Paysage sauvage avec un cerf se faisant dévorer
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Paysage sauvage avec un cerf se faisant dévorer
Localisations
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
3263
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
214
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1845
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
171
Commentaire Cote / numéro :
Numéro du catalogue de vente de 1841
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Commentaire Rôle :
Le catalogue de 1845 précise que le tableau est signé
Historiques de collection
Collection :
Estimé à 300 scudi dans l'inventaire après décès du cardinal Fesch
Evénement :
Description du catalogue de 1845 :
Dans la sombre profondeur d'une gorge où la nature s'est plue à accumuler toutes ses horreurs, douze lions ont établi leur repaire ; là, parmi des débris de chair et d'ossements, un pauvre cerf abattu sert de pâture aux plus féroces. Une ouverture pratiquée par la nature même dans le haut d'un rocher qui domine ce lieu, communique à un vaste pays montagneux meublé de jolis bois dont l'élégante verdure contraste admirablement avec la couleur sombre des rochers. Un torrent furieux défend l'approche du repaire et l'isole d'une autre partie de rochers, dans les cavités desquels des cerfs sont venus chercher un refuge.
Celui qui a composé un tel paysage devait être doué, on n'en saurait douter, du génie qui invente et qui crée ; mais il est à regretter que ce peintre n'ait pas cherché une exécution plus solide, et surtout qu'il ne se soit pas attaché davantage aux masses ; alors son ouvrage eût acquis cette harmonie sans laquelle il n'est pas d'effet général bien établi. Savery s'est donc un peu trop occupé des détails ; toutefois il les a rendus avec une grande perfection. (Signé et daté de 1630.)
Dans la sombre profondeur d'une gorge où la nature s'est plue à accumuler toutes ses horreurs, douze lions ont établi leur repaire ; là, parmi des débris de chair et d'ossements, un pauvre cerf abattu sert de pâture aux plus féroces. Une ouverture pratiquée par la nature même dans le haut d'un rocher qui domine ce lieu, communique à un vaste pays montagneux meublé de jolis bois dont l'élégante verdure contraste admirablement avec la couleur sombre des rochers. Un torrent furieux défend l'approche du repaire et l'isole d'une autre partie de rochers, dans les cavités desquels des cerfs sont venus chercher un refuge.
Celui qui a composé un tel paysage devait être doué, on n'en saurait douter, du génie qui invente et qui crée ; mais il est à regretter que ce peintre n'ait pas cherché une exécution plus solide, et surtout qu'il ne se soit pas attaché davantage aux masses ; alors son ouvrage eût acquis cette harmonie sans laquelle il n'est pas d'effet général bien établi. Savery s'est donc un peu trop occupé des détails ; toutefois il les a rendus avec une grande perfection. (Signé et daté de 1630.)
Evénement :
Description du catalogue de 1841 :
Ouvrage traité avec beaucoup d'énergie, et d'une belle couleur, par Paolo Brilli.
Ouvrage traité avec beaucoup d'énergie, et d'une belle couleur, par Paolo Brilli.
Bibliographies / archives
Référence :
Inventaire après décès du cardinal Fesch, Archivio dei 30 notari Capitolini, ufficio 11, notaio Apolloni Augustus, anno 1839, vol. 611, 37 r. 600 r.
fol. 214 v. n° 3263. Quadro in tavola alto piedi due, largo piedi due, e mezzo rappresentante Fiere che divorano una Cerva Fiammingo Scudi Trecento 300
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Ville d'Ajaccio - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)