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[1868, sculpture, rapport EBA procès-verbal]Rapport de la commission des professeurs de l'École des [...]

Statut
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Dernière modification
01/12/2021 16:19 (il y a environ 3 ans)
Type de document
Description
[1868, sculpture, rapport EBA procès-verbal]
Rapport de la commission des professeurs de l'École des beaux-arts sur les envois de sculpture de 1868
TYPE : rapport de la Commission de l'École des beaux-arts - officiel
AUTEUR : Anonyme
PAGE DE TITRE : Rapport à M. le Sénateur, Surintendant des Beaux-Arts sur les Envois de Rome exécutés en 1867 - exposés en 1868
LIEU DE REDACTION : Paris
DATE : 1868
COMMENTAIRE : Depuis le décret du 13 novembre 1863, l'Académie des beaux-arts n'est plus en charge de la tutelle de l'École de Rome. Une commission composée de professeurs de l'École des beaux-arts est chargée d'examiner les envois de Rome.
Descriptions
Transcription : 
M. Hiolle (5ème année) Narcisse (figure en marbre) La statue de Narcisse par M. Hiolle, malgré quelques réserves sur l’arrangement, renferme des qualités d’exécution remarquables. La forme est grande dans l’ensemble de la figure, l’exécution est large et souple, particulièrement dans le torse. La tête est charmante. En somme l’auteur, par un travail soutenu et consciencieux a rempli dignement les engagements de pensionnaire. En dehors de son envoi, M. Hiolle a exposé deux excellents bustes. M. Bourgeois (4ème année) M. Bourgeois n’a pas envoyé le modèle en plâtre d’une figure de sa composition, parce qu’il l’exécute en ce moment en marbre pour son envoi de l’année prochaine. Mais ce pensionnaire n’aurait pas dû négliger l’envoi d’une esquisse qui étant un travail tout d’intelligence et non de longue haleine devrait figurer à l’Exposition puisqu’elle est exigée par le Règlement. M. Delaplanche (3ème année) On ne saurait trop s’élever contre la négligence de M. Delaplanche qui ayant trouvé le temps de produire une statue pour l’exposition publique des Beaux-Arts a cru pouvoir se dispenser d’envoyer le portefeuille de dessins qui lui sont demandés par le règlement. Il y a un fait grave, puisque le temps qui devait être consacré à remplir une obligation rigoureuse a été distrait au profit d’un travail personnel, qui, malgré son mérite, a été exécuté dans des vues intéressées. M. Barrias (2ème année) La Commission ne peut admettre en principe que MM. les pensionnaires puissent considérer des règlements comme lettre morte et substituer aux travaux de leur choix. La commission prie M. le Directeur de rappeler les pensionnaires à l’observation des règlements sanctionnés par l’Administration. Néanmoins on sait gré à M. Barrias de s’être mis en règle en envoyant le buste en marbre qu’il devait l’année dernière. Le type n’en paraît pas heureusement choisi. La Jeune fille de Mégare laisse à désirer sous le rapport de l’arrangement général. La statue est assise trop bas, mais il y a de la grâce dans la partie supérieure, la tête a du caractère ; mais le style fait défaut aux draperies. Si l’auteur avait l’intention de la reproduire, il faudrait y apporter plus d’étude, particulièrement dans l’exécution du dos, des bras et des extrémités.
Localisations
Cote / numéro : 
AJ 52 205
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base Envois de Rome FMP, fichier Documents.fp7, notice : £Rapport envois, procès-verbal, 1868, sculpture£ Notice créée le 27/07/2002. Notice modifiée le : 01/10/2018. Rédacteur : Christiane Dotal.
Rédacteur
Christiane Dotal