Les Trois Marie au Tombeau
Pas d'illustration
Type d'oeuvre
Titres
Titre :
Les Trois Marie au Tombeau
Localisations
Lieu de conservation :
Commentaire Lieu de conservation :
Le tableau était conservé dans une collection particulière (1999).
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
280
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
555
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Dimensions
Créations / exécutions
Type de date :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Coll du cardinal Fesch ; estimé à 150 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch ; sa vente, Rome, 1845 ; acquis par George sans doute mandaté par Lord William Ward ; coll. du duc de Dudley ; Londres, Christie's, 25 juin 1892, n° 38 ; Londres, Christie's, 10 avril 1970, n° 34 ; acheté par Modestie ; exposé à la galerie Adriano Ribolzi à Monte Carlo en 1998 ; coll. particulière.
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
L'aube du jour éclaire l'arrivée des saintes femmes à la grotte où, la veille, le Sauveur a été déposé. Grand est l'étonnement de celles-ci, quand, s'approchant du saint sépulcre, elles aperçoivent assis sur la pierre un ange vêtu de blanc, qui, en montrant le tombeau vide, leur dit : "que cherchez-vous ici ?". A la vue de l'ange, Madelaine s'est précipitée un genou en terre, et, déposant devant elle son vase de parfums, lève les bras, saisie du plus grand évènement. Marie mère de Jacques, demeurée debout, n'est pas moins surprise de cette céleste apparition : son premier mouvement a été de rapprocher de son sein le vase d'aromates qu'elle soutient de ses deux mains : ses regards sont pleins d'une avide curiosité. L'autre Marie, aussi debout et derrière Madelaine, avance sa tête pour mieux recueillir les paroles de l'envoyé céleste ; sa main gauche s'est portée sur son coeur que les premiers mots de l'ange ont soulagé du poids qui l'oppressait. La faible lueur du jour naissant ne suffit pas pour éclairer cette scène ; une lumière merveilleuse émane du divin messager, se reflète doucement sur le tombeau et éclaire les trois saintes femmes ; mais c'est principalement sur la Madelaine qu'elle se répand avec plus d'éclat ; elle permet d'admirer son charmant visage, sa belle tête si bien ornée de cheveux blonds, et la touchante expression de ses traits, que relèvent encore la couleur incarnant de sa tunique ainsi que les reflets dorés du long manteau qui flotte autour d'elle. Ses compagnes ne sont pas d'une beauté moins touchante. Sous le manteau bleu qui entoure la tête de la mère de Salomé et se drape sur sa tunique, on ne perd rien de la délicatesse de ses traits, de ses gestes, de son attitude. La troisième Marie, enveloppée d'un long manteau bleu qui couvre pareillement sa tête, est placée un peu plus en arrière, de façon à laisser toute sa figure dans une demi-teinte ménagée ; cependant son charmant profil ressort bien sur la douche clarté de l'aube qui commence à poindre, et blanchit déjà, avec le ciel, le sommet des montagnes qu'on découvre à l'horizon. Quelques arbres corrigent la nudité du site ; les rochers de la grotte sont parés de légers arbrisseaux.
L'aube du jour éclaire l'arrivée des saintes femmes à la grotte où, la veille, le Sauveur a été déposé. Grand est l'étonnement de celles-ci, quand, s'approchant du saint sépulcre, elles aperçoivent assis sur la pierre un ange vêtu de blanc, qui, en montrant le tombeau vide, leur dit : "que cherchez-vous ici ?". A la vue de l'ange, Madelaine s'est précipitée un genou en terre, et, déposant devant elle son vase de parfums, lève les bras, saisie du plus grand évènement. Marie mère de Jacques, demeurée debout, n'est pas moins surprise de cette céleste apparition : son premier mouvement a été de rapprocher de son sein le vase d'aromates qu'elle soutient de ses deux mains : ses regards sont pleins d'une avide curiosité. L'autre Marie, aussi debout et derrière Madelaine, avance sa tête pour mieux recueillir les paroles de l'envoyé céleste ; sa main gauche s'est portée sur son coeur que les premiers mots de l'ange ont soulagé du poids qui l'oppressait. La faible lueur du jour naissant ne suffit pas pour éclairer cette scène ; une lumière merveilleuse émane du divin messager, se reflète doucement sur le tombeau et éclaire les trois saintes femmes ; mais c'est principalement sur la Madelaine qu'elle se répand avec plus d'éclat ; elle permet d'admirer son charmant visage, sa belle tête si bien ornée de cheveux blonds, et la touchante expression de ses traits, que relèvent encore la couleur incarnant de sa tunique ainsi que les reflets dorés du long manteau qui flotte autour d'elle. Ses compagnes ne sont pas d'une beauté moins touchante. Sous le manteau bleu qui entoure la tête de la mère de Salomé et se drape sur sa tunique, on ne perd rien de la délicatesse de ses traits, de ses gestes, de son attitude. La troisième Marie, enveloppée d'un long manteau bleu qui couvre pareillement sa tête, est placée un peu plus en arrière, de façon à laisser toute sa figure dans une demi-teinte ménagée ; cependant son charmant profil ressort bien sur la douche clarté de l'aube qui commence à poindre, et blanchit déjà, avec le ciel, le sommet des montagnes qu'on découvre à l'horizon. Quelques arbres corrigent la nudité du site ; les rochers de la grotte sont parés de légers arbrisseaux.
Evénement :
Description dans le catalogue de 1841 :
Ce délicieux tableau est de l’Albano. Il est exécuté en maitre, l’effet en est d’une grande douceur, et il y régne une suavité qui distingue éminemment ce célébre peintre.
Ce délicieux tableau est de l’Albano. Il est exécuté en maitre, l’effet en est d’une grande douceur, et il y régne une suavité qui distingue éminemment ce célébre peintre.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 81. n° 280. Quadro alto piedi due, ed un quarto, largo piedi tre con cornice simile rappresentante le Marie al Sepolcro originale del'Albani Scudi Cento 100 (...) fol. 115 v. Nella Sessione del giorno undici Settembre, Il Quadro descritto sotto il n° 280 rappresentante le Marie al Sepolcro valutato Scudi Cento si aumenta di Scudi Cinquanta
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
