Le capitaine de Ierosme Cataneo contenant la manière de fortifier les places, assaillir & défendre. Avec l'ordre qu'on doit tenir pour asseoir un camp, & mespartir les logis d'Iceluy. Le tout reuveu, [...]
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Titres
Type de titre :
Titre :
Le capitaine de Ierosme Cataneo contenant la manière de fortifier les places, assaillir & défendre. Avec l'ordre qu'on doit tenir pour asseoir un camp, & mespartir les logis d'Iceluy. Le tout reuveu, corrigé & augmenté en plusieurs lieux par l'auteur, & depuis mis en françois.
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
A1G 7
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
A1G 9
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Type de date :
Date de création :
1574
Historiques de collection
Evénement :
tampon du Museum Britanicum
Contenus Ouvrage
Numéro d'édition :
1ère édition
Note sur l'édition :
2e édition à Lyon chez Jacques Roussin en 1593.
Contenu de l'ouvrage :
[2] f. Dédicace "A très vertueux seigneur, messire François de Mandelot, seigneur de Passy, chevalier de l'ordre du Roy très chrestien, conseiller en son conseil privé, capitaine de 50 hommes d'armes de ses ordonnances, & lieutenant général de sa majesté au païs des Lyonnois, forests & Beaujolais.
Monseigneur,
Puis que l'expérience nous fait voir, que les personnages vertueux ne se saoulent aucunement, ny jamais n'ont d'ennuy des louables exercices, esquels une fois ils se sont appliqués, je n'ai aucune difficulté de vous présenter cette mienne traduction, & la mettre en lumière sous la saveur & appui de votre nom, combien que je ne susse assez certain qu'en icelle vous ne verriez rien de nouveau, n'y que vous n'eussiez assez de fois dessigné & pratiqué, dessignez et pratiquez [sic] tous les jours. Je vous supplie donc, Monseigneur, de la vouloir reevoir avec un ussi bon visage, comme de bon coeur la vous presente celuu qui prie Dieu pour votre heur & prospérité, & accroissement de vos honneurs et dignités, & qui vous est & demeurera toute sa vie humble & obéissant serviteur à jamais. Jean de Tournes
[3] f. Jerosme Cataneo au lecteur
Pour ce qu'avec l'esprit qu'il m'a été donné de la bonté divine, je cherche beaucoup plus volontiers d'estre cognu de mes bons seigneurs & admis, pour homme qui désire plutôt de vive voix faire profiter autruy aux sciences mathématiques, que non pas, mettant en lumière mes écrits, être tenu de trop hardi et présomptueux: pas bon espace de temps, je me suis peu persuadé de publier ce mien traité de la fabrique des forteresses, & des moyens de les défensdre & offendre: & un autre aussi de l'examen des cannoniers, & des choses qui concernent l'artillerie, & la façon des feux artificiels suyvant l'usage d'aujourd'hui: & ce que principalement pour ce que c'est une entreprise, qui au jugement d'un chacun, est autant grande et magnifique qu'est en nom l'art militaire, de l'origine duquel nous sommes en doute, s'il est venu des hommes ou de Dieu.
[4] Advertissement sur la présente oeuvre
Il est tout certain qu'entre les opérations que les princes font pour la conservation de leurs estats, les fortifications des cités & chasteaux peuvent être contées entre les principales & de plus d'importances, attendu que par icelles leur peuple & leur estat sont pour la plupart garantis. Et combien qu'il aye sur icelles beaucoup de choses à considérer, si est-ce qu'avec le peu de scavoir que les sciences mathématiques ùe permettent, & avec l'experience que ia par longtemps j'ay acquise, i'en parlery le plus particulièrement qu'il me sera possible : sans toutefois faire mention de ce que quelques uns ont discouru sur l'édification des cités, tant de plusieurs conditions qui concernent la beauté de l'air, de l'eau & du terrein, que du reste qu'il convient savoir. Et ce pour qu'il me semblechose vaine, discourir ce qui par eux a esté si bien& si au long traitté: Aussi que mon intention est de treaitter seulement des fortifications & de la qualité des machines qui les concernent, suivant l'usage de note temps. Je dis donc que celuy qui a delibéré de fortifier une cité ou autre lieu, doit premièrement avoir égard à la situation : à fin de la choisir telle, qu'ayant à estre frontière aux ennemis tant pour se défendre d'eux, que pour les pouvoir offenser, elle puisse estre, aussi avitaillée & secourue avec tout le meilleur & plus aisé moyen que faire se pourra. En après, que le lieu soit tellement spacieux au dedans, que selon ce qui peut