Carreau de céramique en forme d'étoile à 8 branches à décor végétal et inscriptions
Carreau de revêtement architectural
Champ central : rinceaux et palme en demi-lune stylisés jaillissant d'une ligne de sol sur fond vermiculé ; spirales, pastilles, points et pointillés ornent la palme centrale mais aussi palmettes, fleuron et feuilles se déployant tout autour d'elle. Un motif de feuille ou bourgeon occupe la branche inférieure de l'étoile.
Bordure : écriture lustrée sur fond blanc.
[oxyde de cuivre] [oxyde d'argent]
Traces liées au processus de fabrication au revers perceptible sous la fine couche de plâtre ; transfert de décor d'un autre carreau.
Une ligne, sur le pourtour de la bordure
Sourate I : La Fatiha, al-fātiha
Prière
سبحان الله و الحمدلله و لا اله الله والله اکبر لا حول و لا قوت الا بالله
Appartient au groupe des carreaux provenant de l'emâmzâdeh Yahyâ de Varâmîn dont certaines inscriptions mentionnent des dates allant de Dhû al-Hijja 660 H. à Safar 661 H.
Ateliers de Kāshān (attribué à)
Acquisition : Mission Émile Bernay
Mention dans l'Inventaire général : "Note de Mr Bernay : de l’intérieur de la mosquée de Véramine (ville fort ancienne à proximité de Ragès). Le tour est orné de caractères persans. Ce genre de plaques devient fort rare ; il n’y a en Perse que quatre mosquées ayant à l’intérieur de ces plaques de revêtement. Un seul de ces monuments reste debout et à peu près intact ; les autres sont en ruines ; les plaques qui les ornaient ont été enlevées ou brisées. Ces mosquées datent d’un peu après l’invasion de la Perse par les arabes."
Quelques dizaines de carreaux des panneaux couvrant la partie inférieure des murs auraient déjà été déposés avant 1875, puis l'ensemble des revêtements lustrés (murs, cénotaphe et mihrâb) entre 1881 et 1900 (cf. Masuya, 2000, pp.44-45).
La provenance est indiquée par une note du collecteur (Émile Bernay) reportée dans le registre d'Inventaire du musée : "de l’intérieur de la mosquée de Véramine" ; les carreaux de ce type et de ces dimensions sont attribués à l'emâmzâdeh Yahyâ, il s'agit d'un tombeau et non d'une mosquée.