Joueur de guitare avec une femme
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Joueur de guitare avec une femme
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
3315
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
273
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
203
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 50 scudi dans l'inventaire après-décès du cardinal Fesch
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Dans une salle basse qui ouvre sur un jardin, un homme, le dos tourné à une vaste cheminée dont les chambranles sont décorés de sculptures, chante en s'accompagnant avec une guitare. Il est assis sur un siège assez élevé pour permettre à ses pieds de reposer sur une table couverte d'un tapis de laine rouge à rosaces. Tout entier à l'harmonie de ses accords, ce chanteur promène vaguement ses regards dans l'espace, et ne paraît pas s'occuper d'une dame qui, assise devant lui, tient avec grâce un fragment de gimblette avec lequel elle excite l'avidité d'un joli petit épagneul qui fait le beau devant elle. Un jeune enfant, suivi d'un petit chien, s'avance furtivement sur le seuil de la porte, et, d'un geste plein de malice, cherche à détourner l'attention de l'épagneul. Le costume de la dame est tout à la fois riche et élégant : un spencer de soie rouge, à larges manches courtes et bouffantes, dessine admirablement sa taille sur le jupon de satin blanc de sa robe, dont les manches s'échappent et flottent sous celles du spencer. Sa tête est coiffée d'une petite calotte de velours bleu ciel, ornée d'un large galon d'or et de plumes jaunes et blanches relevées au dessus de l'oreille gauche ; un rang de perles soutient ses cheveux par derrière. Le cavalier porte un vêtement de couleur sombre, à larges plis, et des bas rouges qui montent par dessus ses genoux.
Ce tableau ayant été, dans le premier catalogue, non seulement attribué à Terburch, mais encore présenté comme une perle de ce maître, nous avons cru, cédant à la crainte de jeter quelque ombre sur son mérite, devoir lui conserver la même dénomination, c'est-à-dire, faire connaître le nom sous lequel il avait été désigné ; en déclarant toutefois que, si nous n'eussions écouté que notre propre sentiment, sans balancer, nous lui aurions accordé une attribution digne sans doute de son mérite, mais pourtant moins brillante. Maintenant que pourrions-nous dire à son avantage, qui valût l'éloge qu'on en faisait en le considérant comme étant de Terburch ? Son mérite seul a sans doute déterminé cette glorieuse attribution.
Dans une salle basse qui ouvre sur un jardin, un homme, le dos tourné à une vaste cheminée dont les chambranles sont décorés de sculptures, chante en s'accompagnant avec une guitare. Il est assis sur un siège assez élevé pour permettre à ses pieds de reposer sur une table couverte d'un tapis de laine rouge à rosaces. Tout entier à l'harmonie de ses accords, ce chanteur promène vaguement ses regards dans l'espace, et ne paraît pas s'occuper d'une dame qui, assise devant lui, tient avec grâce un fragment de gimblette avec lequel elle excite l'avidité d'un joli petit épagneul qui fait le beau devant elle. Un jeune enfant, suivi d'un petit chien, s'avance furtivement sur le seuil de la porte, et, d'un geste plein de malice, cherche à détourner l'attention de l'épagneul. Le costume de la dame est tout à la fois riche et élégant : un spencer de soie rouge, à larges manches courtes et bouffantes, dessine admirablement sa taille sur le jupon de satin blanc de sa robe, dont les manches s'échappent et flottent sous celles du spencer. Sa tête est coiffée d'une petite calotte de velours bleu ciel, ornée d'un large galon d'or et de plumes jaunes et blanches relevées au dessus de l'oreille gauche ; un rang de perles soutient ses cheveux par derrière. Le cavalier porte un vêtement de couleur sombre, à larges plis, et des bas rouges qui montent par dessus ses genoux.
Ce tableau ayant été, dans le premier catalogue, non seulement attribué à Terburch, mais encore présenté comme une perle de ce maître, nous avons cru, cédant à la crainte de jeter quelque ombre sur son mérite, devoir lui conserver la même dénomination, c'est-à-dire, faire connaître le nom sous lequel il avait été désigné ; en déclarant toutefois que, si nous n'eussions écouté que notre propre sentiment, sans balancer, nous lui aurions accordé une attribution digne sans doute de son mérite, mais pourtant moins brillante. Maintenant que pourrions-nous dire à son avantage, qui valût l'éloge qu'on en faisait en le considérant comme étant de Terburch ? Son mérite seul a sans doute déterminé cette glorieuse attribution.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
On ne sait ce que l'on doit en admirer le plus, ou l'effet magique de la couleur, ou la surprenante vérité de l'imitation de la nature. C'est une perle sortie du pinceau du célébre Terbourg.
On ne sait ce que l'on doit en admirer le plus, ou l'effet magique de la couleur, ou la surprenante vérité de l'imitation de la nature. C'est une perle sortie du pinceau du célébre Terbourg.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 220. n° 3315. Quadro in tela alto piedi due, e mezzo, largo piedi due rappresentante un Suonatore di Ghitarra con figura di Donna Fiammingo Scudi Cinquanta 50
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Collection / collection d'une personne
Personne / personne
Personne / personne