Le Sacrifice d'Abraham
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Le Sacrifice d'Abraham
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
12164
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
346
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
1288
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 25 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; vendu 43 écus romains à la vente du cardinal Fesch en 1845.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Au pied d'un rocher, dont un arbre ombrage le sommet, Isaac est debout, un genou appuyé sur la pierre où il a déposé le bois du sacrifice. Une main sur sa poitrine, l'autre baissée vers la terre, il écoute les paroles de son père dont la tête blanche s'est affaissée sur la sienne ; son regard, où se peint, avec le regret de la vie, la plus sublime douleur, suit le geste du vieillard qui lui montre le ciel. Le patriarche a fermé les yeux, de peur que la vue de son fils ne vint affaiblir son courage. Debout aussi, et la main gauche sur l'épaule d'Isaac, le noble vieillard s'efforce de raffermir l'âme de son enfant. Le feu brûle dans un bassin d'airain, auprès du couteau qui doit servir au sacrifice. Un paysage montagneux sert de fond au tableau.
Le pantomime est parfaite dans ces deux figures, et l'expression est aussi forte que naturelle. Dans Abraham on voit bien la lutte entre la nature et la foi ; dans Isaac, la soumission à la volonté de Dieu et tout l'effroi des approches de la mort. Le peintre se montre ici penseur sublime ; et la preuve que ce morceau a toujours été considéré comme un ouvrage remarquable, c'est que Pierre Brevet a consacré son habile burin à en faire connaître la composition.
Au pied d'un rocher, dont un arbre ombrage le sommet, Isaac est debout, un genou appuyé sur la pierre où il a déposé le bois du sacrifice. Une main sur sa poitrine, l'autre baissée vers la terre, il écoute les paroles de son père dont la tête blanche s'est affaissée sur la sienne ; son regard, où se peint, avec le regret de la vie, la plus sublime douleur, suit le geste du vieillard qui lui montre le ciel. Le patriarche a fermé les yeux, de peur que la vue de son fils ne vint affaiblir son courage. Debout aussi, et la main gauche sur l'épaule d'Isaac, le noble vieillard s'efforce de raffermir l'âme de son enfant. Le feu brûle dans un bassin d'airain, auprès du couteau qui doit servir au sacrifice. Un paysage montagneux sert de fond au tableau.
Le pantomime est parfaite dans ces deux figures, et l'expression est aussi forte que naturelle. Dans Abraham on voit bien la lutte entre la nature et la foi ; dans Isaac, la soumission à la volonté de Dieu et tout l'effroi des approches de la mort. Le peintre se montre ici penseur sublime ; et la preuve que ce morceau a toujours été considéré comme un ouvrage remarquable, c'est que Pierre Brevet a consacré son habile burin à en faire connaître la composition.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Il embrasse son fils en lui laissant entrevoir le regret qu'il éprouve à exécuter la volonté de Dieu : le fils parait s'y sommettre avec résignation. Ce tableau d'un ensemble remarquable est senti avec une grande vérité d'expression.
Il embrasse son fils en lui laissant entrevoir le regret qu'il éprouve à exécuter la volonté de Dieu : le fils parait s'y sommettre avec résignation. Ce tableau d'un ensemble remarquable est senti avec une grande vérité d'expression.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 378 v.-379 n° 12164. Quadro in tela alto piedi otto, e un sesto largo piedi sei, e un terzo rappresentante il Sagrificio di Abramo di Scuola Francese Scudi Venticinque 25
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)