advenir en guerre, on y puisse tenir cavallerie & fanterie (outre la garde ordinaire) pour pouvoir faire sorties, secourir, escarmouter, butiner, & faire autres telles choses, qui ordinairement se présentent & sont de besoing. Par tel si toutefois que telle grandeur ne soit si excessive, que le prince en reste trop foulé, soit à cause de la solde de trop grand nombre de soldts, qu'aussi pour la dépense du vivre qui luy feroit besoin pour la maintenir. Et au contraire, qu'elle ne soit si petite, qu'on s'aperçoive en fin, mais trop tard, qu'elle est de peu ou point de valeur. Il faut avec jugement peser la puissance & le besoing qu'en a le seigneur, & puis faire election de la commodité du lieu: quoy que ce soyent grosses villes & chasteaux spacieux, si au reste ils ne se trouvent bien situés & accommodés: car nous avons veu bien souvent faire grandissime despense pour la fortification de telles places, qui enfin s'est trouvée de nul fruict et service. De manière que qui me voudra croire, il vaut beaucoup mieux faire une nouvelle forteresse, ou un nouveau rempar situé en bon lieu, que de s'amuser à vouloir conserver ces lieux malaisés & perilleux: lesquels, posé encor qu'ils se trouvassent bien situs, néanmoins il advient quà cause de leur vastité, on ne peut les garder qu'avec grande despense: sur quoy je dis derechef qu'il faut bien prendre garde. Ce que ne firent pas, au jugement de plusieurs siennois l'an 1554 fortifiant Porto d'Hercole: pour ce que le voulans faire en sorte qu'il ne peut garder & le fort aussi, on congnut que bonne partie des remparts avoit esté faicte en vain. Et le tout, d'autant qu'ayans mal comprins leur fortification, incontinent que l'un d'iceux fut perdu, tous les autres aussi se perdirent sans les pouvoir retenir. Boulogne sur Mer courut la même fortune l'an 1544 lors que le Roy Henry print en moins de vingt jours les forteresses que le Roy d'Angleterre avoit fait à l'entour pour la défense d'icelle é les ruïna aisement, pour estre faibles & mal conprinses. Avec le même jugement on doit aussi fortifier les provinces, visitant terre pour terre, & considérant diligemment ce qui doit se garder, & ce qui se doit laisser : cela faict ouvrir & démanteler les unes, & les autres les fortifier, à bon escient & rendre expugnables le plus qu'on peut: comme fit au Piémont le Prince de Melphes pour lors lieutenant de sa Majesté très chretienne: lequel sestant sur ceu conseillé meurement avec plusieurs capitaines, & procédant avec cet ordre, s'en ensuivit la seurté & lheur de toutes les emprises qui se firent en ce quartier là. Le contraire advint à la guerre de Siene, quand par compassion l'on laissa entiers plusieurs chateaux & autres lieux qui n'estoient ny du tout de défense ny aussi du tout faibles, qui furent tenus par les habitans & ou fut conduit le bien des circonvoisins, qui puis avec les places fut faict la proie de l'ennemi, avec grande perte & dommage de ceux du pais, tant pour êstre privé de leurs vivres que pour estre le camp de l'ennemi soustenu & nouri d'iceux. Et fut cela cause qu'eux & la cité même avec le rise de leur vie, que pour la plupart ils perdoyent, ne peurent être secours d'autre part, quelques efforts qu'ils y scurent faire. Outre ce que dessus pour être les forteresses (outre autres choses principales) appareillées pour soustenir un siège, on doit mettre dedans munitions de vivre & autres choses nécessaires pour un temps assez plus long, que ce luy qu'avec raison on ne peut faire mestier : à celle fin qu'avant que d'estre venu à la fin de la guerre, le seigneur ne fust constaint de mettre en campaigne tout un camp pour secourir sa place. Il m'a semblé convenable descrire cet advertissement, comme fondements nécessaires, à fin que le lecteur puisse juger par là si je suis pour discourir du plan & fabrique des forteresses.
[6] f verso. Au lecteur salut
Ne t'esbahi si j'ay pris la peine de traduire le présent oeuvre. Car encore que je n'ignorasse point que quelques uns de nos François ont écrit sur le même sujet: si est-ce que la bonne méthode dont a osé notre autheur, les mesures qu'il a si exactement observées, & le commandement que m'en a fait un mien bon seigneur, m'y ont faict mettre la plume. Pour ta plus grande commodité i'ay réduit les pas vénitiens à la toise royale de notre France : au reste ay le plus près qu'il m'a esté possible suivi mon autheur. Tu prendras en bonne part, ce mien petit labeur, & iouras du profit qui t'est par nous en iceluy offert. A Dieu.
