Faddegon, Johan-Melchior

« Secrétaire du Congrès international de chronométrie de 1900 à Paris / Secrétaire étranger du Comité de patronage du Musée de Chronométrie / Membre de la Commission de l’histoire des sciences » (source : Bibliothèque MAD, Archives UCAD, B5/159, dossier Faddegon)

membre de la Société astronomique et de la Société de topographie (source :

L’Astronomie

. 1911, p. 612 ;

Bulletin de la Société de topographie

. janvier-février 1914, p. 14)

« professeur titulaire de l’Enseignement secondaire hollandais (8 sept. 1891) » (source : Bibliothèque MAD, Archives UCAD, B5/159, dossier Faddegon)

Professeur de la Société de préparation militaire de Sambre-et-Meuse (École communale de garçons) à Paris (source :

Bulletin de la Société de topographie

. mai 1914, [n. p.])

« Graveur provisoire à la Monnaie hollandaise 1er août 1894 – 1er juillet 1899 (fonction supprimée par décret royal à la date du 1er juillet 1899) (source : Bibliothèque MAD, Archives UCAD, B5/159, dossier Faddegon)

Publiant des estampes dans

L’Estampe moderne

de Loÿs Delteil (source :

Journal des Artistes

. 27 octobre 1895, p. 1222)

« graveur à la Monnaie » (source :

Gil-Blas

. 14 septembre 1896, p. 2)

« La Société des Amis de la Médaille a fait exécuter et a distribué, cette année, à ses membres, une ravissante médaille d’un Hollandais, M. Faddegon, médaille commémorative du 300me anniversaire de la prise de possession des Indes. Cette médaille est exquise et admirablement exécutée. D’un côté, le lion néerlandais ; au revers, une jolie et gracieuse silhouette de jeune fille au milieu d’un paysage rustique. Ce côté, un peu trop chargé peut-être. A part cela, l’œuvre est parfaite. » (source :

Durendal

. 1903, p. 318)

« Faddegon dont l’œuvre est assez poétique, mais non toujours exempte de fautes de dessin, traite la médaille comme une série de masses séparables et sent trop à la française. » (source :

L’Art flamand et hollandais

. juillet-décembre 1909, p. 50)

« Parmi les jeunes graveurs originaux, il convient d’ajouter M. Faddegon, à demi Français, il est vrai, par ses études, qui s’annonce comme un des artistes les plus heureusement doués de son pays. » (source : Bénédite, Léonce, Liard, Louis (éd.).

Rapports du jury international : Tome premier : Exposition universelle internationale de 1900, à Paris

. Paris : Imprimerie nationale, 1904, p. 754)

« Le Comité franco-suisse formé pour célébrer le centenaire de Ferdinand Berthoud a fait remise à l’Observatoire du buste en marbre de ce célèbre horloger. Ce buste a été placé dans la galerie du deuxième étage. Il est l’œuvre du sculpteur J.-M. Faddegon. » (source :

Rapport annuel sur l’état de l’Observatoire de Paris

. Paris : Imprimerie nationale, 1907, p. 26)

« Je veux aussi remercier tout particulièrement l’auteur des bustes [de Bertoud] qui sont devant nos yeux. M. Fadegon, compatriote d’Huygens, nous était connu comme un savant très expert en horlogerie, auteur de travaux et publications variés, et qui, en 1900, a rempli avec distinction les fonctions de Secrétaire du Congrès international de chronométrie. Il s’est révélé comme un artiste marchant sur la trace des grands esprits de la Renaissance, qui savaient cumuler les travaux artistiques avec les spéculations scientifiques, les créations de l’ingénieur et les recherches littéraires. » (source :

Revue chronométrique

. vol. 24, n° 615, décembre 1907, p. 378)

Formation :

admis à l’École des beaux-arts en section sculpture (source :

La Petite presse

. 19 mars 1896, p. 3) et en section de peinture (source :

La Presse

. 25 mars 1896, p. 3) ; « a passé les examens de l’École du Louvre (démotique). Élève titulaire de l’École pratique des Hautes Études (sciences religieuses et section d’histoire et philologie). Avis favorable sur sa thèse le 18 juin 1933 » ; thèse débutée à l’École du Louvre sur des tablettes astronomiques égyptiennes sous la direction de Révillard (source : Bibliothèque MAD, Archives UCAD, B5/159, dossier Faddegon) ; assistant aux conférences de « Langue arabe » d’Adrien Barthélémy entre 1912 et 1914, puis de nouveau à partir de 1921, aux conférences « Islamisme et religions de l’Arabie » données par Hartwig Derenbourg à l’École pratique des Hautes Études en tant qu’élève titulaire (source :

École pratique des Hautes Études : Section des sciences historiques et philologiques : Annuaire 1912-1913

. Paris : Imprimerie nationale, 1912, p. 96 ;

École pratique des Hautes Études : Section des sciences historiques et philologiques : Annuaire 1913-1914

. Paris : Imprimerie nationale, 1913, p. 83 ;

École pratique des Hautes Études : Section des sciences historiques et philologiques : Annuaire 1914-1915

. Paris : Imprimerie nationale, 1914, p. 108)

Langues maîtrisées :

allemand ; arabe ; français ; néerlandais

Prix et distinctions :

Officier de l’Instruction publique (source :

Journal des Artistes

. 16 février 1908, p. 5663)

Chevalier de la Légion d’honneur sur rapport du Ministre de la Guerre en qualité d’interprète capitaine de réserve à l’état-major de l’armée (source : AN, LH/923/57)