Vase [hydrie] : la dispute du trépied
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Intitulés
Intitulé :
Vase [hydrie] : la dispute du trépied
Date événement :
11 mai 1836
Commentaire Intitulés :
Pas de n° de PV
N° catalogue : 314, "I. Vases peints. B. Sujets héroïques. 11. Hercule."
300 francs
N° catalogue : 314, "I. Vases peints. B. Sujets héroïques. 11. Hercule."
300 francs
Types d'oeuvres concernées
Catégories d'oeuvres concernées :
Commentaire Types d'oeuvres concernées :
Description du catalogue :
Forme 90. Peint. n. Vulci.
La dispute du trépied. Hercule barbu, vêtu d'une tunique courte et de la dépouille du lion, est armé d'un carquois suspendu par devant, et d'une épée; il vient de saisir le trépied et lève la massue dont est armé son bras gauche, en retournant la tête vers Apollon, qui s'efforce de retenir le trépied. Le dieu de Delphes est imberbe, couronné de laurier, vêtu d'une chlamyde et armé d'un arc et d'un carquois suspendus sur le dos. Entre les deux antagonistes, est un personnage barbu, vêtu d'une chlamyde et muni d'un sceptre qui se retourne vers Hercule, et, faisant un geste de la main gauche, semble l'exhorter à se désister de son entreprise sacrilège. Ce personnage, qui se retrouve à la même place que sur le célèbre vase d'Agrigente aujourd'hui au musée de Munich, a été expliqué par M. Panofka, comme le dieu tellurique Héphestus. La peinture que nous décrivons confirme puissamment les idées de cet archéologue. En arrière d'Apollon se présente Diane, coiffée du modius, vêtue d'une double tunique brodée, et munie d'un carquois. En arrière d'Hercule, sont placés l'un à côté de l'autre Minerve et Mercure. La déesse est armée de pied en cap; son grand bouclier rond est orné d'une proue de vaisseau dont l'extrémité se termine par une tête de sanglier. Mercure est barbu, coiffé du pétase et chaussé de bottines.
Au-dessus de cette composition est une frise au milieu de laquelle est un quadrige; l'écuyer, armé de deux javelots, d'une épée et d'un bouclier béotien suspendu par des courroies sur son dos, s'apprête à monter sur le quadrige; un guerrier, armé d'un bouclier argien peint en blanc, est à côté des chevaux, c'est sans doute l'apobate; un vieillard à cheveux et drapé est assis sur un ocladias devant les chevaux: ce vieillard, dans lequel on doit reconnaître le brabeute, est muni d'un sceptre. En arrière se trouve un guerrier armé de toutes pièces et dont le bouclier rond est orné d'une jambe; près de lui est un archer vêtu du costume propre aux troupes légères. Ce même groupe qui se répète à l'autre extrémité de la frise est en dehors de la scène, puisque les deux personnages tournent le dos au quadrige; trois globules remplacent la jambe sur le bouclier du guerrier.
Au-dessous de la dispute du trépied est peint le groupe deux fois répété d'un lion opposé à un sanglier.
Autour du bord du col de ce vase, on lit: ΣOΛAK ΣOTEΛIΘUE, le bel Euthilétus, en caractères tracés en noir sur fond blanc.
Haut. : 15 pouces 8 lignes.
Forme 90. Peint. n. Vulci.
La dispute du trépied. Hercule barbu, vêtu d'une tunique courte et de la dépouille du lion, est armé d'un carquois suspendu par devant, et d'une épée; il vient de saisir le trépied et lève la massue dont est armé son bras gauche, en retournant la tête vers Apollon, qui s'efforce de retenir le trépied. Le dieu de Delphes est imberbe, couronné de laurier, vêtu d'une chlamyde et armé d'un arc et d'un carquois suspendus sur le dos. Entre les deux antagonistes, est un personnage barbu, vêtu d'une chlamyde et muni d'un sceptre qui se retourne vers Hercule, et, faisant un geste de la main gauche, semble l'exhorter à se désister de son entreprise sacrilège. Ce personnage, qui se retrouve à la même place que sur le célèbre vase d'Agrigente aujourd'hui au musée de Munich, a été expliqué par M. Panofka, comme le dieu tellurique Héphestus. La peinture que nous décrivons confirme puissamment les idées de cet archéologue. En arrière d'Apollon se présente Diane, coiffée du modius, vêtue d'une double tunique brodée, et munie d'un carquois. En arrière d'Hercule, sont placés l'un à côté de l'autre Minerve et Mercure. La déesse est armée de pied en cap; son grand bouclier rond est orné d'une proue de vaisseau dont l'extrémité se termine par une tête de sanglier. Mercure est barbu, coiffé du pétase et chaussé de bottines.
Au-dessus de cette composition est une frise au milieu de laquelle est un quadrige; l'écuyer, armé de deux javelots, d'une épée et d'un bouclier béotien suspendu par des courroies sur son dos, s'apprête à monter sur le quadrige; un guerrier, armé d'un bouclier argien peint en blanc, est à côté des chevaux, c'est sans doute l'apobate; un vieillard à cheveux et drapé est assis sur un ocladias devant les chevaux: ce vieillard, dans lequel on doit reconnaître le brabeute, est muni d'un sceptre. En arrière se trouve un guerrier armé de toutes pièces et dont le bouclier rond est orné d'une jambe; près de lui est un archer vêtu du costume propre aux troupes légères. Ce même groupe qui se répète à l'autre extrémité de la frise est en dehors de la scène, puisque les deux personnages tournent le dos au quadrige; trois globules remplacent la jambe sur le bouclier du guerrier.
Au-dessous de la dispute du trépied est peint le groupe deux fois répété d'un lion opposé à un sanglier.
Autour du bord du col de ce vase, on lit: ΣOΛAK ΣOTEΛIΘUE, le bel Euthilétus, en caractères tracés en noir sur fond blanc.
Haut. : 15 pouces 8 lignes.
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