Conversation galante
Titres
Titre :
Conversation galante
Type de titre :
Titre :
Intérieur d'une chambre
Type de titre :
Titre :
La Fiancée
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
PDUT931
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
3313
Inscriptions
Type d'inscription :
Transcription :
GT
Emplacement :
Sur le barreau de la chaise, à gauche
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Commentaire Rôle :
Le tableau est signé
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Rome, collection Fesch ; estimé à 600 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, 1845 ; Rouen, collection Auguste et Eugène Dutuit ; legs Dutuit à la Ville de Paris, 1902.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Description du catalogue de 1845 :
Dans une chambre à coucher dont l'ameublement est de la plus grande simplicité, une dame hollandaise est assise sur une chaise garnie de cuir rouge, en face d'un officier qui lui présente un verre qu'un écuyer vient de remplir de vin. Une grande et fraîche jeune fille, debout devant eux, les regarde avec un étonnement plein de naïveté. Quoique ce ne soit pas le personnage qui prenne le plus de part à l’action principale, sa pose gracieuse, l’air de douceur répandu sur son visage, et la riche simplicité de son costume qui attire spontanément les regards, nous engagent à la faire remarquer d’abord. Elle est vue de profil, tenant ses mains l’une dans l’autre avec le plus aimable abandon. Ses jolis cheveux blonds, relevés derrière la tête avec un ruban rouge, tombent en boucles ondoyantes sur son cou dont rien ne voile la blancheur. Elle est vêtue d’un corsage de satin blanc à larges manches, galonné d’or sur toutes les coutures, et auquel se rattache une longue jupe de la même étoffe dont le bas est également garni d’un galon d’or. Quant à la dame, elle est en negligé du matin. Une douce mélancolie répandue sur son visage explique l’intérêt qu’elle inspire aux êtres qui s’empressent autour d’elle. Ses cheveux entièrement relevés derrière la tête, y sont retenus par une coiffe de tulle noir, attachée à un réseau qui avance sur les oreilles ; elle a un long casaquin de velours puce bordé d’hermine et une jupe de soie grise. Elle adresse à l’officier un regard reconnaissant, qui sympathise avec l’air affectueux de celui-ci, dont la figure, ornée de petites moustaches et d’une mouche au menton, est gracieusement encadrée par une épaisse et longue chevelure blonde qui retombe négligemment jusque sur ses épaules. Un baudrier de cuir, enjolivé de dorures, passe sur son pourpoint de soie noir, dont les larges taillades permettent d’admirer la finesse et la beauté de sa chemise : les manches de cette chemise forment de larges bouffantes autour des poignets où elles sont serrées par un ruban noir ; son chapeau, qu’il retient de la main gauche, est négligemment posé sur un de ses genoux. L’écuyer, debout derrière nos trois personnages, tient d’une main un plateau, et de l’autre, une bouteille d’osier qu’il lève en l’air, prêt à remplir de nouveau le verre de son maître. Il porte un vêlement grisâtre sur lequel tranchent un col de chemise blanc et un baudrier de cuir jaune. Un lit à baldaquin, fermé par des rideaux de soie couleur carmélite, et au pied duquel est un coffre de cuir, forme, avec une table sur laquelle on a jeté un crêpe noir à coté d’un miroir, d’une bougie et d’une botte, tout l’ameublement de la chambre.
Le sujet de ce tableau est d’une simplicité gracieuse qui s’étend, comme on vient de le voir, jusque sur l’ameublement de la chambre, et contraste d’une manière charmante avec l’air distingué des personnages, leur attitude élégante et l’opulence de leurs costumes. On se plaît à considérer cette fraîche et jolie jeune personne, dont l’habillement de satin fait tellement illusion qu’on est tenté d’en appeler des yeux au toucher pour s’assurer de la vérité. Les vêtements des autres personnages ne sont pas traités avec moins de perfection. Aussi est-ce l’un des ouvrages de Terburg où l’on retrouve en son entier toute la délicatesse de son pinceau. Jamais on n’aurait su rendre avec plus de naturel la douce physionomie de nos deux hollandaises ; la figure de l’homme n’est pas d’une expression moins parfaite, elle est pleine d’amabilité ; celle de l’écuver, sous son sérieux de circonstance, nous semble d’une finesse achevée. En somme, toutes ces têtes sont admirablement peintes : le modelé en est beau, le ton des chairs fin, la pantomime de chaque personnage a une vérité extrême, et le coloris, d’une grande suavité, offre une harmonie qui se reporte sur l’effet général. C’est encore là, une de ces productions capitales qu’on ne retrouve plus que dans les musées publics, ou dans quelques-unes de ces anciennes collections qu’on ne parviendrait à former désormais qu’au prix des plus grands sacrifices.
Ce tableau porte la signature du maître et une date qui est illisible.
