :
12 janvier 1767
Lieu de naissance :
Commentaire Naissance :
1767-01-12
Professions / activités
Type de profession / activité :
Commentaire Professions / activités :
Il fut commissaire des guerres ; porté sur la liste des suspects pendant la campagne de 1792, arrêté comme tel, il fut incarcéré pendant dix mois à Rennes et Orléans et libéré au 9 thermidor. Membre du Tribunat en 1802, intendant général de la Grande Armée, ministre d’État en 1811, directeur de l'administration de la Guerre en 1813, il fut nommé pair de France en 1819 ; il avait été conseiller d’État sous l'Empire.
Poète didactique, latiniste, traducteur en vers, historien, il fut nommé dans la deuxième classe le 26 mars 1806 en remplacement de Collin d'Harleville, et reçu par Antoine-Vincent Arnault le 13 août suivant. Il répondit aux discours de réception de Saint-Ange, Montmorency et Royer-Collard. Souvent absent de l'Académie à cause de ses fonctions d'intendant général de la Grande Armée. Sur la demande de l'Empereur, à la deuxième classe Daru fut chargé de faire un rapport, remarquable, sur le Génie du Christianisme, qui avait eu un grand succès et n'avait pas été désigné par l'Institut pour avoir un des prix décennaux. Il fit en outre de nombreux rapports et discours académiques.
Exilé à Bourges pendant la deuxième restauration ; a écrit Histoire de la République de Venise et Histoire de Bretagne. Les prix de vertu furent rétablis en 1819 et inaugurés par Daru qui en fit le premier rapport annuel ; son poème sur l'astronomie le fit admettre le 27 octobre 1828 comme membre libre à l'Académie des Sciences. Il a laissé en manuscrit un Essai sur le théâtre Espagnol. C'est en prison qu'il traduisit Horace.
« Daru, traducteur d'Horace, a montré dans cette difficile entreprise un goût, un esprit inflexible, une étude approfondie des ressources de notre versification. » (Chénier)
Il était, dit Sainte-Beuve « un centre et un bien » pour tout un groupe de littérateurs : Collin d'Harleville, Andrieux, Picard, Dual, Roger, Campenon, Lémontey, etc., ils se réunissaient dans ses « déjeuners dominicaux », dont on a tant parlé et médit. Ce n'était d'abord qu'une réunion d'amis à peu près intimes, déjeunant tantôt chez l'un tantôt chez l'autre, et se lisant leurs ouvrages entre eux, non pour être loués, mais pour recevoir des critiques et des conseils. La société se gâta bientôt en s'étendant. Alexandre Dual s'en est plaint assez amèrement dans la Notice qu'il a mise en tête de la Jeunesse de Henri IV. » (Sainte-Beuve).
« Son nom est lié aux souvenirs les plus honorables de la littérature de son temps, comme il l'est au plus grands événements de notre histoire. » (Sainte-Beuve). Trois Causeries de Sainte-Beuve. Notice de Viennet.
Poète didactique, latiniste, traducteur en vers, historien, il fut nommé dans la deuxième classe le 26 mars 1806 en remplacement de Collin d'Harleville, et reçu par Antoine-Vincent Arnault le 13 août suivant. Il répondit aux discours de réception de Saint-Ange, Montmorency et Royer-Collard. Souvent absent de l'Académie à cause de ses fonctions d'intendant général de la Grande Armée. Sur la demande de l'Empereur, à la deuxième classe Daru fut chargé de faire un rapport, remarquable, sur le Génie du Christianisme, qui avait eu un grand succès et n'avait pas été désigné par l'Institut pour avoir un des prix décennaux. Il fit en outre de nombreux rapports et discours académiques.
Exilé à Bourges pendant la deuxième restauration ; a écrit Histoire de la République de Venise et Histoire de Bretagne. Les prix de vertu furent rétablis en 1819 et inaugurés par Daru qui en fit le premier rapport annuel ; son poème sur l'astronomie le fit admettre le 27 octobre 1828 comme membre libre à l'Académie des Sciences. Il a laissé en manuscrit un Essai sur le théâtre Espagnol. C'est en prison qu'il traduisit Horace.
« Daru, traducteur d'Horace, a montré dans cette difficile entreprise un goût, un esprit inflexible, une étude approfondie des ressources de notre versification. » (Chénier)
Il était, dit Sainte-Beuve « un centre et un bien » pour tout un groupe de littérateurs : Collin d'Harleville, Andrieux, Picard, Dual, Roger, Campenon, Lémontey, etc., ils se réunissaient dans ses « déjeuners dominicaux », dont on a tant parlé et médit. Ce n'était d'abord qu'une réunion d'amis à peu près intimes, déjeunant tantôt chez l'un tantôt chez l'autre, et se lisant leurs ouvrages entre eux, non pour être loués, mais pour recevoir des critiques et des conseils. La société se gâta bientôt en s'étendant. Alexandre Dual s'en est plaint assez amèrement dans la Notice qu'il a mise en tête de la Jeunesse de Henri IV. » (Sainte-Beuve).
« Son nom est lié aux souvenirs les plus honorables de la littérature de son temps, comme il l'est au plus grands événements de notre histoire. » (Sainte-Beuve). Trois Causeries de Sainte-Beuve. Notice de Viennet.
Bibliographies / archives
Sources en ligne
Organisme :
Référence de notice :
12409920
Date de consultation :
16/06/2011
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Référence de notice :
33209928
Date de consultation :
12/05/2017
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source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)