Skip to main content

Mémoires critiques d'architecture contenans l'idée de la vraie & de la fausse architecture. Une instruction sur toutes les tromperies des ouvriers infidèles travaillant dans les bâtimens. Une disserta [...]

Statut
Publiée
Contributeur
INHA
Dernière modification
16/08/2022 16:46 (il y a plus de 2 ans)
Type d'oeuvre
Titres
Type de titre : 
Titre : 
Mémoires critiques d'architecture contenans l'idée de la vraie & de la fausse architecture. Une instruction sur toutes les tromperies des ouvriers infidèles travaillant dans les bâtimens. Une dissertation sur la formation des minéraux, leur nature & leur emploi, & sur l'abus dans l'usage du plâtre. Sur la qualité de la fumée, & des moyens d'y remedier, & sur d'autres matières non encore éclaircies.
Commentaires généraux
Commentaire général : 
Exemplaire(s) existant dans d'autre(s) bibliothèque(s) : BNF : V- 22015 et NUMM- 85670 et MICROFICHE M- 10099.
Localisations
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
12 RES 1977
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif : 
[8] f. (1 bl., titre, avertissement, table, approbation, privilège), 367 [368] p.
Dimensions
Format : 
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Personne liée à l'oeuvre : 
Charles Saugrain
Rôle : 
Lieu de création : 
Type de date : 
Date de création : 
1702
Contenus Ouvrage
Numéro d'édition : 
1ère édition
Contenu de l'ouvrage : 
Description des lettres composant l'ouvrage :
Les cinq premières donnent une idée du vray et du faux architecte, elles finissent à la page 18
La sixiéme qui commence à la page 18 explique les principes de la vraye architecture, et l'erreur de croire que tout son art soit renfermé à connoître simplement les cinq ordres, lesquels ne sont que la derniere et la moindre partie dans l'architecture, elle contient des exemples que l'on a choisi pour justifier la verité des principes que l'on propose
La septiéme qui commence à la page 40
La huitiéme qui commence à la page 44
La neuviéme qui commence à la page 57
contiennent les grandes regles qu'il faut suivre dans cet art. Elles definissent ce que c'est que la convenance, cet art qui seul fait le vray de l'architecture
La dixiéme qui commence à la page 67 est une critique du ridicule de quelque architectes qui ne sont rien moins qu'architectes
La onziéme qui commence à la page 72 contient l'instruction des tromperies des ouvriers infideles travaillant dans les bâtimens
Une instruction sur la formation de quelques mineraux sur leur nature, et leur propre usage
Il y a des avis sur les précautions qu'il faut prendre contre les surprises et les tromperies de ces ouvriers
La douziéme qui commence à la page 96 décrit specialement la nature du plâtre, soit dans sa formation, soit dans sa cuisson pour devenir propre aux usages que l'on luy donne
La treiziéme qui commence à la page 99 contient une dissertation sur la chaux, sur sa nature, sur ses qualitez, et sur sa difference d'avec le plâtre
La quatorziéme qui commence à la page 105 explique la nature du ciment, celle de la glaise qui est sa matiere principale, quelle est la bonté de son usage
La quinziéme qui commence à la page 110 definit la nature du sable et de sa bonté, elle éclaircit les erreurs où l'on est de la qualité veritable de ce mineral et du mauvais usage que l'on en fait ; elle fait connoitre que le mortier ordinaire, n'est point ce que l'on en pense, et que de là, il s'ensuit la mauvaise construction de beaucoup de bâtimens
La seizième qui commence à la page 126 est une continuation d'autres tromperies : elle expose le vice des murs que l'on bâtit avec des moëlons piquez, et combien à cet égard le public est trompé
La dix-septiéme qui commence à la page 135 instruit de la nature des bois, de leur formation et de leur consistance ; elle prouve l'erreur de croire que les vers les mangent, elle détaille les tromperies dans la couverture des maisons. En imprimant l'on a par mégarde compris dans cette lettre, une autre qui devoit en être separée, dans laquelle est expliqué la raison pour laquelle de deux vaisseaux un est meilleur voillier que l'autre
La dix-huitiéme qui commence à la page 162 contient encore le détail des tromperies de quelques autres ouvriers non compris dans les precedentes
Elle découvre celle des paveurs travaillans dans les maisons et dans les rues de Paris, la mauvaise maniere de leur travail, et combien le public souffre de leur conduite, soit du côté de leur mauvais ouvrage, soit du côté des exhaussemens qu'ils se donnent la liberté de faire, des rues de Paris, au moyen de quoy il n'y a plus personne qui puisse s'assurer d'un rez de chaussée fixe dans sa maison
La dix-neuviéme qui commence à la page 170 est encore une suite de quelques tromperies d'autres ouvriers ; elle propose les précautions sur les marchez qu'il faut faire, et sur le choix des matieres
La vingtiéme qui commence à la page 190 instruit d'un abus depuis peu introduit entre les maistres maçons, de sous-marchander avec des tâcherons, les ouvrages qu'ils entreprennent, et combien cet abus est prejudiciable. Elle justifie la necessité d'un heureux emplacement, par l'effet sensible d'une bonne exposition. A ce sujet elle entre dans la discussion de l'air
La vingt-uniéme qui commence à la page 197 décrit la raison su sombre qui regne sur la face exterieure des maisons des quais des Morfondus et des Theatins, pour faire sentir la necessité d'une bonne exposition, et combien celle du nord est pernicieuse à la santé