Description du catalogue de 1845 :
Dans une chambre à coucher dont l'ameublement est de la plus grande simplicité, une dame hollandaise est assise sur une chaise garnie de cuir rouge, en face d'un officier qui lui présente un verre qu'un écuyer vient de remplir de vin. Une grande et fraîche jeune fille, debout devant eux, les regarde avec un étonnement plein de naïveté. Quoique ce ne soit pas le personnage qui prenne le plus de part à l’action principale, sa pose gracieuse, l’air de douceur répandu sur son visage, et la riche simplicité de son costume qui attire spontanément les regards, nous engagent à la faire remarquer d’abord. Elle est vue de profil, tenant ses mains l’une dans l’autre avec le plus aimable abandon. Ses jolis cheveux blonds, relevés derrière la tête avec un ruban rouge, tombent en boucles ondoyantes sur son cou dont rien ne voile la blancheur. Elle est vêtue d’un corsage de satin blanc à larges manches, galonné d’or sur toutes les coutures, et auquel se rattache une longue jupe de la même étoffe dont le bas est également garni d’un galon d’or. Quant à la dame, elle est en negligé du matin. Une douce mélancolie répandue sur son visage explique l’intérêt qu’elle inspire aux êtres qui s’empressent autour d’elle. Ses cheveux entièrement relevés derrière la tête, y sont retenus par une coiffe de tulle noir, attachée à un réseau qui avance sur les oreilles ; elle a un long casaquin de velours puce bordé d’hermine et une jupe de soie grise. Elle adresse à l’officier un regard reconnaissant, qui sympathise avec l’air affectueux de celui-ci, dont la figure, ornée de petites moustaches et d’une mouche au menton, est gracieusement encadrée par une épaisse et longue chevelure blonde qui retombe négligemment jusque sur ses épaules. Un baudrier de cuir, enjolivé de dorures, passe sur son pourpoint de soie noir, dont les larges taillades permettent d’admirer la finesse et la beauté de sa chemise : les manches de cette chemise forment de larges bouffantes autour des poignets où elles sont serrées par un ruban noir ; son chapeau, qu’il retient de la main gauche, est négligemment posé sur un de ses genoux. L’écuyer, debout derrière nos trois personnages, tient d’une main un plateau, et de l’autre, une bouteille d’osier qu’il lève en l’air, prêt à remplir de nouveau le verre de son maître. Il porte un vêlement grisâtre sur lequel tranchent un col de chemise blanc et un baudrier de cuir jaune. Un lit à baldaquin, fermé par des rideaux de soie couleur carmélite, et au pied duquel est un coffre de cuir, forme, avec une table sur laquelle on a jeté un crêpe noir à coté d’un miroir, d’une bougie et d’une botte, tout l’ameublement de la chambre.
Le sujet de ce tableau est d’une simplicité gracieuse qui s’étend, comme on vient de le voir, jusque sur l’ameublement de la chambre, et contraste d’une manière charmante avec l’air distingué des personnages, leur attitude élégante et l’opulence de leurs costumes. On se plaît à considérer cette fraîche et jolie jeune personne, dont l’habillement de satin fait tellement illusion qu’on est tenté d’en appeler des yeux au toucher pour s’assurer de la vérité. Les vêtements des autres personnages ne sont pas traités avec moins de perfection. Aussi est-ce l’un des ouvrages de Terburg où l’on retrouve en son entier toute la délicatesse de son pinceau. Jamais on n’aurait su rendre avec plus de naturel la douce physionomie de nos deux hollandaises ; la figure de l’homme n’est pas d’une expression moins parfaite, elle est pleine d’amabilité ; celle de l’écuver, sous son sérieux de circonstance, nous semble d’une finesse achevée. En somme, toutes ces têtes sont admirablement peintes : le modelé en est beau, le ton des chairs fin, la pantomime de chaque personnage a une vérité extrême, et le coloris, d’une grande suavité, offre une harmonie qui se reporte sur l’effet général. C’est encore là, une de ces productions capitales qu’on ne retrouve plus que dans les musées publics, ou dans quelques-unes de ces anciennes collections qu’on ne parviendrait à former désormais qu’au prix des plus grands sacrifices.
Ce tableau porte la signature du maître et une date qui est illisible.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
L'auteur a déployé dans le tableau tout ce que la palette peut offrir de tons brillans et harmonieux. L'effet en est magique, et l'éxécution d'une admirable finesse. On y observe une jeune dame debout, et dont le vêtement de satin blanc produit l'illusion la plus complète. C'est un des plus précieux ouvrages de Terbourg.
L'auteur a déployé dans le tableau tout ce que la palette peut offrir de tons brillans et harmonieux. L'effet en est magique, et l'éxécution d'une admirable finesse. On y observe une jeune dame debout, et dont le vêtement de satin blanc produit l'illusion la plus complète. C'est un des plus précieux ouvrages de Terbourg.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
vol. 2, cat. 112, II, p. 122.
Commentaire Bibliographies / archives :
cat. 89
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 220. n° 3313. Quadro in tela alto piedi due, e mezzo largo piedi due, e un quarto rappresentante l'interno di una Camera con quattro Figure di Gerard Terbourg Scudi Cinquecento quadro in dico meglio Scudi Seicento 600
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)