Pas d'illustration
Titres
Titre :
Marine
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
800
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
5
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
23
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 15 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
L'horizon se charge d'épais nuages qui s'élèvent rapidement et menacent d'envahir jusqu'à la partie du ciel qui reste encore éclairée ; il semble que le jour va s'éteindre. Déjà la surface des eaux est tout assombrie, et les contours des vagues ne reflètent plus que de faibles rayons lumineux ; un seul point reçoit encore toute la lumière du soleil, c'est auprès d'une digue qui sert d'abri à des bateaux pécheurs et sur laquelle on aperçoit de pauvres habitations. La mer est agitée, le vent souffle avec violence et enfle les voiles de plusieurs vaisseaux qui voguent avec une extrême vitesse, pressés par la crainte de la tempête. Pour se soustraire au même danger un bateau à voile tannée, cherche un abri ; il est précédé d'une chaloupe qui marche à force de rames.
Backhuysen se passionnait surtout pour ce genre de composition ; il aimait à mettre son génie aux prises avec ces scènes terribles si riches d'images et de poésie ; il y rencontrait à la fois, tout ce qui peut émouvoir par l'effet d'heureux contrastes, tout ce qui charme par la magie des couleurs, tout ce qui plaît par la vérité. On peut dire que la vérité est si parfaite dans ce tableau qu'il serait difficile d'imaginer qu'on ait pu rendre avec autant de succès un ciel orageux. Ces nuages ne se meuvent-ils pas dans les airs, ces bâtimens ne cèdent-ils pas au mouvement des flots, au souffle des vents, et ces eaux si transparentes d'ailleurs, qui douterait qu'elles soient véritablement agitées ? qui ne croit voir ces vagues se dérouler, grandir impétueusement et se précipiter écumantes les unes sur les autres ? il ne manque certainement aux marines de Backhuysen que le bruit, le mugissement des flots et des vents, encore doute-t-on si l'illusion ne va pas jusque là.
L'horizon se charge d'épais nuages qui s'élèvent rapidement et menacent d'envahir jusqu'à la partie du ciel qui reste encore éclairée ; il semble que le jour va s'éteindre. Déjà la surface des eaux est tout assombrie, et les contours des vagues ne reflètent plus que de faibles rayons lumineux ; un seul point reçoit encore toute la lumière du soleil, c'est auprès d'une digue qui sert d'abri à des bateaux pécheurs et sur laquelle on aperçoit de pauvres habitations. La mer est agitée, le vent souffle avec violence et enfle les voiles de plusieurs vaisseaux qui voguent avec une extrême vitesse, pressés par la crainte de la tempête. Pour se soustraire au même danger un bateau à voile tannée, cherche un abri ; il est précédé d'une chaloupe qui marche à force de rames.
Backhuysen se passionnait surtout pour ce genre de composition ; il aimait à mettre son génie aux prises avec ces scènes terribles si riches d'images et de poésie ; il y rencontrait à la fois, tout ce qui peut émouvoir par l'effet d'heureux contrastes, tout ce qui charme par la magie des couleurs, tout ce qui plaît par la vérité. On peut dire que la vérité est si parfaite dans ce tableau qu'il serait difficile d'imaginer qu'on ait pu rendre avec autant de succès un ciel orageux. Ces nuages ne se meuvent-ils pas dans les airs, ces bâtimens ne cèdent-ils pas au mouvement des flots, au souffle des vents, et ces eaux si transparentes d'ailleurs, qui douterait qu'elles soient véritablement agitées ? qui ne croit voir ces vagues se dérouler, grandir impétueusement et se précipiter écumantes les unes sur les autres ? il ne manque certainement aux marines de Backhuysen que le bruit, le mugissement des flots et des vents, encore doute-t-on si l'illusion ne va pas jusque là.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
D'une frappante vérité, école flamande.
D'une frappante vérité, école flamande.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 142 v. n° 800. Quadro in tela alto piedi due, e un sesto, largo piedi tre rappresentante Marina scuola Fiamminga Scudi Quindici 15
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)