[1829, peinture, rapport Institut séance publique annuelle]Rapport imprimé de l'Institut sur les env [...]
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Description
[1829, peinture, rapport Institut séance publique annuelle]
Rapport imprimé de l'Institut sur les envois de 1829, peinture
TYPE : rapport de la séance publique annuelle de l'Académie des beaux-arts
PAGE DE TITRE : Institut royal de France, séance publique de l'Académie royale des Beaux-Arts, du 3 octobre 1829, présidée par M. Huyot. Rapport sur les ouvrages envoyés de Rome par MM. les Pensionnaires de l'École royale de France, lu à la séance publique de l'Académie royale des Beaux-Arts, le samedi 3 octobre 1829
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1829
Rapport imprimé de l'Institut sur les envois de 1829, peinture
TYPE : rapport de la séance publique annuelle de l'Académie des beaux-arts
PAGE DE TITRE : Institut royal de France, séance publique de l'Académie royale des Beaux-Arts, du 3 octobre 1829, présidée par M. Huyot. Rapport sur les ouvrages envoyés de Rome par MM. les Pensionnaires de l'École royale de France, lu à la séance publique de l'Académie royale des Beaux-Arts, le samedi 3 octobre 1829
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1829
Descriptions
Transcription :
Avant de rendre, selon l'usage dans cette section, un compte succinct des travaux et des ouvrages produits annuels et périodiques de l'École royale de France à Rome, l'Académie doit faire observer qu'on ne saurait attendre tous les ans et avec une parfaite régularité, le même nombre de productions. Il peut arriver, comme nous le voyons cette année, en peinture surtout, que cette sorte de récolte soit moins abondante et qu'il faille l'attribuer à une diminution de travail. C'est peut-être à une cause contraire qu'il faudrait s'en prendre. Ainsi, il y a deux ans, on a vu le tableau de la Mort de César, ouvrage de dernière année du Pensionnaire, excéder de beaucoup l'étendue prescrite par l'esprit du règlement qui demande un tableau de plusieurs figures. Ces mots ne sont employés que par opposition à l'étude d'une seule figure exigée pour chacune des années précédentes. Cet effort généreux, auquel l'Académie n'a pu qu'applaudir, a trouvé cette année deux imitateurs parmi les élèves Pensionnaires. De vastes sujets, comportant un grand nombre de figures, ont été entrepris et paraissent avoir exigé, pour être terminés, une année de plus. L'état de santé du Pensionnaire paysagiste l'a privé d'acquitter la dette de sa dernière année à l'époque prescrite. Ainsi s'explique l'espèce de disette que l'exposition de l'envoi de Rome a pu faire remarquer en peinture. Mais on doit le dire, le vide de cette année sera compensé et avec usure, par l'abondance de la future exposition. Ajoutons que les élèves retardataires n'auront manqué en apparence à leurs devoirs que par l'excès de leur zèle pour en dépasser la mesure. Ce qu'on vient de dire s'applique à M. Bouchot et à M. Debay, frère de celui qui a remporté cette année le grand prix de sculpture. Peinture M. Larivière a fort bien rempli, pour sa quatrième année, l'obligation de s'exercer sur une copie de quelque grand maître. Il a choisi un tableau célèbre de Cigoli représentant un Ecce Homo. L'Académie y a reconnu avec plaisir une très bonne répétition de la manière, du style et du ton de couleur de ce maître et n'a pu qu'applaudir au soin que ce Pensionnaire a porté dans son travail. Il s'est encore fidèlement conformé à la teneur des règlements dans l'envoi de l'esquisse qu'ils demandent. Toute esquisse, comme le mot le fait entendre, ne comporte ni étude, ni détails rendus. Elle doit être l’œuvre du sentiment et paraît être ordinairement une improvisation. Mais on observera que l'espèce de promptitude que son exécution suppose, n'empêche pas que l'ensemble ou l'effet des combinaisons porte l'empreinte d'une composition longtemps méditée dans toutes ses parties. M. Norblin a donné le nom de Marius à Minturnes à une grande et estimable figure d'étude dont le mouvement est heureux, dont le dessin / est bien étudié et vrai dans son ensemble et qui réunit d'une manière assez large ce qu'on peut appeler le ton historique. L'esquisse qu'il a envoyée, du Songe d'Hésiode, donne l'idée d'une composition très agréable dont l'effet général a quelque chose de neuf et d'ingénieux. Sauf quelque opposition un peu trop contrastante dans la distribution des lumières, on ne lui doit que des éloges. Il y a une pensée heureuse et on y reconnaît le germe d'un bon tableau. M. Féron a choisi pour motif ou prête nom à sa figure d'étude, l'idée d'un soldat qui vient de donner la sépulture à Pompée. Laissant de côté les convenances du sujet, s'il fallait le prendre et le juger au pied de la lettre, on doit dire que ce Pensionnaire, sous le simple rapport d'imitation du modèle vivant, a produit une étude fort satisfaisante. Il y a dans l'exécution un dessin correct et sans manière, un faire soigné, un ton de couleur vrai et bien soutenu. Quant à l'harmonie générale, le ton du ciel a paru être d'un bleu trop crû, ainsi que celui de la mer dans l'éloignement.
Localisations
Institution :
Cote / numéro :
Paris, Bibliothèque de l'Institut, 4° AA 34 (usuel), 1828-1829, tome 7, p.12-18 (1829)
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, procès-verbal, 1829, peintureimp£ Notice créée le 03/08/2004. Notice modifiée le : 04/07/2018. Rédacteur : Florence Colin.
Rédacteur
Florence Colin