Coupier (J.-T.)
Le site est successivement occupé par M. Cauchois pour la fabrication de produits chimiques et d’engrais (1860) et un atelier d’équarrissage, puis M. Coupier (1873), et la compagnie parisienne des couleurs d’aniline (1883). (source : Conseil régional des Hauts-de-France, Inventaire général, 2006, IA60001668.)
existence de la maison attestée en 1867 dans les Travaux du Comité du département Seine-et-Oise pour l'Exposition Universelle de 1867 (source : Exposition universelle de 1867 à Paris. Seine-et-Oise, 1870, p. 98.)
avenue du Tremblay
Sur les communes de Creil et Verneuil-en-Valatte (source : Conseil régional des Hauts-de-France, Inventaire général, 2006, IA60001668.)
(source : Exposition universelle de 1867 à Paris. Seine-et-Oise, 1870, p. 98.)
M. Coupier est présenté comme « chimiste éminemment pratique ». (source : Exposition universelle de 1867 à Paris. Seine-et-Oise, 1870, p. 98).
« C. G., Produits résultants de la distillation des huiles de houille : Sels d'aniline et de toluidine ; Pâte à papier provenant de végétaux. » Les initiales C. G. font référence au Catalogue Générale de l'Exposition sur lequel le texte s'appuie. Il est également signalé que M. Coupier est devenu « le producteur d'un rouge également nouveau et distinct de la fuchsine » dont l'élaboration est ensuite détaillée. « Ce produit, dont la fabrication a déjà commencée, s'introduit peu à peu dans la consommation comme le nouveau violet lui-même et [...] il contribuera également à abaisser, du moins en France, le prix de vente des produits analogues anciennement connus. » Depuis que le jury lui a décerné une médaille d'or pour ce nouveau rouge, il a également découvert « une matière colorante nouvelle d'un bleu noir » qui « permet d'espérer qu'elle subira, avec moins d'altération que l'indigo lui-même, l'action simultanée de la lumière et de l'air ». De cette matière, il a également pu extraire un « noir d'aniline » « d'application très-adhérente aux tissus ». (source : Exposition universelle de 1867 à Paris. Seine-et-Oise, 1870, p. 98-104.)
Diplôme d'honneur (source : Exposition universelle de Vienne. France. Liste des récompenses, 1874, p. 2)
Le site est repris en 1883 par la société allemande Meister, Lucius et Brüning basée à Höchst, près de Francfort : s’y installe leur succursale française précédemment fondée en 1881 et dénommée « Compagnie parisienne des couleurs d’aniline ». (source : Conseil régional des Hauts-de-France, Inventaire général, 2006, IA60001668.)
p. 98-104
p. 2