Angélique attachée à un rocher

envoi 2e année

Machard a été autorisé par le directeur Ernest Hébert à n'exécuter qu'une figure nue sur les deux prévues par le programme. Commencé en 1868, exposé inachevé à Rome en juin 1868. D'après le témoignage d'Henri Regnault, Machard aurait recommencé sa figure au moins six fois avant d'en être satisfait. Regnault précise dans une lettre datée de Rome, le 14 juin 1868 : « Dieu veuille qu'il ne la recommence pas une septième, parce qu'alors il aurait des chances de ne pas être prêt [pour l'exposition des envois à l'École des beaux-arts] » (Duparc, Correspondance de Henri Regnault, 1872, p. 157). L'envoi est exposé à l'École des beaux-arts de Paris en août 1868. Le rapport de la commission des professeurs de l'École des beaux-arts – où Angélique est indiquée sous le titre Figure de Femme nue – ne précise pas si l'oeuvre est achevée ou non (Archives nationales, AJ52 204), mais la date « 1869 » portée sur le tableau par Machard laisse entendre qu'il aurait repris et achevé son envoi entre l'exposition des beaux-arts en août 1868 et le Salon de 1869.

J. Machard 1869

Envoi réglementaire de 2e année (Règlement de 1867) : autorisé par E. Hébert à n'exécuter qu'une seule des deux figures nues prévues par le règlement. Exécuté à Rome en 1868, exposé inachevé à Rome en juin 1868, et à Paris en août 1868. Acquis par l'État au Salon de 1869 pour une somme de 3 000 francs (Archives nationales, F21 159), sur la recommandation du peintre Robert-Fleury, ancien directeur de l'Académie de Rome (École nationale supérieure des beaux-arts, Mss 769). Attribué en 1869 au musée des beaux-arts de Dole. Transfert de propriété de l'État vers la ville de Dole le 27 avril 2015.