Le Jugement dernier
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Titres
Titre :
Le Jugement dernier
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
366
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
684
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
603
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Acquis sans doute par le cardinal Fesch à Paris en septembre 1800 chez le marchand Le Rouge ; estimé à 80 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; acquis en 1845 par Luchetti pour 304 écus.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Dans le haut de la composition, le fils de l'homme, assis sur l'arc-en-ciel au milieu d'une gloire, éclatante, apparaît pour juger les vivans et les morts. Déjà la séparation a été faite des bons d'avec les méchants : à la droite du Juge suprême, des milliers d'élus, rendus à la lumière et déjà inondés des rayons de la gloire qui les attend, sont conduits vers l'éternel séjour par la foi et la justice, dont l'une tient un calice à la main, et l'autre, une balance. A gauche, au contraire, les maudits éprouvent déjà par anticipation les tourmens de l'enfer auquel ils sont condamnés : tout l'effroi de leur sort se lit sur leurs visages. Parmi eux, des femmes nues, dont la coiffure atteste la folle vanité, sont précipitées dans le gouffre : l'une d'elles y est violemment entraînées par les épaules ; une autre, par d'indignes caresses, s'efforce encore une dernière fois, mais vainement, de séduire un vieillard qui détourne la tête dans un mouvement de repentir.
L'effet prodigieux qui ressort de cette belle composition ne tient pas seulement à la vivacité de la lumière, à la belle entente des oppositions, mais encore à l'admirable mouvement qui l'anime. L'expression des figures est pénétrante, et, dans les diverses attitudes qu'il leur a données, le peintre s'est plu à accumuler les raccourcis comme pour faire preuve de sa grande connaissance du dessin ; il ne se montre ici pas moins grand coloriste ; aussi, frappé des éminentes qualités de ce tableau, ou se rappelle la devise qu'il avait choisie lui-même : Le dessin de Michel-Ange et le coloris du Titien.
Dans le haut de la composition, le fils de l'homme, assis sur l'arc-en-ciel au milieu d'une gloire, éclatante, apparaît pour juger les vivans et les morts. Déjà la séparation a été faite des bons d'avec les méchants : à la droite du Juge suprême, des milliers d'élus, rendus à la lumière et déjà inondés des rayons de la gloire qui les attend, sont conduits vers l'éternel séjour par la foi et la justice, dont l'une tient un calice à la main, et l'autre, une balance. A gauche, au contraire, les maudits éprouvent déjà par anticipation les tourmens de l'enfer auquel ils sont condamnés : tout l'effroi de leur sort se lit sur leurs visages. Parmi eux, des femmes nues, dont la coiffure atteste la folle vanité, sont précipitées dans le gouffre : l'une d'elles y est violemment entraînées par les épaules ; une autre, par d'indignes caresses, s'efforce encore une dernière fois, mais vainement, de séduire un vieillard qui détourne la tête dans un mouvement de repentir.
L'effet prodigieux qui ressort de cette belle composition ne tient pas seulement à la vivacité de la lumière, à la belle entente des oppositions, mais encore à l'admirable mouvement qui l'anime. L'expression des figures est pénétrante, et, dans les diverses attitudes qu'il leur a données, le peintre s'est plu à accumuler les raccourcis comme pour faire preuve de sa grande connaissance du dessin ; il ne se montre ici pas moins grand coloriste ; aussi, frappé des éminentes qualités de ce tableau, ou se rappelle la devise qu'il avait choisie lui-même : Le dessin de Michel-Ange et le coloris du Titien.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Le Tintoret s'est surpassé dans la poétique fantaisie, avec la quelle est peinte cette admirable composition.
Le Tintoret s'est surpassé dans la poétique fantaisie, avec la quelle est peinte cette admirable composition.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 91. n° 366. Quadro alto piedi cinque, largo piedi otto, e mezzo rappresentante il Giudizio Universale di Tintoretto scudi ottanta 80
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)