Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
inv. 1957y-66
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Croix massive à croisée circulaire et empattements potencés à talons renversés.
Sur l'avers, au centre, applique du Christ souffrant, sans nimbe et sans couronne (la tête classicisante est rapportée ; elle n'est pas proportionnée par rapport au corps, comme les mains, très grandes). La typologie du Christ est marquée d'éléments de type byzantin : tête inclinée, courbure du corps, torse long, thorax en abduction. Au-dessus du Christ, titulus abrégé sur deux lignes ; au sommet, sortant d'une nuée, main divine en réserve superposée à une petite croix. Le fond, émaillé de bleu foncé, est constellé de disques en réserve; une rosette émaillée orne la partie basse de la hampe, tandis qu'un disque émaillé ponctue la croisée centrale.
Au revers, décor gravé : au centre, main de Dieu bénissant ; sur les bras, rinceaux à volutes alternées avec palmettes et fleurs.
La croix est proche d'un groupe de croix caractérisées par la composition massive, la représentation du Christ à l'avers et le décor aniconique au revers. Contrairement aux exemplaires plus anciens (Budapest, Magyar Nemzeti Múzeum, inv. 49-1893, UK 89060, Glasgow, The Burrell Collection, inv. 26 / 4, UK 89112, Lodi, Museo civico, UK 89139), le Christ de Princeton est d'applique, comme celui de Barcelone (MNAC 4560). On peut donc dater la croix de la première décennie du XIIIe siècle.
M.-M. Gauthier, qui a étudié la croix de façon approfondie lors de son sejour à Princeton en 1967, a suggéré qu'il s'agirait d'une croix de bénédiction funéraire, étayant cette hypothèse par trois arguments : la répétition de la main de Dieu sur les deux faces (qui signifierait la promesse de résurrection), la représentation accentuée de l'agonie du Christ et, surtout, la forte usure de la dorure. Ce dernier élément, selon elle, serait dû à son usage particulier : la croix aurait été tenue par la hampe pour être présentée aux baisers lors de l'absoute.
L'hypothèse n'a pas pu être, pour l'instant, confirmée par d'autres évidences.
Sur l'avers, au centre, applique du Christ souffrant, sans nimbe et sans couronne (la tête classicisante est rapportée ; elle n'est pas proportionnée par rapport au corps, comme les mains, très grandes). La typologie du Christ est marquée d'éléments de type byzantin : tête inclinée, courbure du corps, torse long, thorax en abduction. Au-dessus du Christ, titulus abrégé sur deux lignes ; au sommet, sortant d'une nuée, main divine en réserve superposée à une petite croix. Le fond, émaillé de bleu foncé, est constellé de disques en réserve; une rosette émaillée orne la partie basse de la hampe, tandis qu'un disque émaillé ponctue la croisée centrale.
Au revers, décor gravé : au centre, main de Dieu bénissant ; sur les bras, rinceaux à volutes alternées avec palmettes et fleurs.
La croix est proche d'un groupe de croix caractérisées par la composition massive, la représentation du Christ à l'avers et le décor aniconique au revers. Contrairement aux exemplaires plus anciens (Budapest, Magyar Nemzeti Múzeum, inv. 49-1893, UK 89060, Glasgow, The Burrell Collection, inv. 26 / 4, UK 89112, Lodi, Museo civico, UK 89139), le Christ de Princeton est d'applique, comme celui de Barcelone (MNAC 4560). On peut donc dater la croix de la première décennie du XIIIe siècle.
M.-M. Gauthier, qui a étudié la croix de façon approfondie lors de son sejour à Princeton en 1967, a suggéré qu'il s'agirait d'une croix de bénédiction funéraire, étayant cette hypothèse par trois arguments : la répétition de la main de Dieu sur les deux faces (qui signifierait la promesse de résurrection), la représentation accentuée de l'agonie du Christ et, surtout, la forte usure de la dorure. Ce dernier élément, selon elle, serait dû à son usage particulier : la croix aurait été tenue par la hampe pour être présentée aux baisers lors de l'absoute.
L'hypothèse n'a pas pu être, pour l'instant, confirmée par d'autres évidences.
Représentations
Indexation Garnier-SMF :
Commentaire Représentations :
Crucifix (avers); Dextera Domini, Arbre de Vie (revers)
Commentaires historiques
Commentaire historique :
En possession, en 1922, de Mr Alphons Hyatt Mayor (1901-1980, conservateur au département Prints and Drawings du Metropolitan Museum de New York de 1946 à 1966, président de l'Hispanic Society of America [fondée par son oncle] de 1955 à 1980); celui-ci la déposa au musée de Princeton en 1924 avant d'en faire don en 1957.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 41.
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 118.
Reproductions
Commentaire Reproductions :
Cliché W. L. Burke (sd) n° CO9 : avers = Corpus 9641. - Clichés E. Menzles (sd) avers et revers = Corpus 20488 et 20489.
Médias associés
Commentaire Médias associés :
Photo CEM : corpus 9641, 20488 (A); 20489 (B)
Commentaire Médias associés :
Photo CEM : corpus 9641, 20488 (A); 20489 (B)
Commentaire Médias associés :
Photo CEM : corpus 9641, 20488 (A); 20489 (B)
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) / Ville de Limoges - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Lorenzo Margani, Université de Sienne