Carreau de céramique en forme d'étoile à 8 branches à décor végétal et inscriptions
Carreau de revêtement architectural
Champ central : De grands rinceaux ponctués de feuilles et de fleurs stylisées sur fond vermiculé. Ils prennent naissance dans une mare où nage un poisson. Les volutes sont soulignées au bleu de cobalt et des touches de bleu turquoise ponctuent les fleurs. Ce pourrait être une représentation de "l'arbre de vie".
Bordure : Écriture lustrée sur fond blanc
oxyde de cuivre, oxyde d'argent, oxyde de cobalt
زلفت که دلم در خمش آویخته است/ خون دل عاشقان بسی ریخته است/ جائی است خطرناک دریغا که درو/ بیچاره دلم به موئی آویخته است+ دل جای غم توست چنین
تنگ که هست/ گل چاکر روی توست به هر رنگ که هست/ از آب دو چشم من بگردد هر شب/ جز سنگ دلم (جز سنگ دلت:B) هر آسیا سنگ که هست + نگه دار بادا
جهان آفرین/ بهر جا کباشد [خداوند این]
Tes cheveux, dans les boucles desquelles mon coeur est suspendu / ont répandu le sang de nombreux amants / Hélas, en ce lieu dangereux / mon pauvre coeur dépend d'un seul cheveu + Mon cœur, si étroit qu'il soit, semble la résidence du chagrin que tu causes / La rose, quelque couleur qu'elle ait, paraît bien humble devant ton visage / Mes larmes font tourner chaque nuit / la grande pierre qu'est ton cœur sur la meule du moulin (B: toutes les meules du moulin, sauf ton cœur de pierre) / Que le Créateur du Monde garde, / où qu'il soit [le possesseur de cet objet]
Lu par Maryam Kolbadinejad, 2014
Traduction : Bahrami, Mehdi in Recherches sur les carreaux de revêtement lustré dans la céramique persane du XIIIe au XVe siècle, Paris, Les Presses Modernes, 1937 (page 97 et 102)
Farhad Kazemi 2023 : lecture B
Translittération : zulf-at ka dilam dar ẖam-aš āvīẖta ast / ẖūn-i dil-i ʿāšiqān basī rīẖta ast / ǧāʾī ast ẖatarnāk darīġ-ā ka darū / bīčāra dilam ba mūʾī āvīẖta ast + dil ǧāī ġam-i tū-st činīn tang ka hast / gul čākir-i rūī tū-st ba har tang ka hast / az āb-i dū čišm-i man bigardad har šab / ǧiz-i sang-i dilam (B : ǧuz sang-i dilat) har āsiā-sang ka hast + niga dār bādā ǧahān āfarīn / ba har ǧā ka bāšad [ẖudāvand-i īn]
On attribue les carreaux de ce type à un groupe dont certaines pièces mentionnent des dates allant de Dhu’l Hijja 664 H. à Ramadan 665 H. / septembre 1266 à mai 1267
Ateliers de Kāshān (attribué à)
Dépôt au département des arts de l'Islam, musée du Louvre, 2006
Emamzadeh Jafar, Damghan (attribué à)
Groupe associé à l'emamzadeh Jafar de Damghan, monument funéraire sur lequel ces carreaux auraient été remployés selon un témoignage écrit dans les années 1880 offrant une description sommaire