Monseigneur,
Puis que l'expérience nous fait voir, que les personnages vertueux ne se saoulent aucunement, ny jamais n'ont d'ennuy des louables exercices, esquels une fois ils se sont appliqués, je n'ai aucune difficulté de vous présenter cette mienne traduction, & la mettre en lumière sous la saveur & appui de votre nom, combien que je ne susse assez certain qu'en icelle vous ne verriez rien de nouveau, n'y que vous n'eussiez assez de fois dessigné & pratiqué, dessignez et pratiquez [sic] tous les jours. Je vous supplie donc, Monseigneur, de la vouloir reevoir avec un ussi bon visage, comme de bon coeur la vous presente celuu qui prie Dieu pour votre heur & prospérité, & accroissement de vos honneurs et dignités, & qui vous est & demeurera toute sa vie humble & obéissant serviteur à jamais. Jean de Tournes
[3] f. Jerosme Cataneo au lecteur
Pour ce qu'avec l'esprit qu'il m'a été donné de la bonté divine, je cherche beaucoup plus volontiers d'estre cognu de mes bons seigneurs & admis, pour homme qui désire plutôt de vive voix faire profiter autruy aux sciences mathématiques, que non pas, mettant en lumière mes écrits, être tenu de trop hardi et présomptueux: pas bon espace de temps, je me suis peu persuadé de publier ce mien traité de la fabrique des forteresses, & des moyens de les défensdre & offendre: & un autre aussi de l'examen des cannoniers, & des choses qui concernent l'artillerie, & la façon des feux artificiels suyvant l'usage d'aujourd'hui: & ce que principalement pour ce que c'est une entreprise, qui au jugement d'un chacun, est autant grande et magnifique qu'est en nom l'art militaire, de l'origine duquel nous sommes en doute, s'il est venu des hommes ou de Dieu.
[4] Advertissement sur la présente oeuvre
Il est tout certain qu'entre les opérations que les princes font pour la conservation de leurs estats, les fortifications des cités & chasteaux peuvent être contées entre les principales & de plus d'importances, attendu que par icelles leur peuple & leur estat sont pour la plupart garantis. Et combien qu'il aye sur icelles beaucoup de choses à considérer, si est-ce qu'avec le peu de scavoir que les sciences mathématiques ùe permettent, & avec l'experience que ia par longtemps j'ay acquise, i'en parlery le plus particulièrement qu'il me sera possible : sans toutefois faire mention de ce que quelques uns ont discouru sur l'édification des cités, tant de plusieurs conditions qui concernent la beauté de l'air, de l'eau & du terrein, que du reste qu'il convient savoir. Et ce pour qu'il me semblechose vaine, discourir ce qui par eux a esté si bien& si au long traitté: Aussi que mon intention est de treaitter seulement des fortifications & de la qualité des machines qui les concernent, suivant l'usage de note temps. Je dis donc que celuy qui a delibéré de fortifier une cité ou autre lieu, doit premièrement avoir égard à la situation : à fin de la choisir telle, qu'ayant à estre frontière aux ennemis tant pour se défendre d'eux, que pour les pouvoir offenser, elle puisse estre, aussi avitaillée & secourue avec tout le meilleur & plus aisé moyen que faire se pourra. En après, que le lieu soit tellement spacieux au dedans, que selon ce qui peut advenir en guerre, on y puisse tenir cavallerie & fanterie (outre la garde ordinaire) pour pouvoir faire sorties, secourir, escarmouter, butiner, & faire autres telles choses, qui ordinairement se présentent & sont de besoing. Par tel si toutefois que telle grandeur ne soit si excessive, que le prince en reste trop foulé, soit à cause de la solde de trop grand nombre de soldts, qu'aussi pour la dépense du vivre qui luy feroit besoin pour la maintenir. Et au contraire, qu'elle ne soit si petite, qu'on s'aperçoive en fin, mais trop tard, qu'elle est de peu ou point de valeur. Il faut avec jugement peser la puissance & le besoing qu'en a le seigneur, & puis faire election de la commodité du lieu: quoy que ce soyent grosses villes & chasteaux spacieux, si au reste ils ne se trouvent bien situés & accommodés: car nous avons veu bien souvent faire grandissime despense pour la fortification de telles places, qui enfin s'est trouvée de nul fruict et service. De manière que qui me voudra croire, il vaut beaucoup mieux faire une nouvelle forteresse, ou un nouveau rempar situé en bon lieu, que de s'amuser à vouloir conserver ces lieux malaisés & perilleux: lesquels, posé encor qu'ils se trouvassent bien situs, néanmoins il advient quà cause de leur vastité, on ne peut les garder qu'avec grande despense: sur quoy je dis derechef qu'il faut bien prendre garde. Ce que ne firent pas, au jugement de plusieurs siennois l'an 1554 fortifiant Porto d'Hercole: pour ce que le voulans faire en sorte qu'il ne peut garder & le fort aussi, on congnut que bonne partie des