Louis XIV recevant les députés de Metz
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Louis XIV recevant les députés de Metz
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
3366
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
138
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
246
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 50 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Quelque peu de recherches suffiraient, sans doute, pour constater le nom de la ville qui se soumet au vainqueur ; mais nous manquons tout-à-fait des documents propres à éclaircir la question, et, en laissant ce soin à celui qui achètera le tableau, nous croyons lui procurer une jouissance qui ne laissera pas que d'ajouter à l'intérêt de son acquisition. Quoi qu'il en soit, il nous paraît probable que l'événement, qui fait le sujet de cette seconde composition, appartient, comme celui du précédent tableau, à la glorieuse campagne de 1667.
La ville conquise, située au milieu d'une vaste plaine, présente peu d'étendue ; la seule enceinte qui la protège fait juger que ce ne peut être qu'une place de second ordre ; et cependant, avec la possibilité d'inonder ses abords et de s'isoler, comme elle l'a fait au milieu des eaux, elle a dû nécessairement prolonger sa défense.
A une assez grande distance de la ville et sur le premier plan, Louis XIV en personne se trouve à la téte de son état-major major qui est adossé à un petit bois. Ce prince est monté sur un cheval blanc ; son attitude est pleine de dignité, et ses traits offrent l'expression d'une bonté parfaite ; il reçoit les principaux d'entre les assiégés qui, après avoir mis pied à terre et confié leurs montures à des valets, viennent respectueusement lui présenter les clefs de la ville. Dans le même moment plusieurs cavaliers sillonnent la campagne.
Cette esquisse, ou plutôt ce tableau, car elle en mérite le nom puisqu'elle possède tout le rendu de l'ouvrage le plus soigné, est vraiment douée d'une suavité et d'un charme de coloris qu'on ne se lasse pas d'admirer. Sa dimension, à quelques lignes prés, est la même que celle de la précédente composition, la même aussi que celle de l'esquisse du Musée du Louvre (Défaite des espagnols près du canal de Bruges). Que pourrait-on rencontrer, comme morceaux de chevalet, de plus intéressant que les esquisses originales des belles pages de Van der Meulen, appelées à perpétuer les mémorables faits du glorieux régne de Louis XIV ?
Quelque peu de recherches suffiraient, sans doute, pour constater le nom de la ville qui se soumet au vainqueur ; mais nous manquons tout-à-fait des documents propres à éclaircir la question, et, en laissant ce soin à celui qui achètera le tableau, nous croyons lui procurer une jouissance qui ne laissera pas que d'ajouter à l'intérêt de son acquisition. Quoi qu'il en soit, il nous paraît probable que l'événement, qui fait le sujet de cette seconde composition, appartient, comme celui du précédent tableau, à la glorieuse campagne de 1667.
La ville conquise, située au milieu d'une vaste plaine, présente peu d'étendue ; la seule enceinte qui la protège fait juger que ce ne peut être qu'une place de second ordre ; et cependant, avec la possibilité d'inonder ses abords et de s'isoler, comme elle l'a fait au milieu des eaux, elle a dû nécessairement prolonger sa défense.
A une assez grande distance de la ville et sur le premier plan, Louis XIV en personne se trouve à la téte de son état-major major qui est adossé à un petit bois. Ce prince est monté sur un cheval blanc ; son attitude est pleine de dignité, et ses traits offrent l'expression d'une bonté parfaite ; il reçoit les principaux d'entre les assiégés qui, après avoir mis pied à terre et confié leurs montures à des valets, viennent respectueusement lui présenter les clefs de la ville. Dans le même moment plusieurs cavaliers sillonnent la campagne.
Cette esquisse, ou plutôt ce tableau, car elle en mérite le nom puisqu'elle possède tout le rendu de l'ouvrage le plus soigné, est vraiment douée d'une suavité et d'un charme de coloris qu'on ne se lasse pas d'admirer. Sa dimension, à quelques lignes prés, est la même que celle de la précédente composition, la même aussi que celle de l'esquisse du Musée du Louvre (Défaite des espagnols près du canal de Bruges). Que pourrait-on rencontrer, comme morceaux de chevalet, de plus intéressant que les esquisses originales des belles pages de Van der Meulen, appelées à perpétuer les mémorables faits du glorieux régne de Louis XIV ?
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Le coloris en est très brillant, et la composition bien ordonnée.
Le coloris en est très brillant, et la composition bien ordonnée.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 225 v. n° 3366. Quadro in tela alto piede uno, e due terzi, largo piedi due, e mezzo rappresentante Luigi Decimo quarto che riceve i Deputati di Metz Scudi Cinquanta 50
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Collection / collection d'une personne
Personne / personne
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