L'Annonciation
Titres
Titre :
L'Annonciation
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
1990 D 75
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
15537
Inscriptions
Type d'inscription :
Transcription :
VINCENTIUS PAGANUS DE MONTE ROBIANO 1532
Emplacement :
Sur le dé du piédestal de la colonne
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Commentaire Rôle :
Comme le précise le catalogue de 1845, l'œuvre est signée
Type de date :
Date de création :
1532
- Comme le précise le catalogue de 1845, l'œuvre est datée
Historiques de collection
Collection :
Peint pour le village de Corinaldo ; acquis au début du XIXe siècle par les Ottaviani de Corinaldo ; acquis par le cardinal Fesch ; estimé à 160 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, Rome, 1845 ; acquis par Alessandro Aducci pour 75 écus ; don du Getty Museum de Los Angeles à la Galleria Nazionale delle Marche d'Urbin en 1984.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Sous le portique d'un grand édifice, que soutiennent des colonnes de marbre blanc, la Vierge, assise devant un prie-dieu, se retourne tout-à-coup, surprise par l'apparition de l'ange qui, une branche de lys à la main, s'agenouille devant elle, en la saluant de ces glorieuses paroles : vous êtes bénie entre toutes les femmes. Au même instant, le Saint Esprit, sous la forme d'une colombe blanche, s'approche de Marie et dirige sur elle ses rayons divins. Au haut du ciel, l'Eternel, entouré d'une myriade d'anges et de chérubins, sanctionne, par sa présence, la mystérieuse maternité de la Vierge. Sur la galerie extérieure d'uns second édifice, qui s'élève parallèlement au premier et que soutiennent aussi des colonnes de marbre, on remarque une réunion de personnages, dont quelques-uns semblent s'apercevoir de la salutation angélique. Au bas de la composition, le peintre a représenté une jeune femme, vue en buste, coiffée d'une toque en drap d'or, tenant son enfant entre ses mains jointes, et élevant pieusement ses regards vers la Vierge : cette femme est sans aucun doute la donatrice du tableau.
On trouverait déjà sujet à louanges dans la manière avec laquelle l'architecture est traitée ; mais ce qui surtout les commande, c'est la douceur et la naïveté des expressions, c'est un coloris aimable et brillant à la fois. Il faut que l'auteur lui-même ait été convaincu du succès de ses efforts, puisqu'il s'est empressé de signer son oeuvre en toutes lettres : Vincentius Paganus de monte-Robiano, 1532.
Sous le portique d'un grand édifice, que soutiennent des colonnes de marbre blanc, la Vierge, assise devant un prie-dieu, se retourne tout-à-coup, surprise par l'apparition de l'ange qui, une branche de lys à la main, s'agenouille devant elle, en la saluant de ces glorieuses paroles : vous êtes bénie entre toutes les femmes. Au même instant, le Saint Esprit, sous la forme d'une colombe blanche, s'approche de Marie et dirige sur elle ses rayons divins. Au haut du ciel, l'Eternel, entouré d'une myriade d'anges et de chérubins, sanctionne, par sa présence, la mystérieuse maternité de la Vierge. Sur la galerie extérieure d'uns second édifice, qui s'élève parallèlement au premier et que soutiennent aussi des colonnes de marbre, on remarque une réunion de personnages, dont quelques-uns semblent s'apercevoir de la salutation angélique. Au bas de la composition, le peintre a représenté une jeune femme, vue en buste, coiffée d'une toque en drap d'or, tenant son enfant entre ses mains jointes, et élevant pieusement ses regards vers la Vierge : cette femme est sans aucun doute la donatrice du tableau.
On trouverait déjà sujet à louanges dans la manière avec laquelle l'architecture est traitée ; mais ce qui surtout les commande, c'est la douceur et la naïveté des expressions, c'est un coloris aimable et brillant à la fois. Il faut que l'auteur lui-même ait été convaincu du succès de ses efforts, puisqu'il s'est empressé de signer son oeuvre en toutes lettres : Vincentius Paganus de monte-Robiano, 1532.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
La scène se détache sur un très riche fonds d'architecture rendue avec beaucoup de précision. Les figures, de grandeur naturelle, y sont traitées avec une force de coloris bien remarquable. Les expressions sont pleines de sentiment. Nous devons surtout signaler la vérité, le soin et la douceur pleine de grâce répandues sur la figure d'une dame de distinction qui, avec sa petite fille, occupe la partie inférieure de ce bel ouvrage. On croit que ce sont les portraits des personnages qui ont commandé ce tableau à Vincent Pagani.
La scène se détache sur un très riche fonds d'architecture rendue avec beaucoup de précision. Les figures, de grandeur naturelle, y sont traitées avec une force de coloris bien remarquable. Les expressions sont pleines de sentiment. Nous devons surtout signaler la vérité, le soin et la douceur pleine de grâce répandues sur la figure d'une dame de distinction qui, avec sa petite fille, occupe la partie inférieure de ce bel ouvrage. On croit que ce sont les portraits des personnages qui ont commandé ce tableau à Vincent Pagani.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 196-197, fig. 226.
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 458 v. n° 15537. Quadro in tavola a sesto alto piedi otto, e tre quarti, largo piedi cinque, e mezzo rappresentante l'Annunziazione della Vergine portante il nome di Vincenzo Pagani Scudi Cento Sessanta 160
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)