Très populaire au XIXe siècle, souvent intitulé « Le Petit Pouilleux », le tableau a été copié par de nombreux artistes (77 copistes sont enregistrés au Louvre pour la seule période de juin 1851 à la fin de 1853). On citera entre autres les noms de Bonvin, Carpeaux, Cézanne, Fantin-Latour, à s'en être inspiré à divers degrés.
Paris, avant 1742 (à cette date, le comte Carl Gustav Tessin [1685-1770] rapporte une copie du tableau à Stockholm [aujourd’hui au Nationalmuseum de Stockholm], ce qui laisse entendre que l’original était déjà à Paris) ; Louis Jean Gaignat (1697-1768), receveur des consignations de la chambre de requêtes, Paris, 14 février 1769, n° 8 (« Un jeune homme vêtu médiocrement, assis sur une natte, cherchant à détruire ce qui l’incommode ») ; Imbert, pour le duc de Praslin ; Charles P-M. de Radix de Sainte-Foy, Paris ; sa vente, Paris, 22 avril 1782, n° 1 (« Un jeune garçon vêtu médiocrement…[id.] » ; catalogue illustré par G. de Saint-Aubin [1724-1780], exemplaire du catalogue de la vente, musée du Petit Palais, Paris, cf. Dacier novembre [1921], p. 63-64 : commentaire de la p. 9 du catalogue de vente) : acquis à cette vente par J.-B. P. Lebrun (1748-1813), marchand d’art, Paris, qui le revend à Louis XVI soit pour le même prix, selon Engerand qui cite les pièces d’archives de l’époque, soit avec un bénéfice de 14% environ, selon Michel qui s’en tient au prix atteint par le tableau à la vente tel qu’il figure dans la base Getty Provenance Index) ; exposée à l’ouverture du Muséum (Louvre) en 1793, n° 356, Un enfant assis au soleil (cf. Dubreuil).
p. 107
p. 546
n° 1860, p. 242