Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
MNK-IV-Z-1074 (1)
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
MNK-IV-Z-1074 (2)
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Croix composée à croisée en mandorle et empattements trilobés et curviligne.
À l'avers, figure d'applique du Christ vivant avec perles de verre noir pour les yeux. Aux extrémités : à droite, figure d'applique manquante (probablement saint Jean) et à gauche, plaque manquante ; en haut, l'aigle de saint Jean et en bas, l'homme ailé de saint Matthieu, tous avec têtes d'applique rapportées. Au-dessus du titulus, main de Dieu en réserve, sortant d'une nuée ; au-dessous du Crucifix, tête d'Adam. Les plaques émaillées sont ornées de disques et de rosettes, disposés régulièrement.
Le revers est nu.
L'étude de la croix s'avère être problématique pour plusieurs raisons. Outre le remontage des plaques sur une âme de bois moderne (cf. Précisions état de conservation), il est nécessaire de prendre en considération trois fragments, toujours conservés au Musée National, qui sont censés avoir fait partie de la croix autrefois. Il s'agit d'une plaque émaillée de terminaison inférieure avec figure d'ange en applique (MNK IV - 2 - 1075/1), d'une plaque émaillée avec un aigle gravé à mi-buste (MNK IV - 2 - 1075/2) et d'un segment intermédiaire gravé avec quatre bâtes vides de leurs cabochons (MNK IV - 2 - 1075/3). Leur fiche d'inventaire nous apprend que les trois fragments ont la même provenance que la plaque centrale de la croix (église de Szczepankowa, cf. Commentaire historique) ; c'est pour cette raison qu'ils ont été enregistrés par le musée avec des numéros d'inventaire communs.
Si on essaye d'imaginer la croix reconstituée à partir de ces fragments, elle adopte l'aspect d'un modèle très répandu autour de 1200: croix à empattements trilobés, décor de cabochons et figures d'applique (ex : Arla [église paroissiale], Baltimore [The Walters Art Museum inv. 44.76], Bloomington [Eskenazi Museum of Art, inv. 75.97] , etc.). La plaque avec l'ange confirme par ailleurs cette hypothèse : le style de l'applique est tout à fait semblable à celui du Christ et le semé de disques est en continuité avec celui de la plaque centrale. La position originelle de la petite plaque avec l'aigle est, par contre, plus difficile à préciser du fait de son petit format et du découpage inhabituel de l'animal à mi-buste. Compte tenu de l’intégration de ces fragments, on peut vraisemblablement dater la croix de la première décennie du XIIIe siècle.
À l'avers, figure d'applique du Christ vivant avec perles de verre noir pour les yeux. Aux extrémités : à droite, figure d'applique manquante (probablement saint Jean) et à gauche, plaque manquante ; en haut, l'aigle de saint Jean et en bas, l'homme ailé de saint Matthieu, tous avec têtes d'applique rapportées. Au-dessus du titulus, main de Dieu en réserve, sortant d'une nuée ; au-dessous du Crucifix, tête d'Adam. Les plaques émaillées sont ornées de disques et de rosettes, disposés régulièrement.
Le revers est nu.
L'étude de la croix s'avère être problématique pour plusieurs raisons. Outre le remontage des plaques sur une âme de bois moderne (cf. Précisions état de conservation), il est nécessaire de prendre en considération trois fragments, toujours conservés au Musée National, qui sont censés avoir fait partie de la croix autrefois. Il s'agit d'une plaque émaillée de terminaison inférieure avec figure d'ange en applique (MNK IV - 2 - 1075/1), d'une plaque émaillée avec un aigle gravé à mi-buste (MNK IV - 2 - 1075/2) et d'un segment intermédiaire gravé avec quatre bâtes vides de leurs cabochons (MNK IV - 2 - 1075/3). Leur fiche d'inventaire nous apprend que les trois fragments ont la même provenance que la plaque centrale de la croix (église de Szczepankowa, cf. Commentaire historique) ; c'est pour cette raison qu'ils ont été enregistrés par le musée avec des numéros d'inventaire communs.
Si on essaye d'imaginer la croix reconstituée à partir de ces fragments, elle adopte l'aspect d'un modèle très répandu autour de 1200: croix à empattements trilobés, décor de cabochons et figures d'applique (ex : Arla [église paroissiale], Baltimore [The Walters Art Museum inv. 44.76], Bloomington [Eskenazi Museum of Art, inv. 75.97] , etc.). La plaque avec l'ange confirme par ailleurs cette hypothèse : le style de l'applique est tout à fait semblable à celui du Christ et le semé de disques est en continuité avec celui de la plaque centrale. La position originelle de la petite plaque avec l'aigle est, par contre, plus difficile à préciser du fait de son petit format et du découpage inhabituel de l'animal à mi-buste. Compte tenu de l’intégration de ces fragments, on peut vraisemblablement dater la croix de la première décennie du XIIIe siècle.
États
Etat de conservation :
Commentaire Etat de conservation :
d’après la fiche d'inventaire, les plaques avec les symboles des évangélistes aux têtes d'applique ont été prises d'une autre croix et remontées sur l'avers
Restaurations
Etat de Restauration :
Commentaire Etat de Restauration :
remontage des plaques sur une âme de bois moderne
Représentations
Indexation Garnier-SMF :
Commentaire Représentations :
Crucifixion (avers)
Historiques de collection
Collection :
La provenance de la croix n'est pas absolument claire. Selon B. Frey-Stecowa (1987), la croix pourrait être parvenue au Moyen Âge au monastère bénédictin de Ploch , où elle serait restée jusqu'au XVIe siècle, date à laquelle elle aurait été transférée à l'église de Szczepankowa, puis offerte en 1913 au Musée National. Mais la fiche d'inventaire donne une version différente : l'objet, qui aurait fait partie de la collection du professeur Sokolowskiego, aurait été donné au Musée National par la Commission d'Histoire de l'Art (la date n'est pas spécifiée).
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 5, 6
Commentaire Bibliographies / archives :
n. 1 (p. 1), ill. 1, 1b
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 284, 626 (ill.), 743
Médias associés
Commentaire Médias associés :
Photo CEM : corpus 22522, 22525
Commentaire Médias associés :
Photo CEM : corpus 22522, 22525
Commentaire Médias associés :
Photo CEM : corpus 22522, 22525
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) / Ville de Limoges - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
TOME CEM II
Rédacteur
Lorenzo Margani, Université de Sienne