Prou, Maurice
Père : Prou, Maurice Laurent Louis (notaire) (source : AD Yonne, 2E 387/119, acte n° 240)
Conjointe : Potier, Léontine Marie Marguerite, Paris 16/03/1867 (sans profession) ; mariage à Paris le 16/04/1888 ; contrat devant Me Recordon, notaire à Sens le 07/04/1888 (source : AP, V4E 6217, acte n° 392)
« En 1899, il quitta le Cabinet des médailles pour succéder à Giry dans la chaire de diplomatique à l’École des Chartes. » (source : Dussaud, René. « Éloge funèbre de M. Maurice Prou, membre de l'Académie ». Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. vol. 4, 1930, p. 293-296)
« Jusqu'ici, dans notre direction, l'archéologie et la philologie étaient seules représentées et reléguaient bien souvent au second plan la partie historique. Pour y remédier, nous nous sommes adjoint un de nos amis, dont tous nos lecteurs connaissent la valeur : M. Maurice Prou. Il n'est pas du reste un inconnu pour eux, car le Moyen Âge a toujours eu en lui un de ses collaborateurs les plus dévoués. Grâce à sa compétence historique, nous pourrons désormais donner à l'histoire générale, ainsi qu'à l'histoire du droit et à celle des institutions, tous les développements qu'elles comportent. » (source : « A nos lecteurs ». Le Moyen Âge. 5ème année, 1892, [n. p.])
« Pendant de longues années il assuma la direction de la revue Le Moyen Âge. » (source : Pirenne, Henri. « Maurice Prou (1861-1930) ». Revue belge de Philologie et d'Histoire. vol. 3, 1930, p. 1253-1255)
élève au collège d’Auxerre ; élève au lycée de Sens ; élève du lycée Sainte-Barbe ; élève de l’École des Chartes (1880) ; doctorat à l’École des Chartes (1884) ; membre de l’École française de Rome (1884-1885). « Après de fortes études au collège d’Auxerre, d’abord, puis au lycée de Sens et finalement à Sainte-Barbe, il se présenta à l’École des Chartes en 1880. C’était l’époque où y enseignaient avec quel éclat, vous le savez, nos confrères Léon Gautier, Paul Meyer, Master-Latrie, Robert de Lasteyrie ; à ces cours et pour compléter son éducation scientifique, Prou se proposait d’ajouter ceux que donnaient à l’École des Hautes Études, Monod, Giry, Thévenin. » (source : Cagnat, René. « Notice sur la vie et les travaux de M. Maurice Prou ». Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. vol. 4, 1932, p. 404-417)
Opinions et actes politiques :
droite catholique. « B. Joly cite Félix Grat, Roger Grand – devenus des parlementaires conservateurs, ces deux historiens, dont le premier fut Farnésien, sont des correspondants assidus de leur maître – et Maurice Prou comme figures de la droite à l’École des chartes. […] L’aspect le plus marquant du séjour est pour le fervent catholique Prou la découverte de la Rome chrétienne. » (source : Hamelin, Bertrand. « Une expérience de l’École française de Rome : Maurice Prou ». In Gras, Michel et Poncet, Olivier. Construire l’institution. L’École française de Rome, 1873-1895. Rome : Publications de l’École française de Rome, 2013)
Prix et distinctions :
Prix du baron de Courcel (1898) pour La Gaule mérovingienne (source : http://www.academie-francaise.fr/node/16313)
Chevalier de la Légion d’honneur (1903) (source : AN, 19800035/545/62350)
Officier de la Légion d’honneur (1921) (source : AN, 19800035/545/62350)
Commandeur de l’Ordre de Léopold (source : Pirenne, Henri. « Maurice Prou (1861-1930) ». Revue belge de Philologie et d'Histoire. vol. 3, 1930, p. 1253-1255)
Anatole Chabouillet est témoin de mariage de Maurice Prou.
(source : AP, V4E 6217, acte n°392)
Ernest Babelon soutient le recrutement de Maurice Prou à la Bibliothèque nationale.
« Il est recruté comme attaché au Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale, à l’initiative d’Ernest Babelon. »
(source : Hamelin, Bertrand. « Une expérience de l’École française de Rome : Maurice Prou ». In Gras, Michel et Poncet, Olivier. Construire l’institution. L’École française de Rome, 1873-1895. Rome : Publications de l’École française de Rome, 2013)
Edmond Le Blant et Maurice Prou sont amis.
« Néanmoins, cette difficulté n’a pas affecté les relations de Maurice Prou avec Edmond Le Blant, qui, cible de l’historien au début de son séjour romain, est devenu à Paris un ami qui, notamment, ‘lui légua, en présage de l’avenir, son épée d’académicien’. Maurice Prou est en relation suivie avec le couple Le Blant, l’épouse du directeur ayant pris en affection ce jeune chartiste orphelin de mère. » (source : Hamelin, Bertrand. « Une expérience de l’École française de Rome : Maurice Prou ». In Gras, Michel et Poncet, Olivier. Construire l’institution. L’École française de Rome, 1873-1895. Rome : Publications de l’École française de Rome, 2013)