Charles Le Brun, décorateur de fêtes et de cérémonies
Pas d'illustration
Auteurs
Nom de l'auteur :
Lafage, Gaëlle
Rôle :
Nom de l'auteur :
Mérot, Alain
Rôle :
Nom de l'auteur :
La Gorce, Jérôme de
Rôle :
Ouvrages
Titre ouvrage :
Charles Le Brun, décorateur de fêtes et de cérémonies
Mémoires / thèses
Type de mémoire :
Université de soutenance :
Année de soutenance :
2013
- 2013
Domaine(s) de recherche :
Descriptions
Résumé :
Les fêtes et les cérémonies, de Cour, publiques ou privées, firent partie des grandes heures du règne de Louis XIV. Charles Le Brun, le Premier peintre du roi, magnifia quelques-unes de ces brillantes célébrations, associant apparat, musique, danse ou feux d’artifice. Les peintures, sculptures, tapisseries ou grandes structures, telles que des arcs de triomphe, étaient conçues ou disposées afin de s’adapter aux divertissements ou aux cérémonies, métamorphosant pendant quelques heures les édifices ou les jardins. Détruites à la fin des événements qu’elles accompagnaient, ces œuvres ont reçu peu d’attention jusqu’à présent. L’analyse des sources contemporaines et des images des décors permet de restituer ces ouvrages, mais également de les replacer dans leur contexte. La genèse de ces œuvres, leur conception et leur fabrication sont étudiées, redessinant les liens que Le Brun avait tissés avec les hommes d’État (le roi, Séguier, Fouquet et Colbert), avec les hommes de lettres, ainsi qu’avec ses principaux collaborateurs, notamment à la Manufacture des Gobelins. L’une des particularités de Le Brun dans ce domaine fut d’ordonner lui-même des fêtes et des cérémonies, ce qui constitue peut-être un cas unique pour un peintre à cette période. Ces œuvres oubliées complètent donc le portrait d’un des plus grands artistes français du XVIIe siècle. Plus que tout autre ouvrage, les décorations ordonnées par Le Brun donnent l’image la plus juste de ses recherches et de ses goûts. Enfin, l’étude de ces fêtes et de leur réception offre une meilleure compréhension de ces moments éphémères, tout en leur conférant la pérennité qu’ils méritent.
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)