Les nouvelles littéraires artistiques et scientifiques (1922-1958)

PERIODICITE
1922-1958 : hebdomadaire

TIRAGE
présent
1930-1935 : 3 francs par numéro, 150 francs pour un an

PRIX du numéro
France : 25 centimes (octobre 1922-septembre 1924) – 50 francs (1958)
étranger : 1,80 francs belges (1938) – 2 francs belges (1937)

PRIX de l’abonnement
France : 12 francs pour un an (1922-septembre 1924) - 1950 francs pour un an, 1050 francs pour six mois (1958)
étranger : 18 francs pour un an (1922-mars 1924) – 2 600 francs pour un an et 1 400 francs pour six mois (1958)

RELAIS DE DIFFUSION
France : Librairie Larousse, 13-17, rue Montparnasse, Paris 6 et tous les librairies, bureaux de Poste, kiosques
Etranger : non renseigné

LANGUE ETRANGERE
absente

NUMEROS PARUS
1634 (1922-1958)

HISTORIQUE
L'hebdomadaire Les Nouvelles littéraires artistiques et scientifiques avait été créé en octobre 1922 par Jacques Guenne et Maurice Martin du Gard. André Gillon de la Librairie Larousse avait pris en charge de l'édition de la revue. Sous le complément de titre Hebdomadaire d’information, de critique et de bibliographie, Les Nouvelles Littéraires artistiques et scientifiques se voulait un journal qui délivre les nouvelles des littératures française et étrangère, beaux-arts, cinéma, théâtre et de science aux lecteurs et aux librairies, avec un rythme plus accéléré que pour un mensuel.
Gilbert Charles avait été nommé rédacteur en chef au moment de la création du journal mais il céda sa place aussitôt à Frédéric Lefèvre en novembre 1922. Ce dernier menant une rubrique célèbre « Une heure avec... » dans laquelle il a publié la conversation avec des écrivains renommés de l'époque tels Paul Valéry, Thomas Mann et Gabriele d'Annunzio, dirigea le journal avec succès durant 27 ans jusqu'à sa mort en septembre 1949.
Les deux fondateurs de la revue créèrent en 1925 L'Art Vivant, un bimensuel annexé aux Nouvelles littéraires artistiques et scientifiques et qui était consacré aux beaux-arts. En 1930, Jacques Guenne quitta sa fonction de directeur pour se consacrer à la publication de L'Art Vivant. Le grand intérêt et l'ambition que Les Nouvelles littéraires artistiques et scientifiques avaient porté sur le théâtre et le cinéma, lui mena à créer en 1929, une rubrique spéciale dédiée au spectacle en dernière page de la revue. Elle garda également un lien étroit avec la littérature belge ; de ce fait, elle publia une fois par mois les nouvelles de la littérature belge à partir de l'année 1932 et elle diffusa ses numéros sur les réseaux belges.
Entre 1933 et 1935, la revue fut sous-titrée « Grand hebdomadaire intellectuel » puis à partir de 1936, elle fut appelée uniquement Les Nouvelles littéraires artistiques et scientifiques. Elle tenta quelques rénovations : la rubrique sur la mode fut créée et dirigée par Lysiane Sarah-Bernhardt entre 1936 et 1937, puis par Claude-Salvy de 1947 jusqu'à la fin de la publication de la revue. Elle s'intéressa également à faire des liens entre géographie et littérature, sujet sur lequel de nombreuses rubriques et concours furent organisés.
Après le numéro du 8 juin 1940, la revue fut interrompue jusqu’en avril 1945. L'Art Vivant fut également interrompue en 1939 et son interruption devait être définitive. Au moment de reprendre sa publication, Les Nouvelles Littéraires artistiques et scientifiques accueillirent une nouvelle équipe de direction et de gestion. André Gillon prit la suite de Maurice Martin du Gard qui avait été longtemps le directeur de la revue. En septembre 1949, Frédéric Lefèvre, l'un des membres initiaux de la revue et le rédacteur en chef depuis 1922 décéda et ce fut Georges Charensol, précédent secrétaire de la rédaction, qui lui succéda jusqu'en 1962.
Le titre de la revue devint Les Nouvelles littéraires en 1959 puis Les Nouvelles littéraires, des arts, des sciences et de la société en 1983. En 1983, la revue quitta la maison d'édition Larousse et fut publiée chez CITAREF. En 1984, le titre de la revue se transforma à nouveau ; L'Autre journal fut désormais publié tous les mois jusqu'à sa disparition définitive en 1993.

ACTIVITES COMPLEMENTAIRES
Une enquête :
« L’organisation du Ministère des Lettres », lancée le 18 novembre 1922, réponse non publiée.

