Skip to main content

La trame foncière comme structure organisatrice de la mise en forme du paysage. Tome 1

Statut
Publiée
Contributeur
Frémaux, Céline
Dernière modification
02/12/2021 05:08 (il y a environ 3 ans)
Type d'oeuvre
Titres
Type de titre : 
Titre : 
La trame foncière comme structure organisatrice de la mise en forme du paysage. Tome 1
Type de titre : 
Titre : 
But et méthode de la recherche. Rapport défintif
Localisations
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
URB. 378 (1)
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
[ss n°]
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif : 
Sans pagination. Rapport illustré (schémas, cartes et plans en n. et bl.)
Dimensions
Largeur : 
21
Longueur : 
29,5
Unité de mesure : 
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Historiques de collection
Evénement : 
CERA ; Tampon "Institut de l'environnement"
Contenus Ouvrage
Note sur l'impression : 
[s. n.]
Contenu de l'ouvrage : 
Les trois volumes qui composent l'ouvrage sont le rapport définitif d'une étude de reconnaissance effectuée en 1975-1976 par Annick Jaouen, géographe et urbaniste, Pierre Checcaglini, architecte et urbaniste de l'Etat et Gérald Hanning, urbaniste, responsable de la recherche. Cette étude a été un développement d'observations faites en 1963 par J. Coignet et B. Warnier alors architectes et urbanistes de l'IAURP et Gérald Hanning, alors chef de service des études générales de l'AFTRP.

Le rapport se compose des parties suivantes:

1. But et méthode de la recherche
2. Grands traits descripteurs de la Région Parisienne
3. Trame foncière et paysage rural
4. Trame foncière et paysage urbanisé
5. Condition juridique d'évolution des paysages
6. Ouverture du champ d'observation
7. Premiers résultats et perspectives de recherche
8. Documents bibliographiques et iconographiques

Partant du constat du changement rapide du paysage et des effets préoccupants que cela entraîne sur la qualité du cadre de vie, les auteurs s'interrogent sur la logique de l'organisation spatiele des objets qui constituent le paysage.
Ils remarquent que la cohérence donnée par le paysage des campagnes et des agglomérations tient à une configuration réglée par un système géométrique commun: celui du parcellaire agraire, lui-même conditionné par les formes du relief géographique.
Par de nombreux plans et cartes sur lesquels l'orientation des implantations est souligné, les auteurs démontrent que même à Paris, le cadre naturel a guidé l'expansion urbaine, qui s'est ajustée elle-même à la trame agraire par apports successifs. Dans le cas de certains grands ensembles, les directions principales du parcellaire foncier préexistant ont été respectées: le tracé académique intègre à la fois le tracé volontaire et le réseau des chemins ruraux. En cela la trame foncière constitue un dispositif intégrateur de l'échelle locale à l'échelle urbaine.
Par contre, de nouveaux dispositifs existent, dans lesquels le tracé et l'implantation obéissent à des contraintes techniques spécifiques. Il génèrent des ordres géométriques différents, transgressent les obstacles topographiques et créent une nouvelle échelle espace-temps.
La conclusion de l'ouvrage émet une hypothèse intéressante à un moment où l'on introduit massivement des éléments nouveaux dans le milieu constitué: si on tient compte du fait que le système perspectif du paysage est perçu par des populations dont les civilisations ont à la fois créé et pratiqué ces dispositifs spatiaux, on peut penser qu'actuellement encore la perception ressort à un conditionnement culturel. La sensation de satisfaction ou d'insatisfaction, d'harmonie ou de disharmonie pourraient en partie s'expliquer par le fait de la cohérence ou non entre un ordre existant et le milieu que l'on produit.
Langue : 
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Provenance : programme Ecrits d'architectes