Panofka, Musée Blacas, pl. 25
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Panofka, Musée Blacas, pl. 25
Commentaires généraux
Commentaire général :
Olpé attique à figures noires, British Museum, B 32 (1867,0508.1010)
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Olpé: tableau de la scène encadré, en couleur, avec trois paires de palmettes rosettes ? dans un compartiment supérieur
Planche aquarellée.
Collection mentionnée : collection du duc de Blacas
Interprétation donnée : Hermès entre les deux sphinx.
Deux sphinx à corps de lion, à buste de femme, et pourvus d'ailes recourbées.
Différences avec les sphinx de l'Egypte. "Il ne peut donc nullement être question de figures égyptiennes sur notre peinture."
La fable du sphinx thébain ne paraît guère pouvoir s'adapter à la composition.
L'idée de dualisme qui domine dans les religions de l'antiquité (contraste du jour et de la nuit, de la lumière et des ténèbres, de la vie et de la mort, du bon et du mauvais principe) a motivé le redoublement du sphinx dans cette peinture. "Les tâches blanches qui décorent les ailes du sphinx à droite, et qui ne sont nullement visibles sur les ailes de son compagnon, confirment en quelque sorte cette hypothèse." Germination de la nature qui se manifeste par les fleurs autour des sphinx, et par les petites palmes qui semblent pousser du milieu de leur dos; idée d'une correspondance avec les rapports de soeurs (peu de différence d'âge et de physionomie); dans ce cas la végétation autorise à supposer deux Heures, Thallo et Carpo sous la forme des deux sphinx.
Mercure, vêtu d'une peau de chèvre à cause de ses rapports avec le bélier, et orné du caducée; sa jeunesse et sa pose sur les fleurs font penser à Bacchus jeune sortant d'un calice de fleur; pas trop hasardé de prêter au Mercure imberbe une signification analogue à celle d'Iacchus, et d'y reconnaître l'année naissante au milieu des Heures. Autre interprétation possible (pour ceux qui trouve la première opinion "trop choquante") : "considérer Hermès comme un symbole du langage; en sa qualité d'interprète, ce dieu ne pouvait occuper une place plus convenable que celle qu'on lui a assignée dans notre peinture, au milieu des sphinx qui donnent des énigmes à résoudre".
Pages de texte : p. 74-76
Autres indications : Olpé, trouvée à Nola. Hauteur : 7 pouces et demi; largeur : 7 pouces et demi.
Vase "dans la catégorie de ceux qu'on désigne ordinairement comme vases égyptiens ou de style égyptien. Cette dénomination s'applique assez généralement à des vases d'une certaine fabrique archaïque, et ornés de sphinx, de lions ailés, et d'autres animaux fantastiques; quoique la plupart de ces sujets ne paraissent rien moins que conformes à ceux qu'on rencontre sur des monumens de la véritable Egypte, et qu'ils trahissent quelquefois même de la parenté plutôt avec la Phoenicie et la Perse, qu'avec le pays des Pharaons. Notre peinture en offre l'exemple le plus frappant...".
Planche aquarellée.
Collection mentionnée : collection du duc de Blacas
Interprétation donnée : Hermès entre les deux sphinx.
Deux sphinx à corps de lion, à buste de femme, et pourvus d'ailes recourbées.
Différences avec les sphinx de l'Egypte. "Il ne peut donc nullement être question de figures égyptiennes sur notre peinture."
La fable du sphinx thébain ne paraît guère pouvoir s'adapter à la composition.
L'idée de dualisme qui domine dans les religions de l'antiquité (contraste du jour et de la nuit, de la lumière et des ténèbres, de la vie et de la mort, du bon et du mauvais principe) a motivé le redoublement du sphinx dans cette peinture. "Les tâches blanches qui décorent les ailes du sphinx à droite, et qui ne sont nullement visibles sur les ailes de son compagnon, confirment en quelque sorte cette hypothèse." Germination de la nature qui se manifeste par les fleurs autour des sphinx, et par les petites palmes qui semblent pousser du milieu de leur dos; idée d'une correspondance avec les rapports de soeurs (peu de différence d'âge et de physionomie); dans ce cas la végétation autorise à supposer deux Heures, Thallo et Carpo sous la forme des deux sphinx.
Mercure, vêtu d'une peau de chèvre à cause de ses rapports avec le bélier, et orné du caducée; sa jeunesse et sa pose sur les fleurs font penser à Bacchus jeune sortant d'un calice de fleur; pas trop hasardé de prêter au Mercure imberbe une signification analogue à celle d'Iacchus, et d'y reconnaître l'année naissante au milieu des Heures. Autre interprétation possible (pour ceux qui trouve la première opinion "trop choquante") : "considérer Hermès comme un symbole du langage; en sa qualité d'interprète, ce dieu ne pouvait occuper une place plus convenable que celle qu'on lui a assignée dans notre peinture, au milieu des sphinx qui donnent des énigmes à résoudre".
Pages de texte : p. 74-76
Autres indications : Olpé, trouvée à Nola. Hauteur : 7 pouces et demi; largeur : 7 pouces et demi.
Vase "dans la catégorie de ceux qu'on désigne ordinairement comme vases égyptiens ou de style égyptien. Cette dénomination s'applique assez généralement à des vases d'une certaine fabrique archaïque, et ornés de sphinx, de lions ailés, et d'autres animaux fantastiques; quoique la plupart de ces sujets ne paraissent rien moins que conformes à ceux qu'on rencontre sur des monumens de la véritable Egypte, et qu'ils trahissent quelquefois même de la parenté plutôt avec la Phoenicie et la Perse, qu'avec le pays des Pharaons. Notre peinture en offre l'exemple le plus frappant...".
Bibliographies / archives
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
Source de la planche étudiée
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)