Saint Michel terrassant le dragon
Foulant des pieds le dragon, l'archange saint Michel lève son épée et s'apprête à porter le coup fatal. Derrière le dragon, est représenté un donateur en prière, non identifié. Selon le professeur Didier Martens, ce Saint Michel terrassant le dragon, ainsi que le Saint Sébastien (également conservé au Petit Palais, inv. PPP2529) pourraient être l'œuvre d'un même faussaire, dit Faussaire de Valls Marin, actif fin XIXe, ou début XXe siècle. La composition reprend, avec quelques variantes, le panneau central de l'ancien retable de la paroisse de San Miguel in Tous (Valence, Espagne) aujourd'hui conservé à la National Gallery de Londres (NG6553). L'œuvre du Petit Palais contient aussi des motifs puisés dans le vaste répertoire de la peinture septentrionale : le dragon est issu du Triptyque Sforza de Rogier van der Weyden (Bruxelles, Musées Royaux des Beaux-Arts, inv. 2407) ; le donateur pour sa part n'est pas sans évoquer L'Homme au turban rouge peint par Jan Van Eyck (Londres, National Gallery, NG222).
dimensions sans le cadre
Acheté par Charles-Vincent Ocampo au début du XXe siècle et en fait don à la ville de Paris, sous réserve d'usufruit en 1931.
L'acte notarié de donation (6 juillet 1931) indique l'œuvre comme un panneau du XVe siècle dans un excellent étant de conservation et estimé à 60.000 Fr.
L'usufruit est abandonné en 1942.
Don de·Charles-Vincent Ocampo à la Ville de Paris pour le musée du Petit Palais en 1930 sous réserve d'usufruit ; abandon de l'usufruit en 1942. Mention dans l'acte notarié (6 juillet 1931) : « Accroché dans la Salle des Primitifs Gothique et Renaissance ». « St-Michel brandissant son épée contre le dragon à ses pieds, le donateur, Beau coloris, Panneau de polyptyque, XVe siècle ». « Excellente conservation XVe siècle » Estimé, avec le Saint Sébastien (Inv.PPP02529), 60000 F.