Brateau, Jules
(AD Seine maritime 4 E 19770, acte n° 244)
Mère : Louise Henriette Mabilat ; Père : Jean Baptiste Brateau (boulanger) (source AD Cher 3E 2550, acte n° 507)
Conjointe : Aline Fernande Braff, mariage célébré le 15/07/1882 (source : Boucaud, Jean-Christophe. Jules Brateau (1844-1923). Maraussan, 2000, p. 19)
Enfants : Louise Macha Hélène Brateau, ép. Touzet (née le 02/02/1887) ; Jean Georges Jules Brateau (02/04/1891-22/08/1914) ((source : Boucaud, Jean-Christophe. Jules Brateau (1844-1923). Maraussan, 2000, p. 19-22)
1, Quai de la cité
(source : Boucaud, Jean-Christophe. Jules Brateau (1844-1923). Maraussan, 2000, p. 17)
28, rue Montholon
« Il s’installe à son compte en 1874 au 28 rue Montholon, adresse qui est aussi son domicile » (source : Boucaud, Jean-Christophe. Jules Brateau (1844-1923). Maraussan, 2000, p. 18)
47 rue Condorcet
(source : Boucaud, Jean-Christophe. Jules Brateau (1844-1923). Maraussan, 2000, p. 19)
Jules Brateau est inscrit à la BAA en 1913 (source : Fichier des lecteurs, AN, AJ/16/8416-8417)
(source : AN LH//352/75)
« Après son apprentissage chez un ciseleur, Honoré Bourdoncle, Jules Brateau suit des cours de dessin et de modelage à l’École des arts décoratifs de Paris où il devient l’élève d’Auguste Nadaud et d’Honoré H. Brateau. Il s’installe à son compte à trente ans. Après des débuts difficiles, son talent est reconnu et il devient le collaborateur attitré d’importants joailliers […]. Comme pour beaucoup d’artistes de son époque, son talent touche à plusieurs domaines : pâte de verre, orfèvrerie, bijouterie. […] Il obtient une médaille d’argent à l’Exposition Universelle de 1878. Il crée, entre 1878 et 1923, quatre-vingt-huit moules en bronze, inspirés soit de la Renaissance, […] soit du dix-huitième siècle. Il développe également des thèmes propres à l’art nouveau. Il expose à la Société Nationale des Beaux-Arts entre 1891 et 1911. Des récompenses importantes lui sont décernées aux expositions de l’Union centrale des arts décoratifs. Il obtient une médaille d’or à l’Exposition universelle de 1899. Il devient membre du jury pour l’Exposition 1900. Il reçoit la croix de chevalier de la Légion d’honneur en 1894, à la suite de l’Exposition Universelle de Chicago. » (source : P. Dahhan. Etains 1900. 200 sculpteurs de la Belle Epoque. Paris : Amateur, 2000, p. 57.)