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[1874, sculpture, rapport Institut procès-verbal]Rapport sur les envois de sculpture de 1874TYPE : r [...]

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Dernière modification
02/12/2021 10:46 (il y a presque 3 ans)
Type de document
Description
[1874, sculpture, rapport Institut procès-verbal]
Rapport sur les envois de sculpture de 1874
TYPE : rapport de l'Institut de France - officiel
AUTEUR : Cavelier, Pierre Jules
PAGE DE TITRE : Séance du samedi 1er août 1874 / M. Cavelier, au nom de la section de sculpture, lit le rapport suivant sur les envois de Rome
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 01/08/1874
COMMENTAIRE : Le Rapport conservé dans les Archives de l'Académie de France à Rome (carton 91 f° 266 -267) est une copie conforme à la version du procès-verbal (2 E 15).
Descriptions
Transcription : 
[p. 286] Messieurs, Un fait, sans précédent peut-être, s'est produit cette année en ce qui concerne les envois de sculpture. Au lieu de six ouvrages qui auraient dû être envoyés par les pensionnaires sculpteurs, un seul a été soumis à l'examen de l'Académie. L'Académie n'a donc à adresser qu'une formule univoque de blâme aux pensionnaires qui se sont ainsi dispensés de remplir leurs obligations réglementaires. M. Allar M. Allar devait comme travail de 4ème année, une statue en marbre. Il a fait un groupe (la Tentation) dont le modèle n'était qu'à l'état de grossière ébauche lors de l'exposition d'avril dernier à Rome. Il est regrettable que ce pensionnaire, ayant entrepris un travail plus important que le travail prescrit par le règlement, n'ait pas pris ses précautions pour l'avoir terminée à temps. Une statue seule d'ailleurs peut suffire pour donner la mesure complète du talent de l'artiste qui l'a exécutée, et la durée de la pension réduite à quatre années est un motif de plus pour que les pensionnaires se conforment strictement aux sages prescriptions des règlements. / Toutefois on doit reconnaître que M. Allar avait jusqu'ici rempli ses engagements envers l'État et l'Académie avec la plus grande conscience, et que le retard considérable apporté à l'achèvement de son dernier travail peut être attribué en partie à des difficultés imprévues et indépendantes de sa volonté. La portée du blâme qu'il a encouru se trouve ainsi atténuée mais le regret que l'Académie éprouve dans l'intérêt même de l'artiste n'en subsiste pas moins. M. Lafrance Des deux ouvrages (une statue en plâtre et une tête d'étude) qui constituaient son travail de 3ème année, le second devait seul être envoyé. Il figure en effet à l'exposition, mais en envoyant un buste-portrait l'artiste ne semble pas avoir compris l'esprit du règlement demandant, par ces mots tête d'étude, la recherche d'un type, d'un caractère, d'un sentiment, une oeuvre enfin dont la représentation de la nature soit le principe et non l'unique but. A ce dernier point de vue même, l'ouvrage laisse à désirer, particulièrement dans l'exécution trop négligée des mains. / Le modèle de statue devait, dans tous les cas, rester à Rome, l'exécution de cette statue devant constituer le [p. 287] dernier envoi du pensionnaire, des raisons de santé en ont paraît-il, retardé l'achèvement, et le Directeur en constatant ce fait, à titre d'excuse, exprime l'espoir que M. Lafrance pourra se rétablir à temps pour que son dernier envoi ne subisse pas de retard. M. Marquette [sic] (2e année) M. Marquette [sic] devait pour ses envois le modèle en plâtre d'une statue, et une composition en bas-relief. Ni l'un ni l'autre de ces ouvrages n'a été envoyé. Ce pensionnaire s'est abstenu de ce dernier travail, et au lieu d'une statue il a conçu un groupe contrairement aux prescriptions du règlement, et il n'a pu le présenter à l'exposition à Rome. Le manque de modèles allégué comme cause du retard apporté à l'achèvement de son travail, a semblé une excuse inadmissible. En conséquence l'Académie croit devoir insister sur la nécessité d'un blâme sévère à infliger à ce pensionnaire. M. Coutan Quant à M. Coutan qui, sans motif d'aucune sorte, a cru pouvoir, au début de sa pension, s'affranchir des prescriptions des règlements, l'Académie n'a pas de termes assez sévères pour qualifier un aussi regrettable oubli de ses devoirs. Elle conclut à la nécessité d'avertir M. Coutan de la gravité des torts qu'il se donne et des conséquences qu'ils pourraient avoir pour lui, s'il y persistait.
Localisations
Cote / numéro : 
Académie des beaux-arts, 2 E 15, p. 286-287
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, procès-verbal, 1874, sculpture£ Notice créée le 18/08/2002. Notice modifiée le : 11/10/2018. Rédacteur : Guillaume Peigné.
Rédacteur
Guillaume Peigné