Massoul, Félix
Pas d'illustration
Naissance et mort
Date de naissance :
1869
Lieu de naissance :
Date de mort :
1942
Lieu de mort :
Adresses
Date de l'adresse :
Avant
31 décembre 1928
Adresse :
100, Grande-Rue
Code postal :
94700
Ville :
Commentaire Ville :
Dates exactes inconnues : début d'occupation avant le 31 décembre 1928
(source : Bulletin de la Société des amis de la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie de l'Université de Paris. 1er semestre 1929, n° 1)
(source : Bulletin de la Société des amis de la Bibliothèque d'Art et d'Archéologie de l'Université de Paris. 1er semestre 1929, n° 1)
Professions / activités
Commentaire Professions / activités :
Peintre formé à l’École nationale des arts décoratifs, Félix Massoul étudie les céramiques exposées dans les musées et réalise ses premiers essais en 1895.
Avec la collaboration constante de sa femme Madeleine, il retrouve les techniques des faïences hispano-mauresques à reflets métalliques, fait des recherches sur certains émaux mats à l’apparence de marbres jaspés. Il s’intéresse également aux poteries gallo-romaines, aux vases grecs et aux porcelaines tendres du XVIIIe siècle, avec une attention particulière pour les céramiques égyptiennes. Il reconstitue la pâte sableuse employée par les potiers égyptiens et parvient à reproduire leurs émaux, leur bleu
« mâle » foncé à base d’oxyde de cobalt et leur bleu
« femelle » plus clair obtenu avec l’oxyde de cuivre. En 1913, une mission en Égypte lui permet de compléter ses observations sur les techniques antiques. Il en profite pour étudier les céramiques orientales de la Perse et de l’Égypte musulmane.
Félix Massoul installe son premier four à Alfortville en 1900, puis déménage en 1931 à Maisons-Alfort. Il participe régulièrement aux Salons et plus particulièrement au Salon d’automne, où il présente des céramiques à la pâte siliceuse et rugueuse aux émaux bleu ou vert intense. Les formes sont variées mais simples, le plus souvent sans décor. La pâte siliceuse se prête difficilement au travail de tournage qu’il effectue sur un tour au pied qui lui permet un travail plus « sensible ». Il expose au Grand Dépôt, parfois sous l’appellation «Aux ateliers d’art Legedé », dans les années 1930.
Dans leur travail de céramistes, sa femme et lui recherchent la luminosité en s’inspirant des couleurs vibrantes des verrières des cathédrales, des émaux limousins ou des céramiques orientales : « Magnifier la couleur est pour nous le rôle le plus important
des arts du feu. [...] Un décor rythmé sur une forme simple avec une belle harmonie de couleurs, tel est l’idéal en céramique que nous avons cherché à réaliser ».Tous deux rédigent des études, des conférences et des publications archéologiques sur les céramiques anciennes.
(source : catalogue Céramiques XXe siècle, musée des arts décoratifs 2006)
Avec la collaboration constante de sa femme Madeleine, il retrouve les techniques des faïences hispano-mauresques à reflets métalliques, fait des recherches sur certains émaux mats à l’apparence de marbres jaspés. Il s’intéresse également aux poteries gallo-romaines, aux vases grecs et aux porcelaines tendres du XVIIIe siècle, avec une attention particulière pour les céramiques égyptiennes. Il reconstitue la pâte sableuse employée par les potiers égyptiens et parvient à reproduire leurs émaux, leur bleu
« mâle » foncé à base d’oxyde de cobalt et leur bleu
« femelle » plus clair obtenu avec l’oxyde de cuivre. En 1913, une mission en Égypte lui permet de compléter ses observations sur les techniques antiques. Il en profite pour étudier les céramiques orientales de la Perse et de l’Égypte musulmane.
Félix Massoul installe son premier four à Alfortville en 1900, puis déménage en 1931 à Maisons-Alfort. Il participe régulièrement aux Salons et plus particulièrement au Salon d’automne, où il présente des céramiques à la pâte siliceuse et rugueuse aux émaux bleu ou vert intense. Les formes sont variées mais simples, le plus souvent sans décor. La pâte siliceuse se prête difficilement au travail de tournage qu’il effectue sur un tour au pied qui lui permet un travail plus « sensible ». Il expose au Grand Dépôt, parfois sous l’appellation «Aux ateliers d’art Legedé », dans les années 1930.
Dans leur travail de céramistes, sa femme et lui recherchent la luminosité en s’inspirant des couleurs vibrantes des verrières des cathédrales, des émaux limousins ou des céramiques orientales : « Magnifier la couleur est pour nous le rôle le plus important
des arts du feu. [...] Un décor rythmé sur une forme simple avec une belle harmonie de couleurs, tel est l’idéal en céramique que nous avons cherché à réaliser ».Tous deux rédigent des études, des conférences et des publications archéologiques sur les céramiques anciennes.
(source : catalogue Céramiques XXe siècle, musée des arts décoratifs 2006)
Bibliographies / archives
Type de référence :
Référence :
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)