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Bernt, Erich

Statut
Publiée
Contributeur
efurtwangler
Dernière modification
07/06/2022 12:52 (il y a plus de 2 ans)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Bernt
Prénom : 
Erich
Sexe : 
Nationalité : 
Naissance et mort
Date de naissance : 
3 novembre 1891
Lieu de naissance : 
Adresses
Type d'adresse : 
Date de l'adresse : 
1933
Adresse : 

115, rue de la Tour

Code postal : 
75016
Ville : 
Date de l'adresse : 
Vers novembre 1943 - Vers novembre 1944
Date de l'adresse : 
juillet 1943 / octobre 1943
Ville : 
Professions / activités
Type de profession / activité : 
Lieu institution : 
Date d'activité : 
avril 1927 - juillet 1943
Commentaire Professions / activités : 

Bernt était à la tête de la succursale parisienne de la société de transport berlinoise Gustav Knauer.

Biographie
Commentaire biographique : 


Erich Bernt quitta Berlin où il travaillait pour l'entreprise Knauer, pour se rendre à Paris en 1927, afin d'y diriger la succursale nouvellement créée de la société de transport. Il occupa officiellement ce poste jusqu'en juillet 1943. Après la Libération, l'entreprise fut confisquée comme bien ennemi ; le 21 février 1950, Bernt reçut cependant l'autorisation de la transformer en société de gestion libre. En 1944, il fut soupçonné par la Préfecture de police d'avoir contribué aux pillages des appartements juifs. La Sûreté nationale le décrit comme un espion allemand en 1933. On ne sait de façon certaine pourquoi Bernt cessa de gérer la succursale à partir de juillet 1943. Il prétendit être menacé par la Gestapo. De juillet à début octobre 1943, Bernt séjourna avec sa femme et sa fille à Tarascon et à Aix-les-bains, puis il vit pendant un an dans une luxueuse villa à Villennes-sur-Seine (Seine-et-Oise). Il fréquentait la succursale parisienne de Gustav Knauer et le Café de la Paix, place de l'Opéra, avec des officiers allemands, sans donner l'impression de devoir se cacher. De nationalité française, sa maîtresse Berthe Tugend était employée comme secrétaire par Gustav Knauer depuis 1930. Après-guerre, il reçut fréquemment la visite de représentants du corps diplomatique, fut en contact avec diverses organisations allemandes (l'Entraide allemande, le Tourisme allemand), et reçut de nombreux visiteurs quotidiennement à l'agence.



Erich Bernt war 1927 von Berlin, wo er für Knauer tätig war, nach Paris gezogen, um die dort neu gegründete Niederlassung des Transportunternehmens zu leiten. Diesen Posten hatte er offiziell bis Juli 1943 inne. Nach der Libération wurde die Firma als Feindesbesitz beschlagnahmte. Am 21.02.1950 erhielt Bernt die Erlaubnis sie als freie Verwaltungsgesellschaft weiterzuführen. 1944 wurde Erich Benz bei der Polizeipräfektur bezichtigt, einer der „Spezialisten“ der Plünderung jüdischer Wohnungen gewesen zu sein. In den Archiven der Nationalen Sicherheit wird er 1933 als deutscher Spion bezeichnet. Aus unklaren Gründen setzte Bernt im Juli 1943 die Leitung der Niederlassung nicht fort. Er selbst gab an, er habe vor der Gestapo aus Paris fliehen müssen. Von Juli bis Anfang Oktober 1943 hielt Bernt sich mit Frau und Tochter in Tarascon und Aix-les-bains auf, anschließend wohnte er ein Jahr lang in einer luxuriösen Villa in Villennes-sur-Seine (Seine-et-Oise). Er hat regelmäßig die Pariser Niederlassung von Gustav Knauer frequentiert und war mehrfach im Café de la Paix, Place de l’Opéra, mit deutschen Offizieren, ohne den Eindruck zu machen, sich verstecken zu müssen. Seine jahrelange Geliebte französischer Nationalität, Berthe Tugend war seit 1930 als Sekretärin bei Gustav Knauer angestellt. Nach dem Krieg wurde er häufig von Vertretern des corps diplomatique besucht, war er mit verschiedenen deutschen Organisationen in Kontakt stünde (l’Entraide allemande, le Tourisme allemand) und würden in der Niederlassung Gustav Knauer täglich zahlreiche Besucher empfangen.

Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives : 

Le dossier contient un rapport détaillé, daté du 13 juillet 1954, sur Erich Bernt, le directeur de la succursale parisienne de la société de transport Gustav Knauer.

Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Technische Universität (Berlin) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)