Titres
Titre :
Le Repos de Diane
Commentaires généraux
Commentaire général :
L'inventaire après décès mentionne une Bacchanale.
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
PDUT00946
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
2719
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Commentaire Créations / exécutions :
Il existe d'autres versions de ce thème par Jordaens, notamment le tableau du Louvre, plus grand mais avec moins de personnages (R.F. 1982-11, 203x254 cm).
Historiques de collection
Collection :
Anvers, collection Van Schorel, seigneur de Wilryck et bourgmestre d’Anvers, premier directeur de l'académie royale de la ville d'Anvers ; sa vente, 7 juin 1774, n°41 (580 florins) ; collection Jean-Baptiste Pierre Le Brun, Paris ; vente « Lebrun et autres marchands », Paris, Hôtel de Bullion, 15 décembre 1780, n°46 (3000 livres), adjugé au marchand Dubois et sans doute revendu le même jour au président Haudry (3048 livres) ; Orléans, sa collection ; acquis par le marchand Henry ; acheté auprès de celui-ci par le cardinal Fesch vers 1801 ; estimé à 250 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; le catalogue de 1845 précise que le tableau faisait autrefois partie de la collection du président François Pascal Haudry (Audry) à Orléans ; s'il est absent de la vente de celui-ci en 1800, il est bien présenté comme appartenant à Haudry dans la Galerie des Peintres flamands, hollandais et allemands de Jean Baptiste Pierre Le Brun, 1792, t. I, p. 33, où figure une gravure par Dambrun dont la lettre mentionne qu'il appartenait à ce même Le Brun ; ce même tableau avait auparavant fait l'objet d'une première gravure à l'eau forte, par Andries Cornelis Lens (1739-1822) dont la lettre précisait qu'il appartenait à Van Schorel à Anvers ; Rome, vente Fesch, 1845 ; collection Dutuit ; legs Dutuit à la Ville de Paris, 1902.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Après les fatigues d'une chasse dont le produit est très abondant, Diane, suivie de ses nymphes, est venue chercher le frais et se reposer au bord d'un ruisseau. Pour garantir la déesse des ardeurs du soleil, on a disposé sur des branches une draperie de velours amarante. Sylvain vient lui offrir une corbeille de fruits ; trois faunes accompagnent le dieu des forêts : l'un, tout jeune encore, chante ses louanges en faisant résonner un tambour de basque, le second joue de la flûte, le troisième étreint une suivante de la déesse qu'il veut embrasser. Parmi les nymphes, quelques-unes sont assises, d'autres se tiennent debout ; l'une est cachée sur le gazon, une autre enfin reprend ses vêtements suspendus à une branche : deux chiens de chasse se mêlent à ce groupe. Un sanglier, un cerf et d'autres animaux morts gisent à terre avec des carquois et des cors de chasse ; un lièvre et deux gros oiseaux sont accrochés à une branche.
Tout respire, tout est animé dans cette composition qu'on ne saurait se lasser admirer ! l'effet surtout est plein d'attraits ; il est produit par la lumière du soleil qui, en éclairant vivement une partie des figures, laisse les autres dans une demi-teinte ménagée : il résulte aussi des dispositions de la draperie amarante dont la couleur pourprée renvoie des reflets dorés d'une magie extraordinaire Mais, tout habile que soit cet artifice, tout astucieux, si nous osons le dire, que soit l'art avec lequel Jordaens fait ici jouer la lumière, il fallait encore, pour rendre cet effet, posséder la vigueur et la transparence de son brillant coloris. Admirons encore ces chairs ; certainement on ne saurait les mieux peindre, car elles palpitent, et la fraîcheur de leurs teintes est tout-à-fait digne de Rubens. Enfin, il n'est pas jusqu'aux animaux, jusqu'aux fruits qui ne soient d'une vérité surprenante et de la plus belle exécution. Tout sera dit assurément, si nous affirmons que Jordaens n'a rien créé de plus parfait.
On trouvera la gravure de ce tableau dans l'œuvre de Le Brun, tome I, page 32 ; il faisait alors partie de la collection de choix du président Audry à Orléans.
Après les fatigues d'une chasse dont le produit est très abondant, Diane, suivie de ses nymphes, est venue chercher le frais et se reposer au bord d'un ruisseau. Pour garantir la déesse des ardeurs du soleil, on a disposé sur des branches une draperie de velours amarante. Sylvain vient lui offrir une corbeille de fruits ; trois faunes accompagnent le dieu des forêts : l'un, tout jeune encore, chante ses louanges en faisant résonner un tambour de basque, le second joue de la flûte, le troisième étreint une suivante de la déesse qu'il veut embrasser. Parmi les nymphes, quelques-unes sont assises, d'autres se tiennent debout ; l'une est cachée sur le gazon, une autre enfin reprend ses vêtements suspendus à une branche : deux chiens de chasse se mêlent à ce groupe. Un sanglier, un cerf et d'autres animaux morts gisent à terre avec des carquois et des cors de chasse ; un lièvre et deux gros oiseaux sont accrochés à une branche.
Tout respire, tout est animé dans cette composition qu'on ne saurait se lasser admirer ! l'effet surtout est plein d'attraits ; il est produit par la lumière du soleil qui, en éclairant vivement une partie des figures, laisse les autres dans une demi-teinte ménagée : il résulte aussi des dispositions de la draperie amarante dont la couleur pourprée renvoie des reflets dorés d'une magie extraordinaire Mais, tout habile que soit cet artifice, tout astucieux, si nous osons le dire, que soit l'art avec lequel Jordaens fait ici jouer la lumière, il fallait encore, pour rendre cet effet, posséder la vigueur et la transparence de son brillant coloris. Admirons encore ces chairs ; certainement on ne saurait les mieux peindre, car elles palpitent, et la fraîcheur de leurs teintes est tout-à-fait digne de Rubens. Enfin, il n'est pas jusqu'aux animaux, jusqu'aux fruits qui ne soient d'une vérité surprenante et de la plus belle exécution. Tout sera dit assurément, si nous affirmons que Jordaens n'a rien créé de plus parfait.
On trouvera la gravure de ce tableau dans l'œuvre de Le Brun, tome I, page 32 ; il faisait alors partie de la collection de choix du président Audry à Orléans.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Petites figures, attribuées à la même école. [Celle de Rubens]
Petites figures, attribuées à la même école. [Celle de Rubens]
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
t. I, p. 33, rep.
Commentaire Bibliographies / archives :
cat. III-10, p. 207
Commentaire Bibliographies / archives :
cat. 496
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)