La Revue des beaux-arts (1900-1926)

Les collections disponibles ne nous permettent de fournir des éléments que sur la période 1907-1926, excepté pour l'historique.

PERIODICITE
1907-1914 : hebdomadaire
1919-1926 : bimensuelle

TIRAGE
non renseigné

PRIX du numéro
France : 25 centimes (1907-1914) - 2,50 francs (15 novembre 1925 - 15 juillet 1926)
étranger : non renseigné

PRIX de l'abonnement
France : 10 francs (1907-1914) - 40 francs (novembre 1925 - 1926) ; 20 francs pour l'édition de luxe (1907-1914)
étranger : 20 francs (1907-1914) - 50 francs (novembre 1925 - 1926) ; 30 francs pour l'édition de luxe (1907-1914)

RELAIS DE DIFFUSION
France : non renseigné
étranger : non renseigné

LANGUE ETRANGERE
absente

NUMEROS PARUS
456 (sur la période 1906-1926)

HISTORIQUE
La Revue des beaux-arts naît en 1900 de la fusion de trois revues différentes : La Revue d’art (1899-1900), La Revue populaire des beaux-arts (1897-1899) et Le Moniteur des arts (1858-1899). A travers son sous-titre « Gazette hebdomadaire fondée en 1830 », elle se situe dans le sillage de la précédente revue du même nom : La Revue des beaux-arts parue de 1889 à 1899. Dirigée par G. Chavaroux, elle-même prétendait prendre la suite de La Revue des beaux-arts, journal artistique et littéraire dirigée par H.B. Fischer, en tant que 2e série, à partir du 15 février 1889, puis de La Revue des beaux-arts parue de 1850 à 1861, « tribune libre des artistes, fondée et publiée sous les auspices de la Société libre des beaux-arts », en tant que 3e série à partir du 1er octobre 1889. La date de fondation indiquée, « 1830 », correspond à la naissance de la Société libre des beaux-arts.
Avant 1907, La Revue des beaux-arts, déjà dirigée par Henry Revers, est mensuelle, puis devient hebdomadaire jusqu’à son interruption pendant la Première Guerre mondiale. Elle reprend ensuite en 1919 selon un rythme bimensuel, et publie un ensemble de documents officiels (résultats de concours, règlements et programmes des expositions, en France et à l’étranger), ainsi qu’un calendrier des manifestations artistiques, parallèlement à des articles critiques portant sur l’actualité. Après la mort d'Henry Revers en 1924, elle est rachetée par l'ingénieur Francis Grimaud, qui en confie la direction à Etienne Christaki ; bénéficiant de bureaux situés dans un luxueux hôtel de la rue de Lisbonne, elle prend une tournure plus mondaine.
Enfin, en octobre 1925, sous la direction de Marc Aldonce Baret, la revue devient le « Bulletin officiel de l’Union provinciale des arts décoratifs », fonction assumée avant la guerre par L’Art et les métiers.

ACTIVITES COMPLEMENTAIRES
Edition de reproduction de maîtres sur les planches hors textes livrées avec l’édition de luxe. La collection annuelle de ces planches compose un carton qui représente plusieurs fois le prix de l’abonnement (1907-1914).

Vente de livres d’art aux bureaux de la revue, éditées par d’autres maisons (ex : « Le Musée d’art, galerie des chefs-d’œuvre et précis de l’histoire de l’art, depuis les origines jusqu’au 19e siècle », par Eugène Müntz, publié chez Larousse (1925))

13, rue de la République, Parc Saint-Maur (6 janvier - 14 octobre 1907)

15 rue de la République, Parc Saint-Maur (21 octobre 1907 - 1914)

(1919-1924)