Esther devant Assuérus
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Esther devant Assuérus
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
3252
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
63
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
160
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 200 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement :
Description du catalogue de vente de 1845 :
En présentant ce tableau sous le nom de l'auteur dont il porte la signature, nous ne cédons qu'à l'intention de donner une simple indication et une preuve du mérite d'un ouvrage qui a pu être attribué à un tel maître. On sait que les tableaux de Gérard Dou, dans lesquels se trouvent seulement une ou deux figures, sont déjà d'un prix inestimable, de quelle valeur serait donc le nôtre où il s'en rencontre vingt-huit, dont les principales n'ont pas moins d'un pied de hauteur ? - Von Tol élève et imitateur de Gérard Dou est le peintre dont les productions se rapprochent le plus de celui-ci.
Le sujet, ainsi que l'indique le titre, représente Esther aux pieds d'Assuérus. Cette reine, juive d'origine, avertie par le vieillard Mardochée du sort que l'orgueilleux Aman, favori du roi, réserve à ceux de nation, se hasarde, malgré la loi terrible qui, sous peine de mort, en interdit l'approche à tout mortel, à pénétrer jusqu'à la chambre où le monarque tient son conseil. C'est une salle immense où le nombre des colonnes et la richesse des marbres rivalisent avec la beauté des draperies. Assuérus, entouré des grands de son empire, est assis sur un trône magnifique rehaussé d'or et de sculptures. Esther, après avoir franchi les premiers degrés du trône, s'agenouille devant le roi qui, ému à la vue de son épouse, s'empresse d'abaisser vers elle son sceptre en signe de clémence. Les femmes et les eunuques de sa suite se tiennent à l'écart ; leur attitude annonce l'inquiétude que leur cause la démarche hardie de la reine. La mansuétude se peint sur les traits d'Assuérus dont le costume, comme celui de ceux qui l'entourent, offre ce que l'Asie a de plus magnifique ; les perles et l'or sont prodigués partout avec une rare profusion.
Dans cette riche et brillante composition l'artiste a déployé un luxe d'exécution vraiment remarquable.
En présentant ce tableau sous le nom de l'auteur dont il porte la signature, nous ne cédons qu'à l'intention de donner une simple indication et une preuve du mérite d'un ouvrage qui a pu être attribué à un tel maître. On sait que les tableaux de Gérard Dou, dans lesquels se trouvent seulement une ou deux figures, sont déjà d'un prix inestimable, de quelle valeur serait donc le nôtre où il s'en rencontre vingt-huit, dont les principales n'ont pas moins d'un pied de hauteur ? - Von Tol élève et imitateur de Gérard Dou est le peintre dont les productions se rapprochent le plus de celui-ci.
Le sujet, ainsi que l'indique le titre, représente Esther aux pieds d'Assuérus. Cette reine, juive d'origine, avertie par le vieillard Mardochée du sort que l'orgueilleux Aman, favori du roi, réserve à ceux de nation, se hasarde, malgré la loi terrible qui, sous peine de mort, en interdit l'approche à tout mortel, à pénétrer jusqu'à la chambre où le monarque tient son conseil. C'est une salle immense où le nombre des colonnes et la richesse des marbres rivalisent avec la beauté des draperies. Assuérus, entouré des grands de son empire, est assis sur un trône magnifique rehaussé d'or et de sculptures. Esther, après avoir franchi les premiers degrés du trône, s'agenouille devant le roi qui, ému à la vue de son épouse, s'empresse d'abaisser vers elle son sceptre en signe de clémence. Les femmes et les eunuques de sa suite se tiennent à l'écart ; leur attitude annonce l'inquiétude que leur cause la démarche hardie de la reine. La mansuétude se peint sur les traits d'Assuérus dont le costume, comme celui de ceux qui l'entourent, offre ce que l'Asie a de plus magnifique ; les perles et l'or sont prodigués partout avec une rare profusion.
Dans cette riche et brillante composition l'artiste a déployé un luxe d'exécution vraiment remarquable.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Les figures en sont petites.
Les figures en sont petites.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 213 v. n° 3252. Quadro in tavola alto piedi due, e due terzi, largo piedi due, e un terzo rappresentante la Regina Ester innanzi Assuero di Dow Scudi Duecento 200
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)