Miray (Paul)
(source : Exposition universelle de 1889. Liste des récompenses, 1889.)
« En 1840, M. Miray père prenait la suite de M. Ballue, teinturier en bleu d’indigo, rue Préfontaine, à Rouen. […] En 1859, Mme Miray, en mère intelligente et dévouée, voulut conserver à son fils, encore enfant, la suite de la maison paternelle, et elle prit, d’une main ferme et habile, la direction générale des affaires. Pour conduire l’atelier de teinture, elle fit choix de M. Bonnefoi-Roberge, qui passait alors, à juste titre, pour un des plus capables directeurs de teinture en bleu d’indigo. […]. En 1872 […] Mme Miray céda l’établissement à son fils. […] Quelques mois après, un grand établissement est fondé à Darnétal. La mise en œuvre eut lieu le 12 mai 1879 […]. » (source : Les grandes usines de France, J. Turgan, 1885, tome 16, p. 10-12.)
« Les établissements Miray existent depuis 1846, installés dans un premier temps à Rouen, rue Préfontaine. » (source : base Mérimée, IA76001596)
existence de la maison attestée en 1900 dans la liste des exposants de l'Exposition Universelle de 1900 (source : Exposition internationale universelle de 1900. Catalogue général officiel. Groupe XIII, 1900, p. 21.)
rue Préfontaine
« En 1840, M. Miray père prenait la suite de M. Ballue, teinturier en bleu d’indigo, rue Préfontaine, à Rouen. » (source : Les grandes usines de France, J. Turgan, 1885, tome 16, p. 10.)
« C'est d'un modeste établissement fondé rue Préfontaine à Rouen que Paul Miray hérite de son père. » (source : Histoires d'usines, A. Alexandre, M. Croguennec, 2013, p. 91.)
« Les établissements Miray existent depuis 1846, installés dans un premier temps à Rouen, rue Préfontaine. » (source : base Mérimée, IA76001596)
2, rue de l’École (rue Thiers)
« Quelques mois après, un grand établissement est fondé à Darnétal. La mise en œuvre eut lieu le 12 mai 1879 […]. » (source : Les grandes usines de France, J. Turgan, 1885, tome 16, p. 13.)
« En 1879, il [Paul Miray] le [son établissement sis à Rouen] transfère à Darnétal où il rachète la filature de coton Huet et Benner qui vient de fermer et qui elle-même succédait à la fabrique d'indiennes Koechlin, manufacturier d'origine alsacienne. » (source : Histoires d'usines, A. Alexandre, M. Croguennec, 2013, p. 91.)
En 1879, Paul Miray rachète la filature de coton Huet et Benner pour y installer une teinturerie de fils de coton. (source : base Mérimée, IA76001596)
2, rue de l'École
La source indique « Darnétal-lès-Rouen » : il semble bien s'agir de « Darnétal », commune limitrophe à Rouen (source : Exposition internationale universelle de 1900. Catalogue général officiel. Groupe XIII, 1900, p. 21.)
(source : Les grandes usines de France, J. Turgan, 1885, tome 16, p. 10-14) La société Paul Miray produit des matières colorantes synthétiques :
« Les noirs d’aniline inverdissables et indestructibles, le bleu d’indigo de toutes les intensités par les cuves au sulfate de fer et par les cuves au zinc, les couleurs azoïques, les rouges et roses d’alizarine, les violets au méthylaniline, etc., attiraient tous les regards. » (p. 10.)
« La chimie, continuellement en progrès, offre à chaque instant des matières colorantes nouvelles : aux fuchsines succède, en 1866, le magnifique violet de méthylaniline de M. Poirrier de Saint-Denis, puis le vert lumière fait son apparition. [...] En 1876, les noirs d’aniline apportent un nouvel appoint à la fabrication […]. » (p. 12.)
« [M. Miray] prend comme collaborateur un chimiste de talent, M. Fritz Rhem, capable de suivre tous les progrès de la science et d’appliquer sur le coton les matières colorantes que la chimie offre pour ainsi dire chaque jour à l’industrie. »(p. 13.)
« Cette production tend à augmenter sans cesse par l’application de matières colorantes nouvelles. Comme dernières créations, nous citerons les bleus et les oranges d’alizarine, les verts (grands teints) par la céruléine, le jaune-soleil, etc. » (p. 14.)
« […] le jury n’a pas hésité à décerner une médaille d’or à M. P. Miray. C’était la première fois que cet intelligent industriel se produisait dans une exposition […]. » (source : Les grandes usines de France, J. Turgan, 1885, tome 16, 17, p. 14)
catégorie « Médailles d'or » (source : Exposition universelle de 1889. Liste des récompenses, 1889.)
Le descriptif de la maison indique : « Cotons filés, teints, imprimés et chinés. » (source : Exposition internationale universelle de 1900. Catalogue général officiel. Groupe XIII, 1900, p. 21.)
catégorie « Médailles d'or » (source : Liste des récompenses : Exposition universelle de 1900, à Paris, 1901, p. 889.)
brochure 17, p. 10-14
Pas de pagination
p. 21 (la pagination débute avec la partie sur la Classe 78 Blanchiment et teinture)