Chasse au lion
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Chasse au lion
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
206
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
82
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
477
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Commentaire Rôle :
Le catalogue de vente de 1845 précise que ls figures ont été peintes par Jordaens
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 100 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Ces trois chiens d'arrêt, ce faucon chaperonné, posé sur le poing d'une dame, la lance même du cavalier qu'il semble n avoir prise que comme maintien et par simple précaution, ce sont évidemment là des armes insuffisantes pour aller à la chasse au lion. Aussi la présence de ce terrible adversaire n'est elle ici que fortuite et purement accidentelle ; toutefois, nos chasseurs surpris font bonne contenance et paraissent vouloir s'en tirer en gens d'honneur et de courage.
Le cavalier, sur un cheval blanc qui paraît aguerri, détache un coup de lance au lion qui vient déjà de terrasser un chien danois. La dame, dont le cheval brun est très effrayé ainsi que les deux lévriers noirs qui le suivent, assiste cependant au combat avec une sorte de tranquillité qui ne peut naître que de la confiance que lui inspire la bravoure de son compagnon. Cette scène a lieu au milieu d'un paysage ouvert sur des coteaux peu élevés qui se détachent sous un ciel éclairé à l'horizon par la lumière du soleil couchant. Les figures sont de Jacques Jordaens dont nous aurons bientôt à parler.
Fyt et Jordaens, en mariant leurs pinceaux pour créer cette importante composition, ont suivi les traces de Rubens et de Sneyders et s'en sont montrés les dignes émules, tant par la puissance du coloris que par l'énergie de la brosse ; mais ce qui ajoute surtout à l'éloge du premier, si vanté pour ses sujets de nature morte, c'est qu'il montre ici, par ces animaux terribles et furieux qu'il n'est pas moins capable de traiter les sujets qui exigent une grande chaleur d'imagination. C'est encore là une belle page de galerie.
Ces trois chiens d'arrêt, ce faucon chaperonné, posé sur le poing d'une dame, la lance même du cavalier qu'il semble n avoir prise que comme maintien et par simple précaution, ce sont évidemment là des armes insuffisantes pour aller à la chasse au lion. Aussi la présence de ce terrible adversaire n'est elle ici que fortuite et purement accidentelle ; toutefois, nos chasseurs surpris font bonne contenance et paraissent vouloir s'en tirer en gens d'honneur et de courage.
Le cavalier, sur un cheval blanc qui paraît aguerri, détache un coup de lance au lion qui vient déjà de terrasser un chien danois. La dame, dont le cheval brun est très effrayé ainsi que les deux lévriers noirs qui le suivent, assiste cependant au combat avec une sorte de tranquillité qui ne peut naître que de la confiance que lui inspire la bravoure de son compagnon. Cette scène a lieu au milieu d'un paysage ouvert sur des coteaux peu élevés qui se détachent sous un ciel éclairé à l'horizon par la lumière du soleil couchant. Les figures sont de Jacques Jordaens dont nous aurons bientôt à parler.
Fyt et Jordaens, en mariant leurs pinceaux pour créer cette importante composition, ont suivi les traces de Rubens et de Sneyders et s'en sont montrés les dignes émules, tant par la puissance du coloris que par l'énergie de la brosse ; mais ce qui ajoute surtout à l'éloge du premier, si vanté pour ses sujets de nature morte, c'est qu'il montre ici, par ces animaux terribles et furieux qu'il n'est pas moins capable de traiter les sujets qui exigent une grande chaleur d'imagination. C'est encore là une belle page de galerie.
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Le cavalier se fait surtout distinguer par la vivacité et l'harmonie des tons.
Le cavalier se fait surtout distinguer par la vivacité et l'harmonie des tons.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 68 v. n° 206. Quadro alto piedi sette, e tre quarti largo piedi dodici, ed un sesto, sopra tela con cornice simile rappresentante una caccia di animali di Sneider Fiammingo scudi trecento 300 (...) fol. 114 v.-115. Il Quadro descritto sotto il n° 206 rappresentante una Caccia di Animali valutato Scudi Trecento si riduce a Scudi Duecento. Il Quadro dico meglio Scudi Cento (...) fol. 116. Premesse le sudette dichiarazioni e prima di procedere alla rimozione dell'infradicende biffe li sudetti Signori Cav.r Minardi, Durantini hanno dichiarato che i quadri descritti sotto i n.i 206, 217, 220 e 192 il di cui valore è stato come sopra ridotto hanno convenuto col sud° Sigr Baron Camunccini non essere questi quattro quadri di Sneider ma bensi ad imitazione del medesimo
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)