remparts avoit esté faicte en vain. Et le tout, d'autant qu'ayans mal comprins leur fortification, incontinent que l'un d'iceux fut perdu, tous les autres aussi se perdirent sans les pouvoir retenir. Boulogne sur Mer courut la même fortune l'an 1544 lors que le Roy Henry print en moins de vingt jours les forteresses que le Roy d'Angleterre avoit fait à l'entour pour la défense d'icelle é les ruïna aisement, pour estre faibles & mal conprinses. Avec le même jugement on doit aussi fortifier les provinces, visitant terre pour terre, & considérant diligemment ce qui doit se garder, & ce qui se doit laisser : cela faict ouvrir & démanteler les unes, & les autres les fortifier, à bon escient & rendre expugnables le plus qu'on peut: comme fit au Piémont le Prince de Melphes pour lors lieutenant de sa Majesté très chretienne: lequel sestant sur ceu conseillé meurement avec plusieurs capitaines, & procédant avec cet ordre, s'en ensuivit la seurté & lheur de toutes les emprises qui se firent en ce quartier là. Le contraire advint à la guerre de Siene, quand par compassion l'on laissa entiers plusieurs chateaux & autres lieux qui n'estoient ny du tout de défense ny aussi du tout faibles, qui furent tenus par les habitans & ou fut conduit le bien des circonvoisins, qui puis avec les places fut faict la proie de l'ennemi, avec grande perte & dommage de ceux du pais, tant pour êstre privé de leurs vivres que pour estre le camp de l'ennemi soustenu & nouri d'iceux. Et fut cela cause qu'eux & la cité même avec le rise de leur vie, que pour la plupart ils perdoyent, ne peurent être secours d'autre part, quelques efforts qu'ils y scurent faire. Outre ce que dessus pour être les forteresses (outre autres choses principales) appareillées pour soustenir un siège, on doit mettre dedans munitions de vivre & autres choses nécessaires pour un temps assez plus long, que ce luy qu'avec raison on ne peut faire mestier : à celle fin qu'avant que d'estre venu à la fin de la guerre, le seigneur ne fust constaint de mettre en campaigne tout un camp pour secourir sa place. Il m'a semblé convenable descrire cet advertissement, comme fondements nécessaires, à fin que le lecteur puisse juger par là si je suis pour discourir du plan & fabrique des forteresses.
[6] f verso. Au lecteur salut
Ne t'esbahi si j'ay pris la peine de traduire le présent oeuvre. Car encore que je n'ignorasse point que quelques uns de nos François ont écrit sur le même sujet: si est-ce que la bonne méthode dont a osé notre autheur, les mesures qu'il a si exactement observées, & le commandement que m'en a fait un mien bon seigneur, m'y ont faict mettre la plume. Pour ta plus grande commodité i'ay réduit les pas vénitiens à la toise royale de notre France : au reste ay le plus près qu'il m'a esté possible suivi mon autheur. Tu prendras en bonne part, ce mien petit labeur, & iouras du profit qui t'est par nous en iceluy offert. A Dieu.
Note sur le contenu :
Table des chapitres
Certaines opérations géométriques, qui sont nécessaires pour la fabrique des forteresses. Chapitre I. page 1
Dessein des boulevards, avec leurs mesures, & autres choses appartenantes à iceux. II. 26
Considérations du soldat, qui a à défendre une forteresse. III. 95
Moyen de garder une forteresse. IIII. 97
Considérations du général, qui assiège une forteresse, & voit qu'il ne la peut forcer. V. 101
Ordre que doit tenir le général, lors qu'il pensera pouvoir forcer une place. VI. 105.
Moyen que doyvent tenir ceux qui défendent une forteresse, & des remèdes dont ils se peuvent aider. VII. 114.
Moyen que doit tenir une armée en marchant & en se logeant: & comme doit être fait le logis. VIII. 132.
Comment doit déloger une armée, & s'éloigner de l'ennemi. IX. 147.
Certaines opérations géométriques, qui sont nécessaires pour la fabrique des forteresses. Chapitre I. page 1
Dessein des boulevards, avec leurs mesures, & autres choses appartenantes à iceux. II. 26
Considérations du soldat, qui a à défendre une forteresse. III. 95
Moyen de garder une forteresse. IIII. 97
Considérations du général, qui assiège une forteresse, & voit qu'il ne la peut forcer. V. 101
Ordre que doit tenir le général, lors qu'il pensera pouvoir forcer une place. VI. 105.
Moyen que doyvent tenir ceux qui défendent une forteresse, & des remèdes dont ils se peuvent aider. VII. 114.
Moyen que doit tenir une armée en marchant & en se logeant: & comme doit être fait le logis. VIII. 132.
Comment doit déloger une armée, & s'éloigner de l'ennemi. IX. 147.
Note sur l'exemplaire :
relié avec Gabriello Busca et Gabriel Hanzelet
Reliures
Reliure :
veau brun fatigué
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 30
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
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