John van Delf

Londres :
Commentaire : son atelier est florissant, il est l’un des principaux fournisseurs d’Henry VII. Ses rapports avec la Cour semblent lui permettre de se passer de l’aval du Métier des orfèvres de Londres
? : est payé 4 livres 5 shillings pour des paillettes d’argent et d’or réalisées pour le Couronnement d’Henry VII
1492 : reçoit une somme non précisée pour des décors pour des harnais du cheval du roi pour l’expédition en France
1496 : reçoit deux paiements par le trésorier de la Chambre pour la somme totale de 56 livres 13 shillings 4 pence
1502 : reçoit encore 30 livres pour un collier d’or pour le roi

1480 : prête serment à la compagnie des orfèvres de Londres pour être admis à travailler
1483 : cité dans le rôle des "Aliens" comme maître de maison dans le ward de Candlewick Street
1488 : condamné à une amende de 2 shillings pour l’essai d’un lingot d’argent en dessous du standard.
1490-1503 : prend vingt et un lowys étrangers à son service
28 mai 1502 : fait son testament ; John Van Delf de la paroisse de St Nicholas Acon dans Lombard Street de Londres, orfèvre, veut être enterré dans l’église conventuelle de la maison des minoresses without Aldgate de Londres à côté de l’endroit où repose sa femme feu Barbara s’il meurt à Londres et où qu’il plaise à Dieu de disposer et de lui ordonner de mourir. Il laisse aux minoresses pour sa sépulture 12 pence. Il laisse au maître-autel de l’église paroissiale de St Nicholas pour ses offrandes oubliées et pour son âme 3 shillings 4 pence. Il veut et charge ses exécuteurs d’ordonner immédiatement après sa mort de chercher parmi les gardes de cette église alors en service pour l’honneur de Dieu et de Saint Nicholas 40 shillings sterling pour un mémorial de son âme sur l’obituaire de ladite église parmi les bienfaiteurs de ladite église et spécialement loué pour. Il laisse à la confrérie de St Loy tenue dans l’église de St Nicolas Acon susdite pour prier pour son âme 6 shillings 8 pence et de même à la confrérie de St James tenue dans l’église conventuelle des Frères Augustins de Londres 6 shillings 8 pence. Il veut que 10 shillings soient distribués aux pauvres le jour de ses funérailles s’il meurt à Londres. Il laisse à son fils John van Delf 20 shillings, à son frère Robert van Delf, 3 livres. Le reste de ses biens outremer et de ce côté de la mer doit, après les dépenses pour ses funérailles, être partagé en deux parts égales entre sa femme Elizabeth et ses enfants. Si ses enfants mourraient avant d’atteindre l’âge légal le reste irait à sa femme Elizabeth, sa seule exécutrice avec l’orfèvre Thomas Marley et Matthew Duch, l’écrivain
1504 : peu de temps avant de mourir, John Van Delf est à nouveau pénalisé pour la vente de 6 demi ceintures ni marquées ni poinçonnées
26 février 1504 : enregistrement du testament