Carreau de céramique en forme d'étoile à 8 branches à décor végétal avec composition géométrique et inscriptions
Carreau de revêtement architectural
sur étiquette ronde dentelée à liseré rouge imprimée Musée des arts décoratifs
Champ central : au centre se déploie une imposante palmette stylisée issue d'un rinceau autour de laquelle rayonnent en alternance d'autres palmettes et des fleurons circonscrits par des palmes polylobées soulignées au bleu de cobalt ; ces éléments sont animés de motifs de remplissage (spirales, stries), de pastilles et de pointillés. Une légère touche de bleu turquoise ponctue palmettes et fleurons. L'ensemble s'équilibre sur un fond vermiculé.
Bordure : écriture lustrée sur fond blanc , liserés soulignés au bleu de cobalt.
Revers : trace d'un transfert de décor (motif de tige fleurie) dont la qualité ne semble pas égaler celle du carreau même ; on reconnaît néanmoins le même traitement soigné du fond associant vrilles, virgules et pointillés.
oxyde de cuivre, oxyde d'argent, oxyde de cobalt
Traces liées au processus de fabrication au revers : transfert de décor.
یادم چو از این عزم سفر می آید/ بر من همه خوشدلی به سر می آید/ گلگون سرشکم که چو آبست روان/ ز گرم روئی روی به در می آید
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گفتم که مگر غمت بود درمانم/ کی دانستم که با غمت در مانم/ بر خاک درت فتاده می دانستم/ کاندر غم تو چو حلقه بر در مانم
Chaque fois qu'il me souvient de cette décision de partir en voyage / tous mes plaisirs trouvent leur fin / mes larmes, rouges comme la rose, coulent comme l'eau / jusqu'au pas de ta porte + J'ai pensé que le chagrin de mon amour serait mon remède / sans me douter qu'il serait ma détresse / Gisant dans la poussière devant ta porte, je savais bien / que de chagrin je devrai rester là comme l'anneau sur la porte
Lu par Maryam Kolbadinejad, 2014 (autre lecture proposée par M. Bahrami ( Bahrami Mehdi, Recherches sur les carreaux de revêtement lustré dans la céramique persane du XIIIe au XVe siècle, Paris, Les Presses Modernes, 1937
Traduction A.S. Daure d'après M. Bahrami (2016)
Translittération : yādam čū az īn azm safar mī-āyad / bar man hama ẖūšdilī ba sar mī-āyad / gulgūn-i sirišk-am ka čū āb-ast ravān / zi garm-rūʾī rūy ba dar mī-āyad + guftam ka magar ġam-at buvad darmān-am / kay dānistam ka bā ġam-at dar-mānam / bar ẖāk-i dar-at fitāda mī-dānistam / kandar ġam-i tū čū ḥalqa bar dar mānam
On attribue les carreaux de ce type à un groupe dont certaines pièces mentionnent des dates allant de Dhu’l Hijja 664 H. à Ramadan 665 H. / septembre 1266 à mai 1267
Dépôt au département des arts de l'Islam, musée du Louvre, 2006
Emamzadeh Jafar, Damghan (attribué à)
Groupe associé à l'emamzadeh Jafar de Damghan, monument funéraire sur lequel ces carreaux auraient été remployés selon un témoignage écrit dans les années 1880 offrant une description sommaire
AD 5153