Le Martyre de saint Étienne
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Le Martyre de saint Étienne
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
12871
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
102
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
1347
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 20 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Saint Étienne, premier martyr du Christianisme, fut lapidé l'an 33 de notre ère ; il était un des sept diacres que l'assemblée des fidèles de Jérusalem avait élus pour administrer le bien commun de l'église naissante et veiller à la juste dispensation des aumônes. On lit dans les actes des Apôtres que pendant son supplice le saint diacre s'écria : "Je vois les cieux ouverts et le Fils de l'homme qui est debout à la droite de Dieu." C'est le moment où il profère ces paroles que le peintre a choisi, et, pour en rendre l'interprétation plus sensible, il fait apparaître la Sainte Trinité au sein d'une gloire resplendissante de lumière ; elle est entourée d'anges et de chérubins, dont l'un porte la couronne et la palme du martyre. Le Saint est à genoux ; la foi, l'espérance et la plus courageuse résignation éclatent en lui et triomphent des douleurs du supplice et de la rage de cinq bourreaux qui, armés de grosses pierres et les bras levés, semblent prêts à frapper leur victime. A droite de ce groupe, plusieurs officiers et sénateurs romains, ses juges peut-être, assistent avec calme à ce drame religieux ; à gauche, le jeune Saul se tient assis auprès des habits des soldats ; plus en avant, se voit un chartreux à genoux, probablement le donateur du tableau. Cette scène se passe à la porte d'une ville qu'embellissent de somptueux monuments ; ce doit être Jérusalem.
Dans cette composition Hemskerck a cherché à établir des contrastes frappants par l'expression et la pantomime des personnages, et il faut avouer que peu de sujets se fussent mieux prêtés à un tel résultat.
Saint Étienne, premier martyr du Christianisme, fut lapidé l'an 33 de notre ère ; il était un des sept diacres que l'assemblée des fidèles de Jérusalem avait élus pour administrer le bien commun de l'église naissante et veiller à la juste dispensation des aumônes. On lit dans les actes des Apôtres que pendant son supplice le saint diacre s'écria : "Je vois les cieux ouverts et le Fils de l'homme qui est debout à la droite de Dieu." C'est le moment où il profère ces paroles que le peintre a choisi, et, pour en rendre l'interprétation plus sensible, il fait apparaître la Sainte Trinité au sein d'une gloire resplendissante de lumière ; elle est entourée d'anges et de chérubins, dont l'un porte la couronne et la palme du martyre. Le Saint est à genoux ; la foi, l'espérance et la plus courageuse résignation éclatent en lui et triomphent des douleurs du supplice et de la rage de cinq bourreaux qui, armés de grosses pierres et les bras levés, semblent prêts à frapper leur victime. A droite de ce groupe, plusieurs officiers et sénateurs romains, ses juges peut-être, assistent avec calme à ce drame religieux ; à gauche, le jeune Saul se tient assis auprès des habits des soldats ; plus en avant, se voit un chartreux à genoux, probablement le donateur du tableau. Cette scène se passe à la porte d'une ville qu'embellissent de somptueux monuments ; ce doit être Jérusalem.
Dans cette composition Hemskerck a cherché à établir des contrastes frappants par l'expression et la pantomime des personnages, et il faut avouer que peu de sujets se fussent mieux prêtés à un tel résultat.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Rendu dans la manière du quinzième siècle.
Rendu dans la manière du quinzième siècle.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 387-387 v. n° 12871. Quadro in tavola alto tre piedi, e un quarto, largo piedi cinque rappresentante il Martirio di S. Stefano scuola del Cinquecento Scudi Venti 20
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)