La vingt-deuxiéme qui commence à la page 208 explique encore la mauvaise construction dans les murs par la fausse maniere avec laquelle on les bâtit
La vingt-troisiéme qui commence à la page 208 propose la maniere des bonnes fondations
La vingt-quatriéme qui commence à la page 214 instruit d'une nouvelle maniere de faire des cheminées par rapport à leur destination naturelle. A ce sujet il est parlé de la nature du feu ; ce qu'est la fumée, quels remedes on y peut donner contre les incommoditez qu'elle cause
La vingt-cinquiéme qui commence à la page 227 est une continuation des observations sur le feu, sur la flùame, et sur les humiditez, répandues dans l'air que l'on a compris être la cause de la fumée dans les maisons
La vingt-sixiéme qui commence à la page 233 est encore une suite des mêmes observations
La vingt-septiéme qui commence à la page 254 est une dissertation sur le corps de l'air ; elle contient des reflexions sur le sel, dont l'on fait le second des êtres capitaux, et celuy qui après le soleil contribue le plus absolument au maintien de tous les êtres qui sont dans la nature
La vingt-huitiéme qui commence à la page 275 contient une idée sur la nature de la fumée sur sa matiere et sur les moyens d'en prévenir l'incommodité
La vingt-neuviéme qui commence à la page 275 est encore une suite de la dissertation sur la fumée et sur l'humidité répandue dans l'air, laquelle est considérée comme le principe de l'incommodité de la fumée
La trentiéme qui commence à la page 281 est une lettre de reproche, sur une confidence faite mal à propos
La trente-uniéme qui commence à la page 285 est une préparation que l'on donne dans la trente deuxiéme, de la maniere de bâtir des ponts, et principalement pour le pont de Rouen
Dans ces deux lettres il y a des explications sur les effets des machines à puiser les eaues, sur l'erreur où l'on est de s'en servir, il y est aussi parlé de la nature du grais, de sa formation, et du bon usage dans la bâtisse des ponts
La trente-troisiéme qui commence à la page 295 est particulierement une description de la maniere de bâtir au pont de Rouen
La trente-quatriéme qui commence à la page 300 est encore une continuation des précautions qu'il faut prendre pour la construction des ponts, et une dissertation sur les épuisements des eaues et sur l'inutilité des machines
La trente-cinquiéme qui commence à la page 308 est une suite des quatre précédentes
La trente-sixiéme qui commence à la page 316 est une idée sur la fabrique d'un pont de mer
La trente-septiéme qui commence à la page 318 est une pensée sur une machine propre à ramener à la mer les sables que son flux amene sur les rives
La trente-huitiéme qui commence à la page 320 est une instruction sur les bouffemens de plâtres
La trente-neuviéme qui commence à la page 326 parle de la nature du feu qu'il faut faire pour cuire les mineraux ; cette lettre est faite à l'occasion de la pourcelaine que l'on fait à S. Cloud
La quarentiéme qui commence à la page 333 est une espece de dissertation sur la qualité des bois, pour informer la raison de la difference qu'il y a dans le corps du feu
La quarente-unième qui commence à la p. 337 donne une idée de l'usage que l'on peut faire des vieux materiaux, contre le ridicule des maçons qui les décrient
La quarente-deuxiéme qui commence à la page 342 parle de machines nouvellement inventées
La quarente-troisiéme qui commence à la page 345 confirme le prejugé de la mauvaise architecture de S. Sulpice
La quarente-quatriéme qui commence à la page 350 démontre le ridicule de l'opinion que la lune mange les pierres
La quarente-cinquiéme qui commence à la page 352 refute l'idée des machines à tirer les bateaux
La quarente-sixiéme qui commence à la page 358 est une critique des escaliers et des corniches qui n'ont pas de rapport au corps du bâtiment
La quarente-septiéme qui commence à la page 360 explique l'effet du bon emplacement des maisons
La quarente-huitiéme qui commence à la page 362 est une réponse au chagrin d'un mauvais architecte
Note sur le contenu : 
Michel de Frémin, président au Bureau des Finances de Paris, s'inscrit avec cet ouvrage dans la lignée des Savot, Fréart et Perrault, en tant qu'amateur éclairé. Contrairement à ses illustres prédécesseurs cependant, il rejette à peu près toute forme d'académisme et s'adresse uniquement à un public lui-même amateur. Pour cela, il donne à ses mémoires la forme de lettres : "L'on a disposé ces mémoires-cy en maniere de lettres pour en rendre la lecture plus aisée : l'on y a fait souvent des repetitions, parce que l'on a compris que ce livre devant être leu par des personnes d'un génie un peu court, il étoit besoin d'user de ce style là afin que si d'abord ils n'avoient pas conçu une chose ils la comprissent par la repetition : ce n'est pas icy de ces livres où le style empoulé, fleuri ou laconique est necessaire" (avertissement). La volonté d'opposition à l'Académie n'est presque pas dissimulée comme en témoigne la lettre qui veut montrer "l'erreur de croire que tout son art soit renfermé à connoître simplement les cinq ordres, lesquels ne sont que la derniere et la moindre partie dans l'architecture" (sixième lettre).
Note sur l'exemplaire : 
Annotation sur la page de titre : « Par le Président Frémin, Trésier de France » (sic).
Sources en ligne
Date de consultation : 
29/10/2015
Commentaire Sources en ligne : 
Exemplaire différent de celui de l'INHA
Date de consultation : 
12/06/2017
Url document source : 
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Vérifié avec l'ouvrage. MEL02_2011_EO