Concours et jeux :
« Concours de mots croisés », lancés le 18 avril 1925, réponse publiée le 12 septembre 1925 (jury composé de : Tristan Bernard, André Gillon, Bernard Grasset, Maurice Martin du Gard, Edmée Favart, Jacques Guenne, André Maurois, Joseph Delteil, Jean Giraudoux)
« Concours de problèmes littéraires » (ouvrages publiés depuis la fin de la guerre, les livres ayant obtenu un prix littéraire important entre 1919 et 1926), lancés durant huit semaines entre le 10 juillet 1926-11 septembre 1926, réponse publiée le 16 octobre 1926 (jury présidé par Tristan Bernard, composé de Francis Carco, Franc-Nohain, André Gillon, Jean Giraudoux, Jacques Guenne, Frédéric Lefèvre, Francis de Miomandre, Maurice Martin du Gard, André salmon)
« Concours du "héros sympathique" », lancés le 23 juillet 1927 et 19 juin 1947, réponse publiée le 19 novembre 1927.
« Jeu de la géographie littéraire », lancé le 2 juillet 1938
« Expressions françaises », lancés le 11 juillet 1946, réponse publiée le 14 novembre 1946
« Concours ouverts aux romanciers de langue française », lancé le 26 juin 1947, résultat annoncé le 13 mai 1948 (jury composé de : Georges Duhamel, André Maurois, Emile Henriot, Germaine Beaumont)

Conférences :
« Conférences radiophoniques », diffusées entre le 26 mars 1927 et le 3 septembre 1927 (l'émission de l’Institut Radiophonique de la Sorbonne, diffusée par la station radiophonique La Tour Eiffel et de l’Ecole Supérieure des P. T. T.)

Une pétition :
« Copeau aux Français », publiée le 19 octobre 1929, lettre au Ministre de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, le Sous-Secrétaire d’Etat aux Beaux-Arts, pour la nomination de Jacques Copeau à la Comédie-Française (signée par 138 personnes telles que Maurice Martin du Gard et les écrivains Paul Claudel, Jean Cocteau, François Mauriac, Sacha Guitry et Paul Jamot)

Un voyage :
« Croisière des Nouvelles Littéraires et de la Vie Catholique », annoncée le 22 octobre 1932, reporté en raison de l'insécurité en Palestine (départ de Marseille vers Italie, Grèce, Israël, Syrie, Liban, Egypte, sous le patronage de Mgr. Baudrillart, Henri Bremond, Pierre de Nolhac, Georges Desvalières)

Paris : Librairie Larousse, 13-17, rue Montparnasse Paris 6 (1922-1951)
Paris : Librairie Larousse, 13-21, rue Montparnasse Paris 6 (1952-1956)
Paris : Librairie Larousse, 13, rue Montparnasse Paris 6 (1957-1958)

Paris : Simart (Imprimerie de la Presse)
Paris : M. Dodeman (Imprimerie de la Presse)
Paris : E. Delion
Paris : Société anonyme
Paris : Société du « Petit Parisien » et d’édition

SOMMAIRES
1922-octobre 1924 : absents
25 octobre 1924–19 juin 1926 : sur la 1ère page (complet, chronologique, titre de l'article, auteur, page)
26 juin 1926-20 novembre 1926 : sur la 1ère page (sélectif, chronologique, titre de l'article, auteur, page)
27 novembre 1926-22 septembre 1928 : absents
29 septembre 1928-8 décembre 1928 : sur la 1ère page (sélectif, chronologique, titre de l'article, auteur, page)
1929-1940 : sur la 1ère page (présence irrégulière, sélectif, chronologique, titre de l'article, auteur, page)
1945 : absents
1946-1958 : sur la 1ère page (présence irrégulière, sélectif, chronologique, titre de l'article, auteur, page)

TABLES
Absents

SUPPLEMENTS
Absents

NUMEROS SPECIAUX MONOGRAPHIQUES
« Trois centenaire de Pascal », 23 juin 1923
« Littérature anglaise-De Chaucer à Dickens, études sur les écrivains victoriens et edwardiens », 25 juin 1938, tarif normal

COUVERTURE
1922-janvier 1952 : 1ère page de la revue, illustrée d'une photographie ou d'une illustration de portrait en noir et blanc ou d'une reproduction d'œuvre d'art en noir et blanc, changeant à chaque numéro, sur laquelle s'inscrit le titre, la date, le prix
février 1952-novembre 1952 : changement de mise en page et de typographie
décembre 1952-1958 : changement de couleur de titre

ILLUSTRATION
présente (noir et blanc)

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présente