Guimet (J. B.)
« Usine fondée en 1831. » (source : Exposition universelle de 1862 à Londres. Section française. Catalogue officiel, 1862, p. 44.)
« Mon établissement de Fleurieu-sur-Saône a été fondée en 1831, la première fabrique qui ait produit de l’outremer après la mienne est la manufacture royale de porcelaine de Meissen, près de Dresde ; l’établissement de M. Leverkus à Welmerskirchen date de 1839 ; celui de Nuremberg, 1840 ou 1841 ; de Courtial, 1843 ; de Dauptain, à Londres, 1845 ; de Zuber, à Rixheim, 1847. » (source : Les grandes usines de France, J. Turgan, 1882, tome 18, p. 4.)
« En 1831, il crée son usine de Fleurieu-sur-Saône, et en confie la gestion à Louis Bidauld. » (source : base Palissy, PM69001245)
existence de la maison attestée en 1862 dans la liste des exposants de l'Exposition Universelle de 1862 (source : Exposition universelle de 1862 à Londres. Section française. Catalogue officiel, 1862, p. 44.)
« Exportation : 17 p. 100. C. M. 1851 ; G. H. d'h. 1855. » (source : Exposition universelle de 1862 à Londres. Section française. Catalogue officiel, 1862, p. 44.)
Emile Guimet (1836-1918) prend la succession de son père, Jean-Baptiste Guimet (1795-1871) : « Son fils Émile naît à Lyon en 1836 et reprend l'entreprise familiale en 1860 depuis l'âge de 24 ans jusqu'à sa mort en 1918. » (source : base Palissy, PM69001245)
« [En 1827] il commence à commercialiser sa production de bleu au 7 de la rue du cimetière Saint- Nicolas à Paris, chez Tardy et Blanchet. [...] En plus du dépôt-vente parisien chez Tardy et Blanchet, il en a créé un autre, géré par son beau-frère Louis Bidauld, sur l'actuel quai Saint-Vincent à Lyon. En 1831, il crée son usine de Fleurieu-sur-Saône, et en confie la gestion à Louis Bidauld. » (source : base Palissy, PM69001245)
« En 1962, la société anglaise Reckitt and Colman devient actionnaire, et reprend la production de bleu outremer en 1965, entraînant la fermeture de l'usine Guimet le 30 avril 1967. » (source : base Palissy, PM69001245)
(source : Exposition universelle de 1862 à Londres. Section française. Catalogue officiel, 1862, p. 44.)
« La Société d’encouragement pour l’industrie nationale, persuadée que ce bleu [outremer] pouvait être fabriqué artificiellement, proposa en 1824 au prix de 6.000 fr. pour l’invention d’une fabrication industrielle d’outremer, réunissant toutes les qualités de celui qu’on retirait du lapis-lazuli. Ce fut à Jean-Baptiste Guimet que ce prix fut décerné le 3 décembre 1828. » (source : Les grandes usines de France, J. Turgan, 1882, tome 18., p. 1.)
« Des notes trouvées dans un cahier d’expériences affirment les résultats obtenus dès les mois de juillet et août 1826, et à la date du 18 octobre 1826. » (source : Les grandes usines de France, J. Turgan, 1882, tome 18, p. 2.)
« D'après ses carnets d'expériences et un courrier du 11 août 1826 (archives Guimet), Guimet obtient dès juillet 1826 des résultats prometteurs. En octobre, il passe au stade industriel, mais décide toutefois d'approfondir ses recherches afin de réduire le coût de fabrication. L'année suivante, il commence à commercialiser sa production de bleu au 7 de la rue du cimetière Saint- Nicolas à Paris, chez Tardy et Blanchet. » (source : base Palissy, PM69001245)
« Médailles d'or. M. Guymet, à Lyon (Rhône). Il a présenté trois grand vases qui contenaient plusieurs kilogrammes d'outremer, substance autrefois plus chère que l'or, et qu'on ne trouvait qu'en petit nombre d'hectogrammes dans les magasins les mieux approvisionnés. Guidé par l'analyse chimique, M. Guymet a produit artificiellement, avec abondance, de l'outremer aussi beau que celui qu'on extrayait à grand peine et par grains, du lapis lazuli : pour nous résumer en un mot, le nouvel outremer est deux cents fois moins cher que l'ancien. Le jury décerne la récompense du premier ordre à cet admirable succès. » (source : Rapport du jury central sur les produits de l'industrie française exposés en 1834, C. Dupin, 1836, tome 3, p. 338.)
Légion d'honneur attribuée à « Guimet, inventeur du bleu d'outre-mer factice » (source : Rapport du jury central sur les produits de l'industrie française exposés en 1834, C. Dupin, 1836, tome 1, p. XL.)
« Médailles d'or. M. Guymet, à Lyon (Rhône). » (source : Rapport du jury central sur les produits de l'industrie française exposés en 1834, C. Dupin, 1836, tome 3, p. 338.)
« [Jean-Baptiste] Guimet obtient des prix à toutes les expositions nationales et internationales (exposition d'art et d'industrie de 1834, expositions universelles). » (source : base Palissy, PM69001245)
« grande médaille d’or » (source : Les grandes usines de France, J. Turgan, 1882, tome 18, p. 3.)
« Guimet. - Bleu d'outre-mer. - N. O » (source : Rapport du jury central sur les produits de l'agriculture et de l'industrie exposés en 1849, 1850, tome 1, p. CXXX.)
« grande médaille (concil medal) » (source : Les grandes usines de France, J. Turgan, 1882, tome 18, p. 3.)
p. XL [p. 47]
p. 338
p. CXXX [p. 137]