[1820, sculpture, rapport Institut à AFR]Rapport sur les envois des pensionnaires sculpteurs, 1820TY [...]
Pas d'illustration
Description
[1820, sculpture, rapport Institut à AFR]
Rapport sur les envois des pensionnaires sculpteurs, 1820
TYPE : rapport de l'Institut de France à Académie de France à Rome
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : Rapports faits à l'Académie des beaux-arts et approuvés par elle sur les ouvrages de MM. les pensionnaires du Roi à l'Académie de France à Rome envoyés en 1819
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1820
COMMENTAIRE : En 1820, un seul envoi de sculpture a été expédié à Paris.
Rapport sur les envois des pensionnaires sculpteurs, 1820
TYPE : rapport de l'Institut de France à Académie de France à Rome
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : Rapports faits à l'Académie des beaux-arts et approuvés par elle sur les ouvrages de MM. les pensionnaires du Roi à l'Académie de France à Rome envoyés en 1819
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1820
COMMENTAIRE : En 1820, un seul envoi de sculpture a été expédié à Paris.
Descriptions
Transcription :
[f° 30 bis] Figure en marbre de l'Innocence / La figure en marbre de l'Innocence par M. Ramey fils a été vue avec plaisir par l'Académie. Tout dans ce morceau est d'accord avec son nom, jusqu'à la manière naïve et simple, mais timide, dont le marbre est traité. La pose et l'attitude expriment assez bien le sujet ; il y a de la souplesse dans le mouvement, un joli choix de nature et des détails de vérité. On voudrait plus de décision dans l'exécution et quelque chose qui se sentit un peu plus de la franchise du ciseau. C'est l'expérience qui manque à M. Ramey ; aussi ce défaut inquiète peu l'Académie. M. Ramey a mis dans la main gauche de son Innocence un serpent qui vient de recevoir le coup mortel. Il suppose que, dans sa simplicité, la jeune fille donne des [f° 31] regrets à la mort du reptile. Cette pensée offre deux défauts ; l'un que le sentiment seul découvre, l'autre que la théorie de l'allégorie apprend à éviter. / Sous le premier rapport, c'est forcer toute vraisemblance que d'imaginer qu'il puisse y avoir chez une jeune fille, assez d'ignorance et de simplicité, pour s'apitoyer sur la mort d'un serpent. L'instinct seul, dans l'homme, comme dans les animaux, rend odieuse la vue du reptile vénéneux ; l'instinct en fait fuir l'approche, et il faut avoir prodigieusement combattu cet instinct pour se soustraire à son action. Ce genre d'effort n'appartient point à la simplicité. À l'âge de la jeune fille, l'ignorance qu'on voudrait supposer est insupposable [sic]. / Sous le second rapport, il y a une observation bonne à faire à tous ceux qui traitent des figures allégoriques ; c'est qu'il faut s'en tenir, autant qu'il est possible, aux symboles déjà connus ; qu'il est dangereux, soit d'en créer de nouveaux, soit de donner à ceux qui existent une signification nouvelle. Tout symbole est ou doit être le moyen de faire comprendre un sujet et d'expliquer une figure. Or un symbole inusité est une énigme qui n'explique rien, puisqu'elle a besoin d'explication.
Localisations
Institution :
Cote / numéro :
20180401/1-4, fol. 29-32
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, Institut à AFR, 1820, sculpture£ Notice créée le 08/10/2018. Notice modifiée le : 08/10/2018. Rédacteur : France Lechleiter.
Rédacteur
France Lechleiter