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L'Assomption de la Vierge

Statut
Publiée
Contributeur
system
Dernière modification
02/12/2021 10:14 (il y a plus de 2 ans)
Type d'oeuvre
Titres
Titre : 
L'Assomption de la Vierge
Commentaires généraux
Commentaire général : 
Il s'agit d'une copie d'après le tableau de Munich (Alte Pinakothek).
Localisations
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
296
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
744
Commentaire Cote / numéro : 
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
550
Commentaire Cote / numéro : 
Numéro du catalogue de vente de 1841
Dimensions
Hauteur : 
2,67
Largeur : 
1,45
Unité de mesure : 
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Personne liée à l'oeuvre : 
Type de date : 
Date de création : 
Historiques de collection
Collection : 
Coll. du cardinal Fesch ; estimé à 70 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, Rome, 1845 ; acheté par M. Thibaud pour 1600 scudi.
Evénement : 
Description du catalogue de 1845 :

Les bras étendus, les regards portés vers le ciel où l'attend le trône de gloire qui lui est préparé, la Vierge s'élève dans l'air, soutenue par quatre anges aux ailes déployées. Déjà elle a franchi les dernières régions du firmament et laissé sous ses pieds les nuages et l'azur du ciel ; déjà s'offre à ses yeux ravis l'éclat de l'éternel séjour où une multitude de chérubins, venus au devant de leur veine, se rangent des deux côtés pour lui livrer passage. La mère du Christ est suivie dans son glorieux triomphe par trois autres chérubins groupés au-dessous d'elle : un voile jaunâtre clair se marie gracieusement à sa belle chevelure ; une ample draperie bleue, jetée sur ses épaules, laisse voir, en voltigeant de chaque coté, une tunique rose serrée au milieu du corps par une étroite ceinture. Deux des anges qui l'accompagnent sont nus ; les deux autres sont vêtus de longues robes flottantes, dont l'une est blanche et l'autre verte.
Si l'on est, au premier abord, subjugué par l'aspect grandiose de cette composition, à mesure qu'on la considère, on sent croître davantage encore son admiration : la disposition des figures, leur expression, l'effet étonnant qu'elles produisent, tout vient à la fois disputer vos suffrages, et, parmi tant de beautés, on serait presque embrassé du choix, si la figure de la Vierge n'était là pour réclamer la préséance. Tout ce que le pinceau le mieux inspiré peut produire de plus merveilleux sous le rapport de la noblesse des traits, de la majesté du caractère, de l'élévation des sentimens, a été invoqué en faveur de cette étonnante figure, dont il est plus facile de sentir que d'exprimer la beauté. Maintenant, ne doit-elle pas qu'à elle seule l'admiration qu'elle fait naître, et n'existe-t-il pas entre chaque partie du même tableau un rapport nécessaire de perfection, qui tend à faire ressortir avec plus d'éclat le principal objet ? Cette réflexion, nos charmants groupes d'anges si beaux, si gracieux, la font naître ; celui de gauche qui soutient le manteau de la Vierge est parfait. Sous le rapport du faire, on trouve dans ce tableau un coloris brillant, soutenu par des tons vigoureux et de la plus douce harmonie, une touche facile, moelleuse et d'un bel empâtement, un dessin d'un goût très simple, mais correct ; des lumières largement réparties, c'est-à-dire point de petites oppositions ; les artifices de l'art s'y déguisent on ne peut plus habilement. Toutefois, nous l'avouerons, on y découvre aussi quelques parties négligées qui sentent peut-être la collaboration ; et pourquoi en serait-il autrement ? ne sait-on pas que les premiers artistes du monde, même dans leurs chefs-d'oeuvre, se sont fait aider par leurs principaux élèves ? rien donc ne serait moins étonnant que de rencontrer quelques traces de cette collaboration dans une composition que le Guide a répétée plusieurs fois, sans que pour cela on se crût en droit de douter de son authenticité : personne, assurément, ne contexte celle des Assomptions de Gênes et de la Galerie royale de Munich.
Dans la collection du prince de Santa Croce, à laquelle il appartenait, notre tableau a fait à Rome l'admiration de tous les artistes du siècle dernier ; et c'est sous l'empire de la haute réputation dont il jouissait alors, qu'il fut gravé par Pierre Bartolozzi qui en a laissé une très belle estampe au burin, dans laquelle cependant la Vierge est loin d'offrir la noblesse et la sublimité de l'original.
Evénement : 
Description du catalogue de 1841 :

Les figures sont grandes comme nature ; c'est une copie d'après le Guide, qui a été exécutée par un de ses meilleurs élèves et sous sa direction, puisque dans la tête de la Vierge, ainsi que dans d'autres parties ce tableau, on reconnait la touche de ce célèbre peintre.
Bibliographies / archives
Référence : 
fol. 82 v. n° 296. Quadro alto piedi nove meno un pollice, largo palmi sei, e mezzo con cornice simile rappresentante l'Assunzione della Vergine buona copia presso l'originale di Guido Reno Scudi Settanta 70
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)